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C'est officiellement l'été à Odense! Le soleil brille fort, il fait 21° et c'est le moment de sortir votre bateau
pour faire bronzer cette peau blanche! :loove:
Avez-vous pensez à dire bonjour au flood aujourd'hui? :hehe:
Aussi, n'oubliez pas les mini-intrigues vont bientôt se conclure! Aussi, la fête des bateaux/notre premier topic commun est toujours en cours!
Venez y faire un tour :bg:
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 « and in that moment, i swear we were infinite. » (w/ solvej)

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Sofia Lindberg
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Sofia Lindberg

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MessageSujet: « and in that moment, i swear we were infinite. » (w/ solvej)   « and in that moment, i swear we were infinite. » (w/ solvej) EmptyMar 7 Mai - 22:29



Solvej + Sofia


“ And in that moment, I swear we were infinite. ”

Je traîne dans l'appartement. Les cents pas comme un lion en cage. Sauf que je ne suis pas un lion, plutôt une minuscule sourire effrayée à l'idée de mettre un pied dehors. Je m'approche de la fenêtre de temps à autre pour voir le soleil en train de coucher, les gens si petits en bas dans la rue. Même là, je ne me sens pas en sécurité. Ces gens, si petits soient-ils sont des fantômes. Étranges fantômes de chair de mon passé. Quelqu'un pourrait m'apercevoir, n'importe qui. Pourquoi pas cette vieille dame qui traînait tout le temps dans le quartier et qui faisait peur aux petits enfants ? Elle pourrait me voir et adieu. Adieu la paix, bonjour la colère, les yeux pleins de foudres des fantômes sur mon passage. Elle réveillerait toute la haine des mes anciens amis, elle briserait le petit cœur de Lejla une fois de plus. Mon cœur manque encore un battement à cette idée tandis que la culpabilité ronge mon esprit. À mesure que les jours passent, elle gagne en puissance. Elle se nourrit de la distance et du temps qui passe. Pour ne pas la laisser gagner je me plonge dans mes travaux pour le journal. Quelques articles en cours qui doivent être approfondis. Je presse le bouton de l'ordinateur en préparant un café. Il est tard mais je travaille mieux la nuit. En m'asseyant dans la bureau, j'ai presque réussi à calmer Culpabilité, bercée par le ronronnement de la cafetière. C'est face à mon écran que je réalise que je n'ai toujours pas internet. Soupirs, retour en force de Culpabilité. Et en plus je suis une idiote.
C'est en faisant défiler les noms dans mon répertoire que me viens une idée. Entre deux contacts de Copenhague et quelques amis fantômes d'Odense, le joli nom de Solvej Hibsen s'affiche sur mon écran. Je ne réfléchis pas deux fois avant de lui adresser un message rapide : « 21h au pub irlandais ? Soirée whisky et touristes britanniques sexy ? » Je n'attends pas la réponse pour me préparer, la négative n'est même pas une hypothèse à envisager. J'éventre quelques cartons à la recherche d'une robe et de ma veste en cuir favorite. Quelques objets s'écrasent au fond des paquets mal agencés. Je jette beaucoup de vêtements par terre sans faire attention. L'appartement ressemble à un véritable champ de bataille à la fin de ma petite chasse. Le téléphone vibre quelque part entre les coussins et les pulls en boule. Il me faut quelque minute pour mettre la main dessus « Ok, on se voit là-bas! » Je m'autorise enfin un sourire. Ils se font rare ses temps-ci, la plupart du temps j'essaie de les cacher. Comme si je n'étais pas digne de pouvoir les afficher aux fantômes.

