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pour faire bronzer cette peau blanche! :loove:
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Aussi, n'oubliez pas les mini-intrigues vont bientôt se conclure! Aussi, la fête des bateaux/notre premier topic commun est toujours en cours!
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 Mini intrigue 2

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Baba Yaga
MAITRE DU JEU no one can stop me for only i am in control
Baba Yaga

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MessageSujet: Mini intrigue 2   Mini intrigue 2 EmptyJeu 23 Mai - 13:18



GROUPE #2 : WHICH SOUL IS IT


ordre de passage :
- Edith Bager
- Mads Söderqvist
- Elva Jespersen
- Baba Yaga (ne fera qu'un RP)

Aussi, cette mise en situation est le résultat des desseins machiavélique de Ellinor Falk (la sorcière dans le conte de Blanche-Neige). Même si elle est un poste vacant, elle intervient ici comme un pnj.

✖ MISE EN SITUATION :

Ellinor, après maintes essais, ne s’était toujours pas résignée à abandonner son devoir de mettre fin à la vie de la jolie Elva. Cette fois, elle avait engagé un homme des bas fonds de la ville, un étudiant déchu, pour ramener un pistolet en cours et tuer la jeune fille, dans le but de faire passer ça pour une coïncidence : le résultat d'un cas désespéré habilement bien préparé. Seulement, la coïncidence avait rencontré le hasard, et après que le premier coup de feu ait raisonné dans l'enceinte de l’université, alors qu'elle n’était la que pour récupérer une de ses connaissances, Edith vit Elva égarée dans les couloirs poursuivie par le "dérangé". Les deux filles échangèrent un regard, elle virent leur vie s’évaporer, la peur prendre le dessus de chacun de leurs membres. L'homme s'approcha, ne cherchant clairement qu'à blesser Elva, n'ayant rien à faire de la jolie brune à ses cotés. Edith profita d'un moment d'inattention pour lui donner un coup sur le bas de son crane, le genre de coup qu'elle a toujours rêvé de donner à la belle-mère d'Anja, attrapa la main d'Elva et courut le plus loin possible.
Lorsqu'elles furent à bout de souffle, n'ayant que quelques pas d'avance sur l'homme, elles s'engouffrèrent dans la première salle de classe ouverte qu'elles trouvèrent. La salle était vide, c’était la bibliothèque. Edith ferma la porte derrière elle et tenta de chercher une cachette pour les deux jeunes filles avant de se heurter au jeune responsable de cette section, Mads.
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Edith Bager

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MessageSujet: Re: Mini intrigue 2   Mini intrigue 2 EmptyJeu 23 Mai - 20:00

    J'ai le souffle court. Je n'ai plus l'habitude de courir aussi vite, surtout avec une paire de talon. Je regarde autour de moi, on est dans une bibliothèque à en juger par les étagères de livres. Je regarde la jeune fille avec moi, elle a l'air complètement terrifiée. Je dois certainement avoir la même tête qu'elle. Cet élève a clairement essayé de s'en prendre à elle, il n'avait d'yeux que pour elle, même lorsque j'étais à coté. Ce qui a été sa faiblesse d'ailleurs. Il n'a pas fait attention à moi, sinon... Je ne préfère pas imaginer ce qui se serait passé. Mais.. Que ce serait-il passé si je n'avais pas été là ? Il l'aurait tué ? Je tremble, mais il faut rester calme et trouver un endroit où se cacher. Je me rend compte que j'essaye de trouver le verrou de la porte depuis qu'on est là, mais il n'y en a aucun. J'entends alors la voix d'un homme qui nous demande ce qu'on fait. Je le regarde, il doit certainement travailler ici, il n'a pas l'air d'être un étudiant. « Un élève est armé, vous n'avez pas entendu de coup de feu ? » Je regarde de nouveau la porte. « Vous n'avez rien pour fermer la porte à clé ? » Il commence à me répondre lorsqu'un nouveau coup de feu retentit, je sursaute. La panique est de nouveau là. J'entends un cri, certainement celui de la jeune fille. La vitre de la porte à été brisée. Ce fou ne va pas tarder à entrer. Il y a des tables sur notre droite mais ce n'est pas ça qui va nous protéger. Les étagères sont assez grandes pour nous cacher pendant un peu de temps, mais il arrivera bien à nous retrouver. Je m'avance vers ces étagères, espérant que les autres me suivent, je ne veux pas me retrouver devant la porte lorsque l'autre taré l'ouvrira. J'espère que l'homme qui est avec nous connaît un endroit où on pourra se cacher.
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Mads Söderqvist

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MessageSujet: Re: Mini intrigue 2   Mini intrigue 2 EmptyJeu 23 Mai - 20:55

WHICH SOUL IS IT.

