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pour faire bronzer cette peau blanche! :loove:
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 « Snow White? Ah, I saw that movie. Oh, porn version anyway. » (w/ esben)

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Sofia Lindberg
BACK IN ANGER, “ there was nowhere to go but everywhere. ”
Sofia Lindberg

Date d'inscription :   01/05/2013
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MessageSujet: « Snow White? Ah, I saw that movie. Oh, porn version anyway. » (w/ esben)   « Snow White? Ah, I saw that movie. Oh,  porn version anyway. » (w/ esben) EmptyMar 7 Mai - 19:47



Esben + Sofia


“ Snow White? I saw that movie. The porn version anyway. There was this wicked Stepmother. Woo, she was wicked. ”

Un rayon de soleil perce à travers le rideau du salon. Lentement mon cerveau tente de relier cette image au reste du monde. Si le soleil inonde la pièce à vivre, c'est que le jour s'est levé bien plus tôt que je ne l'aurais pensé. Si la pièce possède trois fenêtres, c'est que je me suis endormie sur mon canapé inconfortable au lieu de m'étendre paisiblement dans le lit flambant neuf qui m'attend dans l'autre pièce et que j'ai passé tout une après-midi à monter en compagnie de Lene. Ah, voilà c'est ça... Lene est partie très tard hier soir. Je l'ai raccompagnée à l'aéroport après un début de soirée arrosée. Une sorte de before en vue de ma future crémaillère à laquelle mon ancienne colocataire ne pourra pas assister. C'est en grognant que je renfonce la tête dans l'accoudoir. C'est vrai que maintenant je suis définitivement toute seule. Lene ne pouvait pas rester plus longtemps à cause de son travail, et je vais rapidement devenir l'ennemi public numéro 1 quand . La rumeur ne fera de moi qu'une bouchée. Je vois déjà les sourcils se froncer sur mon passage, les histoires s'enflammer comme une traînée de poudre. Le retour de l'enfant prodigue, ou plutôt de la fugitive qui est partie sans se retourner et sans décrocher le téléphone pour prévenir que son avion ne s'était pas écrasé.
Un coup d'œil à mon téléphone : 10h05. Ma mort est officiellement programmée. Dès que j'aurais franchi le pas de la porte, je peux compter sur Esben ma tutrice pour me lapider sans délai, elle qui déteste tant les personnes en retard. Tandis que je rassemble péniblement mes affaires dans mon sac, j'essaye de me figurer quelle idée saugrenue est venue hanter la personne qui nous a mis en binôme. Je ne l'ai rencontrée que quelques fois et la plupart du temps encore en état de choc devant l'ampleur des nouvelles qu'elles m'annonçaient mais pas besoin de beaucoup plus pour comprendre que je suis aux antipodes de son mode de fonctionnement. Esben est soignée, précise, rapide, stricte et bosseuse comme personne tandis que je me contente de traîner autour d'elle en fumant des cigarette, avec un mal fou à tenir des propos suivis et cohérents autour d'un sujet de conversation défini par avance. Je n'ai pas vraiment l'âme d'une femme d'action quoi que ma tutrice semble déjà plus détendue lorsque nos rencontres ne précèdent pas directement ses horaires de travail ou autres réunions importantes.

Dans la rue, le froid danois fouette mon visage. Lentement, je tente de me repérer. Ma mémoire me joue des tours. Certaines rues sont bien plus grandes que je ne le pensais, des dizaines de magasins me sont étrangers. De même que le gens dans la rue ne me disent rien, moi qui connaissais tous les gamins du quartier il y a à peine cinq ans. J'accélère le pas, pas vraiment pour rejoindre Esben plus rapidement, mais surtout pour faire taire tous ses souvenirs qui se cognent dans mon esprit en tentant de reprendre leurs places initiales. Sans doute me faudra-t-il du temps avant d'accepter d'être étrangère à mon propre foyer. J'ai toujours vanté mes origines, mais un simple coup d'œil autour de moi suffit à me rappeler non, je ne suis pas chez moi ici. Le temps efface les souvenirs et les jolies images qui me hantaient à Copenhague ne sont en fait que quelques cartes postales d'une vie qui ne m'appartient plus.
C'est à bout de souffle que j'aperçois enfin le petit café dans lequel nous avions rendez-vous. Seulement trois rues à parcourir au petit trot et me voilà déjà hors d'haleine, en espérant ne pas avoir à mener de combats endiablées pour le compte des protecteurs... Esben est déjà là, assise en vitrine de ce café rétro-chic, un rayon de soleil sur ses cheveux blonds la rendant encore plus puissante. Je pousse la porte du café dans un tintement de grelots et adresse un sourire amical à la serveuse et aux rares clients qui traînent encore autour de leurs petits déjeuners à cette heure avancée de la matinée. Je commande rapidement un café avant de rejoindre ma tutrice. « Désolée maman-protectrice! » Un grand sourire niais sur mon visage tandis que je saute sur ma chaise pour rejoindre Esben. Un vague coup d'œil à son visage me fait comprendre que je vais passer un sale quart d'heure pour avoir osé la faire poireauter si long temps. Mon sourire le plus aguicheur ne suffit pas à faire fondre le bloc de glace qui a figé son visage J'imagine qu'elle est restée bloquée dans cette position sans doute depuis 10h01 quand elle a compris que je serais en retard, voilà donc un long moment qu'elle n'a pas du bouger, ne serait-ce que pour cligner des yeux. Cette pensée me fait sourire, mais je plonge mon visage donc mon sac en cherchant mes affaires pour le " cours " afin qu'elle ne se vexe pas encore un peu plus. « Alors on apprend quoi aujourd'hui petit rayon de soleil ? » Ok j'avoue, j'aime bien quand elle se vexe en fait.