Il fait nuit sur la ville désormais. C'est rassurant, je marche à couvert. À couvert du ciel noir. Sans avoir besoin de compter mes pas, de frôler les murs. Mes longs cheveux noirs encadrant mon visage me cachent encore un peu plus. Il me suffit de baisser la tête pour être plongée dans une cascade ébène bien opaque. Ainsi protégée, j'avance plus libre de mes mouvements.
Le taxi me dépose devant le pub. Je suis un peu en avance, ce qui ne me ressemble pas. La musique est très forte, un groupe joue au fond de la salle. Je me fraye un chemin tant bien que mal jusqu'au bar, puis jusqu'à une table sur le côté près de la scène. De là je suis maître de la situation, jetant mon regard dans tous les coins du bars. Quelques souvenirs flottent dans l'atmosphère moite. Quelques soirées inoubliables que j'ai pourtant à moitié oubliées avec le temps. Quelques baisers volés au pied de la scène. Quelques mensonges au barman à propos de mon âge. Sans céder à la mélancolie, je laisse les souvenirs s'étirer, se déployer sous mes yeux. Je cherche à recréer l'atmosphère, capter les émotions qui me traversaient à l'époque. La joie, les sourires en coins. J'aime l'idée que le temps n'a pas passé ici, que rien n'a vraiment changé. Le même genre de musiques, les mêmes serveurs adorables à l'accent irlandais. C'est alors que j'aperçois sa petite tête brune émerger du fond de la salle. Rapidement je lui fais signe de la même en me levant de mon tabouret pour qu'elle me reconnaisse au milieu de tous ses gens. « Solvej! Viens par là miss! C'est ici le whisky! » Sourires à l'autre bout de la salle. Je la connais à peine mais la voir me fait le plus grand bien. Elle est d'ici mais me rappelle étrangement Copenhague et nos soirées endiablées dans les meilleurs bars de la ville. Toujours prête pour une fête, je peux enfin être moi-même avec elle qui n'attend rien d'autre que moi qu'une tournée de shots.
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Solvej Hibsen
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MessageSujet: Re: « and in that moment, i swear we were infinite. » (w/ solvej)   « and in that moment, i swear we were infinite. » (w/ solvej) EmptyMer 8 Mai - 11:26

Solvej erre chez elle. Elle est adossée contre sa fenêtre qui donne sur le canal, une clope au bec. Elle écoute du rap en fond sonore, elle ferme les yeux et accepte la douce brise sur son visage. Il était environ seize heures de l’aprèm, le café se faisait et on pouvait en attendre le bruit par dessus la musique. Elle venait à peine de se réveiller, ayant fini le boulot vers quatre heures du mat. Elle avait des études à faire pour son cours de toxicologie et ça lui passait carrément au-dessus de sa raison. Quand Solvej passa sa tête à travers la fenêtre, elle savait qu’il n’y avait rien à faire aujourd’hui, à part ne rien faire. A la fin de sa cigarette, elle commença à ranger rapidement son dix mètres carres. Ce fut rapide, la jeune fille n’avait pas beaucoup d’affaires. L’envie de sortir, d’oublier son quotidien lui prit. Elle ne voulait plus penser à Sigmund, elle ne voulait plus penser à Caja, elle ne voulait plus penser à l'université. Dans les yeux de Solvej, on pouvait voir un rêve. Le rêve de s'échapper, juste pour aujourd’hui. Oublier tout le reste, s’offrir quelques moments de répit. Sentir sa peau prendre l’air, sentir ses doits bouger dans le vent, ses cheveux être libres; son corps être autonome de toute contrainte. La jeune fille se sentait enfin prête à s'évader.

Elle prit son téléphone et proposa à sa nouvelle amie, Sofia, de la rejoindre au pub. Elle aimait bien Sofia, parce qu’elle était une sorte d'échappatoire. Une nouvelle tête, une bouffée d’air frais. C'était quelque chose de nouveau, de beau. La jolie Solvej ne se maquilla pas, elle ne se maquillait jamais. Elle chercha la boite de ses pourboires perdue dans l’appart. Oui, en effet, même si Solvej n’a pas une seule thune, elle arrive à perdre le peu d’argent qu’elle a. Elle mit les sous dans un porte monnaie, et sortait finalement de son appartement. Ce qu’elle aimait sortir et faire face au canal. C'était le plaisir de ses journées, la beauté du pays. Elle fit un long trajet de bus pour arriver jusqu’au pub irlandais, mais ça en valait carrément le coup. A travers la vitre, elle voyait son amie l’attendre, la brunette se précipita en sa rencontre. -Solvej! Viens par là la miss! C’est ici le whisky! Solvej sourit, et se dirigea vers son amie. La jeune fille appréciait la musique qui passait -bien que peut-être un peu trop forte, et prennait place sur la banquette. -Ah du whisky, exactement ce qui manquait! Elle fit signe au serveur de lui en amener un verre. -Ah c’que ça me fait plaisir de te voir Sofia. Solvej arborait son sourire en coin, et pencha légèrement sa tête sur la droite. Elle voyait en Sofia une liberté qui n’avait jamais semblée être possible. Elle avait quelque chose qui la rendait si humaine, que c’en est beau, magnifique même. Sofia, c’était une boule de joie dans les yeux de Solvej, une énergie positive inépuisable. Elle gardait cette force que la brunette admirait. Les yeux bleus de Sofia brillaient d'émancipation, elle était affranchie de toute connerie. -Ca fait une semaine qu’on s’est pas vues. Dis-moi tout ma belle, qu’est-ce que j’ai manqué? Cette semaine avait été plus monotone pour Solvej: ça se limitait entre des aller retours chez Momo et l'université; elle avait attendu les histoires délurées de Sofia avec impatience.
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Sofia Lindberg
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MessageSujet: Re: « and in that moment, i swear we were infinite. » (w/ solvej)   « and in that moment, i swear we were infinite. » (w/ solvej) EmptyMer 8 Mai - 15:09

rosybrown + steelblue



Solvej + Sofia


“ And in that moment, I swear we were infinite. ”

C'est avec une large sourire que j'accueille Solvej à la table. « Eh, moi aussi ça me fait plaisir, ça faisait trop longtemps presque! Comment tu vas ma belle ? » Je laisse passer quelques secondes avant de répondre à mon amie. Les yeux fermés et les doigts refermés sur mon verre, je laisse la musique m'envahir un instant, m'envelopper dans son cocon. L'ambiance tamisée du pub nous protège en même temps qu'elle nous révèle. Je m'accroche à l'idée plaisante qu'ici nous sommes à l’abri du reste du monde et du temps qui s'emballe toujours un peu plus vite. En même temps à l'intérieur de cette bulle, nous ne sommes à porté de tous les dangers que réserve la nuit. Un regard un assassin, un sourire dangereusement séduisant, ou la tentation de ce verre de trop que nous offrira l'inconnu du coin de la salle. Les soirées possèdent leur propre régime de danger. Un danger enfermé dans une bulle terrible et magnifique. Deux filles seules dans un bar ne resteront pas longtemps sans attirer l'attention j'imagine. Surtout avec des verres déjà presque vides. C'est aussi ça que j'apprécie chez Solvej, sa simplicité et sa douceur un peu écorchée, prête à se glisser dans les rôles plus drôles, à descendre les verres les plus grands juste pour un sourire.

En me penchant vers Solvej, je hausse le ton pour qu'elle m'entende. Ma voix est un peu éraillée, comme à chaque fois que je sors de l'habitacle surchauffé de mon appartement. Dans une autre vie j'aurais pu m'amuser de cette particularité digne des pires rock star, mais la plupart du temps je me contente de trouver ça ennuyant et d'essuyer les blagues sur les lendemains de soirées difficiles. D'ailleurs, demain je n'aurais sûrement plus de voix, ça sera une histoire de plus à raconter pendant la pause café du journal. « Oh tu sais, pas grand chose. Mon amie de Copenhague est repartie il y a deux jours donc maintenant je suis toute seule chez moi. J'attends que les cartons se déballent tout seuls et que les meubles se rangent aussi... » Rires. « Autant dire que mon appartement est un vrai champ de bataille! » Derrière mon sourire le plus amical, je cache la peur bénigne de sortir en plein jour, la façon dont je vois les fantômes défiler en bas de ma fenêtre. La jeune femme n'a pas vraiment besoin de connaître tous ses détails pour une soirée arrosée à l'ambiance plutôt festive. Nos quelques soirées déboires se déroulent plutôt dans un autre cadre, un bar moins sympa ou carrément dehors à même la bouteilles. Ce soir je compte simplement profiter de la soirée en compagnie de Solvej, prête à lui raconter quelques anecdotes croustillantes de ma vie étudiante à Copenhague ou des soirées un peu folles que j'ai pu vivre avant de quitter Odense. Ce ne sera pas un récit mélancolique pleurnichard, mais plutôt le prologue un peu comique de notre soirée que je voudrais parfaite et rempli de mille faux pas comme je sais les faire. Des faux pas qui sont autant de maladresses et de petits risques que j'aime prendre en compagnie de Solvej, comme boire beaucoup trop sans aucune raison, rejoindre le groupe sur la petite scène et se dandiner avec le guitariste le plus craquant. « Prête à finir la soirée debout sur les tables? » En un sourire charmeur, je lance mon bras à la recherche d'un autre serveur pour nous apporter deux verres corsés.
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Solvej Hibsen
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Solvej Hibsen

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MessageSujet: Re: « and in that moment, i swear we were infinite. » (w/ solvej)   « and in that moment, i swear we were infinite. » (w/ solvej) EmptyJeu 16 Mai - 10:17

Spoiler:


-Eh, moi aussi ça me fait plaisir, ça faisait trop longtemps presque! Comment tu vas ma belle? Solvej baisse sa tête comme par réflexe, avec un petit sourire déposé délicatement sur le coin de ses douces lèvres roses. Ses mains se mêlent dans ses cheveux, sa nuque se tortille. On lui a souvent posé la question, mais elle n’a jamais vraiment su quoi y répondre. C'est comme une question piège. D’ailleurs, la belle brune a remarqué qu’il a toujours été plus facile d’acquiescer un sourire après cette question. Cela suffit aux gens en général, ils demandent rarement des détails. Et puis, il n'est pas dans l’ordre du jour de se morfondre. Non, aujourd’hui c'est à propos de rêve, de beauté, et de se perdre dans l’oubli. Solvej arrêtant de tortiller ses cheveux, relève sa tête vers son amie en arborant un magnifique sourire. Elle saute la question en affichant un regard heureux. Elle attrape sa bière et la finit d’un coup; le liquide sucré orangeâtre disparu dans le corps frêle de la brunette. Ce soir, ça n’allait pas être à propos de combien elle avait dépensé, parce que pour une fois dans sa vie, elle a envie d’agir selon les envies. L’argent, elle verrait ça plus tard. Elle était trop habituée à économiser pour observer le beau coté des choses, le coté rigolo. Et, Sofia c'était la fille avec qui elle pouvait être exactement ce qu’elle voulait. Sofia n’avait pas ce regard jugeant comme d’autres, et pour ça elle avait conquis l'amitié de Solvej depuis quelques semaines déjà.

La jolie Sofia prend la parole d’une voix légèrement écorchée par l’alcool: -Oh tu sais, pas grand chose. Mon amie de Copenhague est repartie il y a deux jours donc maintenant je suis toute seule chez moi. J’attends que les cartons se déballent tout seul et que les meubles se rangent aussi... Elle lâche un léger rire cristallin avant de rajouter: -Autant dire que mon appartement est un vrai champ de bataille! Solvej rit à son tour. Elle n’a jamais vraiment déménagé et elle n’a jamais rencontré ce problème. Toute sa vie, ça a été Odense qu’elle avait vu. Elle commençait à rêver de Copenhague et des grandes villes Européennes désormais, mais tout ça avec l’odeur amer d’un rêve lointain. -Appelle-moi dans la semaine, je serais ravie de t’aider. J’l’ai jamais fait, s’installer quelque part, j’ai toujours pris ce qu’on m’a donné; mais je me ferais une joie d’essayer avec toi! Les longs cheveux bruns de Solvej virevoltent dans l’air sucré du pub irlandais. La musique s'imprègne dans son corps, ses doigts fins commencent à taper le rythme doux du vieux rock 90s qui passe -comment dire, toujours? dans ce pub. L’effet de l’alcool commence à monter doucement dans le système de la fille frêle. Elle n’en a pas peur, et attend d’embraser cet état de toute force. Elle souhaite oublier tous ses soucis, les effacer et les faire disparaître même. Ce qu’elle veut, c'est un recommencement. -Prête à finir la soirée debout sur les tables? Sofia étale son plus beau sourire, Solvej y répond avec un égalant la beauté du premier. -Toujours tu l’sais bien. Elle fait signe au serveur qui arrive sous peu -après tout, on ne fait pas attendre les dames. Sofia commande deux shots de tequila, avant que Solvej demande à tripler ce chiffre. Quand elle joue, elle aime bien jouer gros la fillette. C’est quelque chose que Sigmund lui a appris après tout et elle aime cette idée: quand on y va, on y va à fond ou on y va pas du tout. Les verres arrivent sur la table avec le citron et le sel. Solvej ressemble à une gosse qui reçoit une poupée de princesse pour la première fois. Elle sait qu’elle passe probablement pour la campagnarde vis-à-vis de Sofia, mais c’est une amie qui ne juge pas alors Solvej n’y prête pas attention. Elle regarde sa voisine en trinquant son petit shot -Go to Mexico, c’est maintenant ou jamais! L’alcool la rend deja assez joyeuse: elle n'arrête pas de faire des blagues de merde et de sourire pour un rien.
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Sofia Lindberg
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MessageSujet: Re: « and in that moment, i swear we were infinite. » (w/ solvej)   « and in that moment, i swear we were infinite. » (w/ solvej) EmptyMer 22 Mai - 18:42



Solvej + Sofia


“ And in that moment, I swear we were infinite. ”

Je regarde Solvej en silence, du coin de l'œil, sourire aux lèvres. Elle a ce petit côté écorché, blessé. Ce sourire un peu vide, le regard un peu usé de ceux qui ont passé quelques heures noires, à l'ombre des sourires et de la vie facile. Égoïstement, j'aurais aimé avoir aussi ce côté. L'épaisseur de mystère pour ajouter à mes parures, et les délicates cicatrices laissées par la vie aussi. C'est stupide j'imagine, je suis plutôt heureuse comme ça. La vie m'a aussi réservé mon lot de journées merdiques, alors peut-être que je ne suis simplement pas faite pour ça et Solvej porte ce costume beaucoup mieux que je n'aurais pu le faire. « Oh t'es adorable! Merci. Et comme ça on testera la résistance sonore des voisins et la qualité des glaçons du congélateur. » Ou autrement dit, on se fera un petite fête privée comme je les aime bien. Je perçois au passage le petit regard de Solvej, j'imagine que c'est un message qui veut dire qu'elle aimerait elle aussi se poser dans son cocon. Ou peut-être déménager, mettre les voiles pour le trouver ailleurs son cocon. J'avoue que si on m'avait dit à quinze ans que je reviendrais m'installer et bosser à Odense, j'aurais éclaté de rire avant de déguerpir en courant. Pas que la ville soit désagréable ou que je n'aime pas les gens ici, au contraire. Mais plutôt que mon envie de voir le monde et de partir sans me retourner à toujours grandi en moins, depuis gamine. Je n'aurais pas accepté de sacrifier cette liberté peu importe la raison. Aujourd'hui c'est à reculons que je reviens, avec la vague impression que c'est ce qu'il y a de mieux à faire, que c'est une décision mature. Mais je crois que je vois plutôt ça comme un genre de sacrifice ou un paiement en retour des erreurs que j'ai pu faire par le passer. J'aimerais bien dire à Solvej que ce n'est pas si facile de se barrer, qu'elle a quelque chose ici qu'elle ne devrait pas abandonner... mais je n'en sais rien. Je ne la connais pas assez pour la rassurer et je n'ai pas envie d'être raisonnable. Ça n'a jamais été mon point fort. Plutôt le genre de fille qui t'entraînes dans un endroit louche pour acheter de l'herbe sur les conseils d'une vague connaissance ou la fille qui fiche le camp pendant cinq ans sans donner de nouvelles. J'hausse les épaules pour mettre fin au monologue intérieur et débite ma plus belle idée : « Hey la prochaine fois que je monte à Copenhague, je t'embarque dans mes valises tu veux ? Il manque un peu de chair fraiche à cette ville! » Et c'est vrai. J'imagine que j'essaie surtout de conjuguer mes deux vies et de ne pas me faire à l'idée de rester à Odense trop longtemps. Mais peut-être que partir avec Solvej me donnera envie de revenir. Ou peut-être qu'elle me laissera rester sans me faire la leçon comme les autres.

Ma tournée est multipliée par deux. Ça me fait rire. Solvej est parfaite pour décompresser et repousser les limites. Elle ne cherche pas à s'arrêter en cours de route pour faire le point. Elle avance, elle en rajoute. Peut-être même au point d'aller trop loin et de ne plus se souvenir de la soirée demain, mais on s'en fout à vrai dire. Sans réfléchir plus que ça j'attrape le premier verre. Puis le second. Solvej ne s'arrête pas non plus, elle ne risque pas de me laisser gagner à ce jeu là de toute façon. Plus que deux verres à descendre. L'impression que la musique est de plus en plus forte. Et que la pièce est un peu plus étouffante aussi. Elle a pris quelques degrés durant les dernières minutes. Mon amie m'a doublée en un sourire et je m'empresse de la rattraper pour arriver à notre dernier verre. Mon regard bleu dans le sien, la main sur le verre glacé j'ouvre la bouche pour lancer le décompte... La nuit commence maintenant: « Un... deux...trois! Aah! » Je déglutis difficilement, grimaçante mais souriante à la fois. Un joli mélange. Je prends un instant pour admirer le joli tas de shot vidés sur la table. Sourire triomphant. C'est pas une petite tournée qui mangera Sofia! Il me faut quelques instants pour rassembler mes esprits. L'alcool me rend lente (et bien d'autres choses mais là n'est pas la question)... La jambe battant au rythme de la batterie je balaye la salle du regard, en quête d'une quelconque proie ou autre défi. Rien à l'horizon pour le moment, mais mes yeux ne sont pas très perçants après une grosse tournée. J'imagine qu'il faut remonter à la source et ne pas se laisser abattre capitaine! « Tu danses Hibsen ? » Comme à mon habitude je n'attends pas la réponse pour sauter de mon tabouret. La sale habitude de la gamine qui obtient toujours ce qu'elle veut avec un sourire. De toute façon c'est pas comme si Solvej allait bouder pour ça, on s'en fout. Pour ne pas la perdre dans la foule qui s'agglutine près de la scène j'attrape sa main dans la mienne brûlante et me fraye un chemin au milieu des gens, sans la lâcher.


Spoiler:
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Solvej Hibsen
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MessageSujet: Re: « and in that moment, i swear we were infinite. » (w/ solvej)   « and in that moment, i swear we were infinite. » (w/ solvej) EmptyLun 27 Mai - 14:39

Spoiler:

Les verres vides sont posés sur la table, le citron est vidé de son jus et on peut distinguer quelques grains de sel qui sont restés sur la main de Solvej. La jeune fille commence à se sentir pompette et a l’oeil joyeux. Elle sourit à son amie, qui sans qu’elle s’en rende compte, la prenne par la main pour la guider vers la piste de danse. La musique semble devenir plus forte, plus intense. Ses doigts se posent sur le rythme du vieux rock’n’roll typiquement irlandais, doucement, elle s'imprègne de l’ambiance. Elle sourit sans vraiment savoir pourquoi. La soif lui vient, elle veut plus d’alcool ; encore un petit verre. Elle regarde autour d’elle, s'arrête sur Sofia et son envie disparaît pour quelques instants. Elle rayonne de joie, quelle jolie illusion qu'est l'alcool.

Son corps suit la musique dans une parfaite harmonie, Solvej la copie. Elle ferme les yeux et se sent englober. La musique est lourde, elle semble peser dans chacun de ses muscles. Elle résonne. Elle assourdie. La brunette rouvre ses yeux et observe son amie tournoyer, sourire aux lèvres. Solvej rit nerveusement, elle fait signe à son amie. -Viens on va fumer une clope. Avant de sortir, elle s’arrête brièvement au bar. La danse l’a assoiffée, et par peur de s’endormir il fallait refaire un petit plein d’alcool. -Deux vodka cranberry, dit-elle au serveur. Elle se retourna vers la jolie Sofia, ce n’était pas une fumeuse de mémoire. Peut-être l’était-elle un peu alcoolisée. -Ça te dérange pas qu’on sorte fumer? Toujours un peu gênée de forcer les gens à faire comme elle désirait, la jeune fille n’a aucune envie de forcer son amie à quoi que ce soit -bien qu’au final Sofia semble s'en contre fiche, ne s’intéressant qu’à l’alcool sur la table. Les verres amenés sont d’un joli rose, des gros glaçons résident dans le verre accompagnée d’une rondelle de citron. -Tiens, de ma part. La boisson ingurgitée est fraîche, un goût d’été est clairement prononcé. Ça la réveille, elle sourit à nouveau prête à tout. Les deux filles s’avancent vers la zone fumeur, Solvej y allume sa cigarette. -Il y a de la meilleure musique, dans les bars de Copenhague? Parce qu’honnêtement, c’est pas tout hein mais du rock’n’roll des nineties toute la nuit c’est un tout petit peu ahurissant à la fin. On s’y faisait après tout. Des garçons mignons observent les filles de loin. Solvej les a remarqués. -Regarde, le brun là-bas, c’est pas ton style? Elle effleure son épaule légèrement pour indiquer la direction du garçon en question, yeux bleus; veste marine, cheveux rebelles. La jeune fille tire nerveusement sur sa cigarette, réalisant qu’elle passait d’un sujet à l’autre en quelques minutes sans vraiment de connexion. Lorsqu’elle ingurgite un peu d’alcool, c’était souvent ça de toute manière: les sujets s’entre-mêlent, partent et reviennent. M’enfin, Sofia n’a probablement même pas remarqué tout le manège que se fait Solvej dans sa tête, trop occupée par les sourires que le beau garçon n’arrête pas de lui jeter.
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Sofia Lindberg
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MessageSujet: Re: « and in that moment, i swear we were infinite. » (w/ solvej)   « and in that moment, i swear we were infinite. » (w/ solvej) EmptyMer 29 Mai - 17:49



Solvej + Sofia


“ And in that moment, I swear we were infinite. ”