- Good people don't just have a bad day and start shooting people.
- Maybe he wasn't a good person.

C'est toujours les plus belles journées qui accueillent les évènements les plus déconcertants. Si. C'est scientifiquement prouvé et écrit dans les livres. Vraiment. C'était une magnifique journée et la bibliothèque était vide. C'était vraiment dommage : les étudiants avaient accès à tant de richesses et tant de bouquins mais, pourtant, ils préféraient venir ici pour squatter la connexion internet. Genre vraiment. En tournant le dos aux magnifiques ouvrages que Mads pouvait leur procurer en un éclair. Lui, il ne s'occupait ni du réseau bizarre avec tous les livres répertoriés, ni des divers ordinateurs appartenant à une autre ère. Lui, son truc, c'était vous retrouver un livre en une seconde, vous faire remplir une fiche et vous parler de ses moments préférés dudit livre. Mais aujourd'hui, personne à enquiquiner, personne à conseiller, personne à qui parler. Un bruit le fit tressauter alors qu'il était à son bureau, un bruit, sec, qui résonnait, très fort. Ca l'arracha sur le champ à sa somnolence et, se levant précipitamment de sa chaise, il s'approcha de la porte pour voir ce qu'il se passait dans le couloir. Il n'avait pas pu faire trois pas qu'il fut rentré dedans de plein fouet par... par deux jeunes femmes ? Elles devaient être vachement motivées pour trouver leurs bouquins, elles. « Pu--rée ce n'est pas une manière de rentrer dans une bibliothèque ! » grogna-t-il en reculant, comme effarouché de leur contact soudain. Elles avaient l'air vachement affolées et tout et Mads fronça les sourcils. « Qu'est-ce que vous voulez ? » Comment rendre Mads irritable ? Le réveiller un peu trop soudainement et lui rentrer dedans.

« Un élève est armé, vous n'avez pas entendu de coup de feu ? » Un coup de feu. A l'université d'Odense. C'était quoi, la fête des cons ? Le premier avril ? Un rictus moqueur tord ses lèvres tandis qu'il plante ses yeux chocolat dans ceux d'un joli bleu pailleté de la jeune femme venant de parler. Il ouvre la bouche pour répondre mais elle le prend de court : « Vous n'avez rien pour fermer la porte à clé ? » « Pourquoi faire ? On ne ferme que dans trois heu-- » Il n'a jamais le loisir de finir sa phrase parce qu'un autre bruit sec, qui résonnait, très fort, l'interrompit. Il aligna deux yeux ronds alors que toute couleur désertait son visage. Un coup de feu. Un coup de feu. Il regarda la porte comme si le diable lui-même allait s'en extirper. A ses oreilles résonnent encore les échos du coup de feu. Le putain de coup de feu. Génial. Il ne pouvait rien faire ici, bon dieu, il était destiné à mourir dans sa bibliothèque (ce qui était plutôt déprimant). Et la vitre, brisée... ! Le mec se croyait dans Shining ou quoi ? Au début, il songe à verrouiller la porte mais ce n'est pas le genre de chose qui réussit aux personnages dans les films d'horreur. Toutefois, machinalement il sort la clef qu'il garde au fond de sa poche, s'approche furtivement de la porte et la verrouille le plus discrètement possible. C'est au moins ça de gagné, non ? Il se retourne vivement et voit que la fille aux yeux pailletés se dirige vers les étagères alors il arrache presque le bras de l'autre fille pour la mener à sa suite. Un élève armé. A Odense. Par tout ce qu'il y avait de sacré dans ce monde, comment était-ce seulement possible ?

Il se cacha avec la jeune femme entre les étagères de la littérature danoise et anglaise, ne jetant pas un regard seulement derrière lui. A dire vrai, il ignorait si le tireur était seulement entré dans la salle ou quoi, il voulait juste s'en écarter le plus possible, le plus rapidement possible. La fille aux yeux pailletés était un peu plus loin, il réussit à capter son regard mais préféra pas même hausser la voix. Un taré. Un psychopathe. Armé. Dans cette école. Ils étaient sensé faire quoi ? Y'avait jamais marqué ce genre de trucs dans les fiches qu'on te donne quand tu récupères un job en milieu public. Comment réagir en cas d'attaque terroriste sur mon exquise personne devrait être au programme de chaque prof, je te jure. « Vous savez ce qu'il lui prend ? » finit-il par murmurer du bout des lèvres à la jeune femme qu'il a entraînée. « Il va pas abîmer les bouquins, j'espère. » se plaignit-il dans un chuchotement. C'est toujours les plus belles journées qui accueillent les évènements les plus déconcertants. Et les évènements les plus déconcertants qui vous font dire les plus grosses conneries.