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Esben Solberg
KEEP IT COMING everything that kills me makes me feel alive.
Esben Solberg

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MessageSujet: Re: « Snow White? Ah, I saw that movie. Oh, porn version anyway. » (w/ esben)   « Snow White? Ah, I saw that movie. Oh,  porn version anyway. » (w/ esben) EmptyMar 7 Mai - 22:08

Exceptionnellement, Esben avait négocié une journée de congé… Et, malheureusement, elle devait la passer en compagnie d'une autre protectrice, Sofia. La jeune femme n'avait rien contre la journaliste mais elle ne pouvait pas s'empêcher d'avoir un pincement au cœur à chaque fois qu'elle la voyait, comme à chaque fois qu'elle avait le malheur de croiser un autre protecteur d'ailleurs. Par chance, Sofia faisait partie de sa brigade, ce qui lui épargnerait les commentaires désobligeants que d'autres gardiens des contes se seraient fait un plaisir de faire, lui rappelant que la brigade dont elle avait parti avait — soit disant — permis aux sorcières de s'échapper de leur monde en lançant cette fichue malédiction.
Toujours est-il que pour éviter une rencontre fortuite avec l'un d'eux, Esben avait préféré opter pour un lieu neutre… Seulement, elle ne pouvait pas se permettre non plus de s'éloigner du quartier général au cas où il leur faudrait, dans le cadre de la leçon, consulter les ouvrages dont les protecteurs avaient la possession. Le petit café rétro-chic, à deux pas du cinéma, lui avait donc parut idéal. Aussi, la vieille, elle y avait donné rendez-vous à son apprentie à dix heures pétantes.
Bien entendu à l'heure, Esben fut rapidement frappée par l'idée que ce ne serait pas le cas de Sofia. Agacée, elle maudit une nouvelle fois son chef de brigade, lui qui avait eu la bonne idée de lui confier l'apprentissage d'une protectrice en devenir alors qu'elle-même était loin d'être un modèle sur ce point là… Mais surtout, elle avait d'autres choses bien plus importantes à faire, comme essayer de faire démissionner l'actuel gérant du country club sans pour autant se faire licencier. Peut-être qu'au final, ses supérieurs avaient considéré qu'il s'agissait de sa punition pour oser faire partie de la brigade du rubis. Quoi qu'il en soit, il lui avait été impossible de refuser et maintenant, elle se retrouvait à attendre une jeune fille qui ne donnait pas la peine de pointer le bout de son nez à l'heure. Elle lui avait gentiment accordé cinq minutes de retard, à cause du trafic…

Mais cela faisait exactement trente-sept minutes et dix-neuf secondes — et cinq cafés — qu'Esben patientait quand Sofia franchit enfin la porte. Aussitôt, le sourire poli qu'elle avait conservé pour ne pas effrayer la serveuse s'effaca, remplacé par une expression sévère et un regard noir. Tapotant sur la fine montre qu'elle portait au poignet comme pour souligner le temps précieux qu'elle venait de lui faire perdre, elle accueillit Sofia.
« Maman-protectrice » ? « Petit rayon de soleil » ? Sofia ne faisait qu'aggraver son cas. “ On va se passer des petits noms si tu veux bien. ” Au ton qu'elle venait d'adopter, il était clair qu'elle ne lui laissait pas vraiment le choix. “ Je te rappelle que je suis ta supérieure. ” Elle pouvait parler, elle qui n'avait jamais considéré ne serait-ce que son chef de brigade comme tel. “ Et on pourrait savoir pourquoi tu es en retard ? ” Sofia avait intérêt d'avoir une bonne excuse. Un simple « le conducteur du bus faisait grève » ou « j'étais à l’hôpital, un ami à moi s'est fait renverser » ne suffirait pas. Sans même donner à Sofia le temps de répondre, elle balaya la question d'un geste de la main. Inutile que que la journaliste se creuse les méninges pour trouver un faux motif. A la tête qu'elle tirait, Esben pouvait facilement deviner qu'elle avait passé une nuit… mouvementée, ou tout au moins, bien arrosée.
“ Peu importe, tache que ça ne se reproduise plus. Quant à la leçon du jour ? Tu vas adorer. ” Un sourire narquois apparut au coin de ses lèvres. “ L'art de la restauration des livres anciens. ” Il n'y avait pas pire pour dégouter un apprenti et Esben parlait en connaissance de cause. La plupart des protecteurs se laissait dès leur premier séchage de document inondé… quand on ne les avait pas achevés avant par le récit de l'histoire du papier. Aussi, pour punir Sofia, elle avait décidé, au dernier moment, de changer de sujet. Seulement, incapable de se souvenir de la grande majorité des choses qu'on lui avait rabaché lorsqu'elle était elle-même à l'essai, elle s'arma de son téléphone portable, recherchant les informations qu'elle devrait transmettre à Sofia.
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Sofia Lindberg
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Sofia Lindberg

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MessageSujet: Re: « Snow White? Ah, I saw that movie. Oh, porn version anyway. » (w/ esben)   « Snow White? Ah, I saw that movie. Oh,  porn version anyway. » (w/ esben) EmptyMer 8 Mai - 0:09




“ Snow White? I saw that movie. The porn version anyway. There was this wicked Stepmother. Woo, she was wicked. ”

Je sors rapidement quelques affaires de mon sac. Mon ordinateur pour faire semblant de prendre des notes tandis qu'elle fera semblant de me faire un cours cohérent. Un paquet de cigarette pour les nombreuses pauses qui s'annoncent. Mon café arrive rapidement pendant qu'Esben s'énerve toute seule à propos des surnoms et de mon retard. J'ouvre plusieurs fois la bouche pour faire une remarque mais elle me devance à chaque fois. Je me contente donc de l'écouter patiemment, me contentant de faire la moue alors qu'elle m'annonce le programme de la matinée. Je laisse passer quelques secondes le temps d'ouvrir un logiciel de traitement de texte. Comme à l'habitude, je prends mon temps avec Esben. Pas vraiment pour la contrarier, plutôt pour lui montrer que je ne me laisserais pas gagner par sa folie de la vitesse et sa mauvaise humeur du moment. Je sais qu'elle peut être tellement plus drôle.
« C'est bon t'as fini de râler ? Non parce que déjà je voudrais juste te faire remarquer que je t'ai vue avec des chouchous roses dans les cheveux et des caleçons à poids au primaire. J'étais aussi là quand tu voulais à tout prix aller au concert des Backstreet Boys. Difficile d'effacer cette terrible image de ma mémoire. » On a tendance à l'oublier mais c'est vrai qu'on a été à l'école ensemble. Même sans avoir été les meilleures amies du monde puisqu'Esben s'intéressait à ses études autant que moi aux garçons, j'ai tout de même vu blondie grandir et traverser toutes les phases ingrates de l'adolescence. La serveuse apporte le café alors que je prends ma respiration. « Bon alors déjà, j'ai une excellente excuse pour être en retard : mon réveil est dans un carton. » Je lui lance un nouveau grand sourire, sans la connaître par cœur je peux prévoir exactement le rapprochement de ses sourcils, l'intonation de son soupir et le pincement de ses lèvres. Esben désaprouve toutes mes petites blagues, de même que mes petits surnoms. En fait, je pense qu'elle me désaprouve dans ma globalité. Je ne sais pas vraiment pourquoi je continue de l'apprécier. Peut-être me rappelle-t-elle tout ce que je ne suis pas et que je pourrais potentiellement être quand je serais grande et sérieuse ? Enfin, ce que je devrais déjà être théoriquement. Elle ne répond pas, ça m'aurait étonnée aussi. Elle ne rentre jamais dans mon jeu, toujours plus intelligente et mature que moi... sauf quand il s'agit de jouer à qui est-ce avec les personnages de contes et les habitants d'Odense. À ce jeu là, il n'y en a aucune pour rattraper l'autre ! « Oh ça va, t'énerves pas comme ça. Je suis désolée, ça te va ? Je suis prête à subir le cours le plus pourri de toute l'univers juste pour me faire pardonner. » Je bats des paupières les mains sur le clavier, comme un pilote prêt à faire rugir le moteur au top départ. Je reste comme ça un long moment, je n'obtiens ni un sourire, ni une remarque désobligeante. Quelque chose cloche dans cette histoire. Ce n'est qu'en tournant lentement la tête que j'aperçois ma prof du dimanche en train de trifouiller son téléphone. « Tu rigoles là ? » J'aimerais me retenir de pouffer de rire, mais c'est difficile. Esben est officiellement la pire prof de l'univers. Elle déteste ce boulot et en plus elle est à peine plus avancée que moi. Je crois qu'Andreas est vraiment sans cœur enfin de compte pour lui infliger tout ça... « T'as besoin d'anti-sèches pour faire tes cours ? Vive la prof! T'es sur que le type qui t'as donné ton exam était pas bourré ? » Je croise alors les bras en arquant un sourcil, en faisant semblant d'attendre. Je savais bien que je n'aurais pas le droit à un cours complètement rasoir, mais surtout à une longue conversation avec ma nouvelle tutrice qui finirait sans doute par une pause petits gâteaux plus longue que le cours lui-même. Je tente de retenir l'air de la chanson de ses idoles qui trotte désormais dans ma tête. « Tu veux que je cherche sur internet ? Ça ira plus vite peut-être ? » Impossible finalement de ne pas craquer. C'est malgré moi que je me sens fredonner la chanson: « But without you all I’m going to be is... in-com-pleeeete »

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