Je ne vois plus rien. L'univers entier est composé de lumières aveuglantes et de musique assourdissante. Je ne vois plus rien. Mes yeux sont fermés en fait. Je n'entends rien non plus, mais mes oreilles sont ouvertes. Pas vrai ? Mes bras bougent avec la musique, je sens les bracelets à mes poignets se cogner sur ma main puis vers mon coude. En cadence. Je sens le cliquetis du métal, ou je l'entends plus tout. Difficile à dire, je ne réfléchis pas. Je sens mes bras qui bougent mais mon corps entier suit la musique. Dans une bulle. Seul le sol, dur et douloureux dans mes talons me rappelle à la réalité. D'ailleurs, il me faut quelques instants avant de réaliser que Solvej me parle. Je me contentais de sentir la chaleur de son corps dansant non loin de moi pour m'assurer qu'elle était toujours avec moi. Sa voix sonne loin, beaucoup trop loin. Derrière la musique. Je n'entends pas très bien. Je capte le mot clope comme à travers le grésillement d'une vieille radio. Mes yeux sont ouverts. Elle a réussi à acheter mon attention rapidement. Je ne me souviens plus depuis quand je fume. Trop longtemps vous diront les gens. J'hausse les épaules pour me répondre. Je fume depuis tellement longtemps maintenant, je n'y fais même plus attention. La plupart du temps la cigarette semble être greffée à ma main, parfois elle apparaît sur le coin de mes lèvres. Un truc que je dois apprendre à contrôler maintenant que j'ai un boulot que je n'ai pas le droit de sortir toutes les trois secondes et encore moins de fumer au bureau.

« Nan vas-y, je te suis. Moi aussi j'en grillerais bien une. » Je suis son corps fluide au milieu de la foule. Je manque de rentrer dans Solvej lorsqu'elle s'arrête au bar. Merde, mes réflexes commencent à baisser de niveau, on dirait que la chaleur, l'alcool, la fatigue et toutes les émotions contradictoires qui traversent mon esprit ces temps-ci ne font pas bon ménage. Je me retrouve avec un verre rose entre les mains. En temps normal, j'aurais grimacé. Rose, berk Mais je crois avoir vaguement entendu ce que contenais les verres et on peut dire que Solvej a touché dans le mille. Quand bien même ça ne serait pas le cas, c'est cool quand même. Je veux dire, le contenu n'a plus d'importance, tant que ça maintient les lumières tourbillonnantes autour de moi et le léger tournis qui m'envahit à chaque pas. Je lui adresse un large sourire pour tout remerciement. On entend déjà pas grand chose, pas la peine de verser dans le surplus de politesse. Enfin, c'est ce que je me dis. Je sais pas pourquoi, je pense à ça. Comme si mon esprit entier était aspiré de pars et d'autres, à droite à gauche. Vers le bar poisseux, par la voix de Solvej m'entraînant plus loin, le bruit de mes talons sur la sol. J'avance machinalement j'imagine puisque je me retrouve dans le coin des fumeurs, mon verre toujours à la main. J'en bois quelques gorgées avant de répondre à la question de mon amie. Paradoxalement, ça m'aide à reprendre mes esprits. Comme si la musique et la chaleur de salle m'atteignait plus que l'alcool. Quelques uns diront que je suis gravement atteinte. Je murmure, la voix éraillée. « Ouais, carrément mieux! Ils ont des DJ plutôt connus un peu partout.. » Je m'arrête avec un sourire. J'imagine que Solvej ne veut pas discuter influences musicales après autant de verres à la minute. À nouveau, j'hausse les épaules signe que je lui en dirais plus lorsqu'on sera vraiment là-bas. Je crois que je commence à développer un tic avec ce truc de secouer les épaules ou la tête à chaque question à laquelle je ne réponds que partiellement. Ça arrive plus que je ne le pense.

Ma tête se tourne lentement du côté des garçons. Sourire aguicheur aux lèvres. Il est fixé celui là, vissé sur mon visage pour chaque soirée à sortir. Sorte de seconde nature. Je ne suis pas tellement une grande dragueuse, la plupart du temps je ne calcule même pas que certains mecs se retournent sur mon passage en boîte, je ne les vois que quand ils arrivent d'un air balourd en me sortant leur petite phrase de drague stupide. S'ils sont mignons, je ferme les yeux sur la stupidité et continue de sourire. Je fais semblant d'attiser le mystère. En vérité, je ne sais jamais quoi leur répliquer, il me faut quelques instants pour rentrer dans leur jeu et me laisser faire. Mais peut-être qu'être accompagnée de Solvej me donnera un peu de courage. Un truc du style, à deux on se complète ou une connerie du genre. « Pas mal du tout. » que je finis par lâcher. Puis, sans réfléchir, j'enchaîne: « Viens on y va. » Je penche la tête vers le groupe de garçons pour éclaircir ma pensée. Mon verre se vide d'une traite. Ma main le pose sur la première table passant par là. J'attrape la main de Solvej et rejoins le groupe. Arrivée près d'eux, je marque un instant d'arrêt. Je ne suis pas encore assez saoule pour arrêter d'être nerveuse, mais je lui suis assez pour avoir osé faire le premier pas alors pas question de se dégonfler. Sans me départir de mon sourire, je balance mes cheveux noirs par dessus mon épaule. Ma main toujours dans la celle de Solvej, innocemment. Comme par écho, je m'entends demander, de cette petite voix cassée. « L'un d'entre vous aurait une cigarette et du feu ? » Un grand blond semble plus réactif que ses potes. Alors que sa main farfouille dans la poche de sa veste en cuir, j'en profite pour les regarder de plus près. L'un entre à les yeux braqués sur Solvej, léger sourire en coin sur le bout des lèvres. J'imagine qu'elle a gagné son ticket pour ce soir. Je manque de lui balancer en riant avant de me rappeler qu'il peut m'entendre si je parle. Je me mords la lèvre. Les deux autres sont bruns aussi, un peu dans le noir. Le blond me tend une cigarette avant que je puisse en voir plus sur les autres. « Je suis Mikkel. » dit-il en allumant son briquet. Il doit appuyer plusieurs fois avant de faire sortir une flamme. Il se tourne vers ses amis en les désignant un à un. « Claes, Dani, Aksel » Je tire rapidement sur ma cigarette et désigne légèrement Solvej « Solvej, Sofia » dis-je rapidement.