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MessageSujet: Re: Mini intrigue 2   Mini intrigue 2 EmptyJeu 23 Mai - 21:56

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Elva était naïve. Elva était crédule. On pouvait dire beaucoup de choses sur Elva et sur la façon dont elle acceptait souvent de caresser des serpents sans même se rendre compte qu’ils plantaient leurs crocs dans sa peau, c’était justifié la plupart du temps et elle voulait bien le reconnaître. Honnêtement, elle était incapable de se rendre compte qu’on lui voulait du mal, la plupart du temps, avant d’être déjà à moitié morte. Sauf quand on pointait un revolver dans sa direction, ce qui était un signal suffisamment énorme, même pour elle, pour qu’elle réalise qu’il y avait un danger imminent. Paralysée par la terreur, Elva savait parfaitement ce qui allait se passer, cette fois. Mais elle ne savait pas plus que les autres fois comment y échapper. Elle était comme un lapin surpris par les phares d’une voiture en pleine nuit, au beau milieu d’une nationale. Incapable de bouger … Mais grâce au ciel, il y avait d’autres personnes autour d’elle, tous les autres étudiants qui travaillaient dans la même salle qu’elle, et qui d’un coup, se mirent à hurler, à pousser, à tirer, en voyant la menace qui s’était brutalement dévoilée sous les traits d’un jeune inconnu armé. Réflexe de survie de base : la fuite, par tous les moyens. Bousculée par un étudiant, Elva retrouva ses esprits, et suivit le mouvement sans réfléchir une seule seconde de plus. Le lapin avait détalé. Un coup de feu résonna à ses oreilles, assourdissant, mais elle continua à courir, consciente seulement d’une chose : elle était encore en vie, et elle comptait bien le rester.

Dans un couloir, elle jeta un coup d’œil derrière elle, pour constater avec effroi qu’elle était maintenant presque seule avec son poursuivant. C’était mieux pour tous les autres élèves, il risquait moins d’y avoir de dommages collatéraux. C’était moins bien pour elle, il y avait moins de possibilités de se fondre dans la masse. Angoissée, elle parcourut le couloir du regard, cherchant une issue, de l’aide, quoi que ce soit. Le jeune homme se rapprochait toujours, n’ayant d’yeux que pour elle. Et pas du tout pour l’inconnue qui s’approcha de lui pour le frapper derrière la tête. Profitant de ce court répit, Elva suivit sans hésiter la jeune femme qui venait de l’aider, s’engouffrant à travers la première porte venue. « Merci, merci, merci … » Balbutia Elva, dans une litanie reconnaissante qui aurait pu continuer longtemps si elle n’avait pas été coupée par la voix fâchée d’un homme. « Pu--rée ce n'est pas une manière de rentrer dans une bibliothèque ! Qu'est-ce que vous voulez ? » C’était quasiment irréel. Se faire enguirlander par le bibliothécaire alors qu’un forcené allait débarquer dans quelques secondes pour lui faire la peau. Irréel. Elva le fixa sans réagir, le cœur battant toujours la chamade, et c’est sa compagne de fortune qui répondit à sa place. « Un élève est armé, vous n'avez pas entendu de coup de feu ? » Elva lui aurait arraché son sourire moqueur avec les ongles si elle n’avait pas été en état de choc – et si elle en avait eu le tempérament, ce qui était loin d’être le cas. Mais ça l’aurait soulagée, sans aucun doute. Il ne comprenait donc rien ? « Vous n'avez rien pour fermer la porte à clé ? » « Pourquoi faire ? On ne ferme que dans trois heu-- » Un nouveau coup de feu, très proche, les fit sursauter, ôtant toute moquerie des yeux du bibliothécaire, faisant faire un nouvel arrêt cardiaque à Elva qui sentit ses jambes se dérober sous son poids. « Fermez cette porte ! » S’entendit-elle supplier à l’encontre de l’homme, tandis qu’elle reculait de quelques pas, sans trop s’éloigner. Elle le vit fermer la porte à clé – bien faible protection, mais mieux que rien.

Elva s’appuya contre une table, derrière elle, son cerveau refusant de lui indiquer une quelconque marche à suivre, mais l’homme se chargea de réfléchir pour deux, et la tira par le bras pour l’éloigner de la porte. Elle ne voyait plus l’autre femme, s’était-elle mise à l’abri ? « Vous savez ce qu'il lui prend ? » Elva releva les yeux vers le bibliothécaire. « