Hedwig a toujours été une petite fille spéciale dans son propre sens du terme. Est venue l'adolescence, son attrait pour les drogues n'était pas vraiment une surprise d'un point de vue omniscient. Elle était en hallucination la plupart du temps, prenait ce qu'elle trouvait ce qu'on lui donnait. Son petit ami, Erling, était une des ses sources d'approvisionnement. En effet le jeune homme avait accès aux réserves de médicaments hallucinogènes ou n'importe quel narcotique vraiment, par le biais de sa mère. Tandis que ses demi frères et sœurs avaient, dans son esprit, l'intention ferme de la blesser; son meilleur ami lui, était une part du délire. Pas un pour rattraper l'autre. Il a fallut un certain temps pour qu'enfin l'on se rende compte de l'état aggravant de la jeune fille, de ses excès. Et ce fût durant ses cours que son professeur de philosophie l'entendit hurler alors qu'elle s'était assoupie. Cherchant à bien faire, l'homme lui conseilla fortement de se diriger vers un établissement spécialisé pour l'aider à vaincre son addiction et ce monde qu'elle s'était inventée, remplis de démons prenant la forme de son entourage et la détruisant petit à petit.
Désormais, elle est internée dans un centre psychiatrique sévère et plutôt ambiguë en vu des façons de faire de la directrice. Elle passe un an entre les quatre murs d'une cellule et dans ce couloir glauque, les ponts coupés de tout contact extérieur - à un point très extrême. Mais alors qu'elle sort de son isolement, pleine de valeurs importantes et primordiales quant au bon fonctionnement de sa thérapie, elle retrouve les fantômes de son passé, son entourage déformé par la drogue, qui ont laissé des marques indélébiles en elle. Hedwig en résulte perdue, sous le choc, elle pensait les avoir oublié, mais les voilà plus réels que jamais, alors que la drogue n'est pas là pour lui recréer un monde. Sa thérapie et ses nouvelles valeurs s’effondrent, reste à savoir si elle se laissera emporter par son propre chaos.
Objet conservé depuis l'autre monde : un col claudine amovible.

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De son enfance, le jeune homme a gardé cette manie de tout idéaliser, de s'inventer une réalité, de la forger de ses mains habiles. Il a toujours eu ce sourire malicieux et ce côté manipulateur. Ses études de droit reflètent parfaitement cet aspect de sa personnalité dont il n'hésite pas à se vanter. Le poste de sa mère à l’hôpital psychiatrique lui a été, dès le début de son adolescence, profitable. Hedvig et lui, fous (et) amoureux se délectaient de la facilité qu'il avait pour se procurer quelconques drogues en ne faisant que les yeux doux à l'une des infirmières chargée de garder les étagères blindées de pilules. Le jeune homme ne mesurant pas l'impact de ses actes sur certaines personnes de son entourage (en particulier sa petite amie) se plait de l'attention qu'on lui porte grâce à son nouveau statut de dealer.
Erling est un jeune homme très intelligent, si bien que parfois, sa logique échappe aux plus érudits et évidemment, la plupart de ses amis. Sa bonne mémoire lui a toujours été d'une précieuse aide et l'atout principal de son mode de raisonnement pour le moins singulier.
Objet conservé depuis l'autre monde : une montre à gousset qu'il a tendance à oublier de remonter pour la garder à l'heure.

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Lisbet est le symbole même de la force unique des femmes. Stricte et foudroyante, elle dirige d'une main ferme l’hôpital psychiatrique d'Odense. Elle a élevé son enfant unique seule (utilisé son père dans l'unique espoir de tomber enceinte sans pour autant éprouver le moindre sentiment à son égard) et Erling a toujours rendu fière sa mère. Autrefois pauvre, elle a déménagé à Odense à l'approche de la naissance du petit, rassemblant ses dernières possessions pour pouvoir se loger. Des années plus tard, Lisbet a su remonter la pente, oubliant rapidement une vie dont elle ne parle plus.
Entre sa manie à se laisser violemment submerger par ses émotions et les manières peu orthodoxes qu'elle utilise pour soigner ses patients (lobotomies, électrochocs), cette femme est hantée par de vieux secrets et une folie intérieure. De l'extérieur, elle semble être une femme froide et peu attrayante malgré son joli physique. Dans l’hôpital, elle compte beaucoup sur ses employés qui la font le plus souvent se sentir supérieure et idolâtrée. Elle a aussi tendance à s'attendrir devant la flatterie.
Objet conservé depuis l'autre monde : la reine de cœur d'un jeu de cartes dont elle n'a jamais retrouvé le reste.

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Désormais professeur de philosophie danois, Magnus était autrefois un sorcier du monde des contes de fée. Déjà conscient des problèmes de son monde, il a mis ses consœurs sorcières en garde : Bien évidemment, leur volonté de changer les choses était légitime (il était évident qu'on leur assignait le mauvais rôle) mais ce n'était pas une raison pour entraver le libre-arbitre de la magie. Ses réflexions furent vite critiquées par ses consœurs qui refusèrent de l'écouter. Incapable de les dénoncer car cela s'opposait à ses idéaux et trop peu puissant pour empêcher le sort, il le vit hélas se mettre en place.
Ce changement de monde n'a perturbé ni ses idéaux ni son optimisme. Quoique indolent, Magnus désire toujours arranger les choses, en commençant par son propre conte. Il a pris sous son aile une jeune fille, Hedvig, l'ancienne Alice : la voir plonger dans la drogue lui fut particulièrement pénible. Ce n'est pas qu'il condamne ces substances dans leur ensemble mais enfin, comprenez bien que c'est une histoire de conscience.
Objet conservé depuis l'autre monde : une pipe en bois, supposément héritée de son grand père, gravée de symboles qu'il n'a jamais réussi à déchiffrer.

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Else a toujours été une gamine hyperactive. À courir partout, parler très vite, passer d'une humeur à son opposé en un claquement de doigts. Tout ce côté d'elle à toujours fait d'elle une jeune fille dure à comprendre et à accepter. Et lorsqu'elle a commencé à grandir, Else est très vite devenue quelqu'un d'autonome et grandement psychédélique. Souvent à marmonner des choses incompréhensible sans aucun rapport avec la conversation actuelle. La situation particulière de la jeune fille a souvent mené ses parents, et notamment son père après qu'il se soit remarié à emmener sa fille chez le docteur pour qu'il décèle un quelconque signe de bipolarité ou autre trouble psychologique qui expliquerait son comportement excessif et aux allures de fous.
Lorsqu'elle a péniblement terminé le lycée, elle a vite compris que les études n'étaient pas pour elle si bien qu'elle a innové un salon de thé dans le centre d'Odense. Une petite salle colorée et sombre, où elle sert toutes sortes de thé. Elle assimile souvent son salon à son "laboratoire".
Objet conservé depuis l'autre monde : une unique tasse de thé ébréchée sur le rebord.

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Kaj est un jeune homme aux allures excentriques et très déplacées. Avec une fâcheuse tendance à chantonner des musiques dont lui-même ne connait pas la provenance, il tient sa propre boutique, et tout comme sa sœur, il reste une personne énigmatique et pour le moins étrange. Il parait que c'est de famille.
Il est le piètre gérant d'une boutique de prêt à porter : costumes, vêtements, et chapeaux faits mains. Devenir banquier ou tradeur ne lui disait rien. Le jeune homme préfère exploiter ses dons de créateurs quelques jours par semaine. Son temps libre, il le passe souvent dans le salon de thé de sa chère sœur, puis ensemble ils délirent sur un tas de trucs tous les plus farfelus les uns que les autres. Vous pouvez aussi le trouver perdus entre les étalages de la librairie Boghandel, située dans les quartiers malfamés du nord d'Odense. Malgré les coups de folie dont il est plus ou moins victime, il n'en pas reste pas moins un homme qui sait parvenir à la fin de ce qu'il entreprend. Tout comme.. retourner l'esprit d'Hedvig.
Objet conservé depuis l'autre monde : une haut de forme en piteux état.

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Mikkel a une vie facile. Un père aimant, tout aussi déluré que lui mais surtout riche, un brin de culpabilité flotte autour de sa famille depuis le départ de sa mère pour les États-Unis. Lui n'en a jamais eu grand chose à faire, mais il joue le jeu, pour son père, pour ses propres intérêts. Ainsi, il est officiellement un étudiant se psychologie à l'université, possédant son appartement et déboursant des frais de scolarité qui lui proviennent du compte de Papa. Officieusement, il vit effectivement dans un appartement près de la faculté, mais n'y a jamais mis les pieds. En fait, il n'y est même pas inscrit. C'est un homme de la nuit, il vit de folie, de frissons, d'adrénaline. Malgré le fait qu'il ait une fâcheuse tendance à parler de choses bien trop philosophiques et sérieuses pour sa condition, son quotidien est marqué par une absence constante dans sa vie réelle d'adulte responsable. Il n’accore que très peu d'importance au monde dans lequel il vit, pour lequel il devrait porter de l'attention. Hedwig et Mykke sont meilleurs amis, et lorsque cette dernière intégra institut, lui n'eut aucune nouvelle, aucun signe de vie. Il entreprit alors de la chercher, sa disparition et le comportement des frères et sœurs de sa meilleurs amie n'améliorant en rien la situation. Il a pratiquement perdu la tête, l'esprit rongé par les drogues, tout comme Hedwig auparavant.
Lorsqu'enfin, elle revient à Odense, lorsqu'elle revient dans la vie de Mikkel, le jeune homme est bien entendu heureux de la revoir mais aussi fatigué, le cerveau usé par ses addictions. Cependant, il refuse de se faire soigner, expliquant à qui veut l'entendre que sa cure est simple : une bonne dose d'adrénaline.
Objet conservé depuis l'autre monde : un grelot lié à un ruban mauve.

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