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Solvej Hibsen
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Solvej Hibsen

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MessageSujet: Re: « and in that moment, i swear we were infinite. » (w/ solvej)   « and in that moment, i swear we were infinite. » (w/ solvej) EmptyDim 9 Juin - 11:08

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Solvej sirotait son cocktail. Elle semblait obnubilée par les rondelles de citron et les glaçons qui se battaient les dernières gouttes d’alcool dans le verre. Elle tournoyait sa paille dans tous les sens, espérant qu’ils fondraient vite ces glaçons, et que bientôt elle aurait de nouveau quelque chose à boire. La jolie brune sentait ses muscles se crisper, ses yeux picotaient légèrement, son équilibre semblait devenir instable. Elle regardait autour, un sourire scotché sur son visage, l’air d’un rien. Elle avait remarqué des jolis garçons et admirait son amie Sofia. D’ailleurs cette dernière l’attrapa par la main et la guida -voire traîna- jusqu’à l’autre bout de l’espace fumeur. Ses longs doigts étaient protégés par la petite main chaude de son amie. Solvej s’amusait à exercer des pressions, voir si son amie allait sentir l’effet, elle souriait, Sofia répondait, alors ça avait marché. Merde, elle était pompette. Son amie demandait une cigarette, du feu. Les garçons affichaient un sourire, se présentaient un à un. Solvej exprima un sourire en coin, resserrant un peu plus sa main contre celle frêle de Sofia.

La jolie Solvej restait sans mots face à une situation dont elle ne savait pas ce qu’elle voulait. Un garçon en particulier n’arrêtait pas de la fixer, quant aux autres ils étaient ensorcelés par Sofia. Solvej s’en foutait, elle cherchait Sigmund du coin de l’oeil mais il n’était pas là. Démunie de toute réaction logique, elle s’agrippa plus fermement à Sofia. Une envie de rentrer, de se sentir saine et sauve, au chaud, sous la couette avec un film de merde l’avait prise. Ces garçons l’ennuyaient, elle se sentait déchanter. -Vous habitez Odense? demanda-t-elle de sa voix légère. Elle ne se préoccupait pas de leur réponse, même si ils répondirent à l’unanimité qu’ils venaient des environs mais pas d’Odense même. Solvej était dans ses rêveries, elle jetait un oeil à l’intérieur du pub qui était plein à craquer. Cette motivation qui peuplait le lieu n’avait aucun effet sur Solvej. Elle avait été prise d’un désir d’évasion, et elle avait envie de courir dans les rues. Aucune envie de rencontrer des inconnus qui n’avaient comme seul désir d’entrer dans son lit. Les garçons continuaient à parler, mais la jeune fille attrapa le bras de son amie et se dirigea dans un autre endroit, un peu plus à l’écart en disant aux garçons -On va aux toilettes, on revient. Dès lors que les deux jeunes filles étaient un peu à l’écart, elle écrasa sa cigarette. -Je commence à avoir un peu mal à la tête Sofia. L’enivrement intérieur s’était dissipé et l’enjaillement disparu -en tout cas, du côté de la brunette. -Tu veux rester encore un peu? Malgré sa non-motivation, la jeune fille avait toujours dans la tête de s’amuser avec son amie. Elle avait besoin de quelque chose qui allait la relancer, la remotiver. Elle regardait avidement dans les yeux de Sofia, comme si elle attendait une approbation, ou simplement une idée. Elle reposait totalement sur la jeune fille. Solvej souriait, fatiguée.
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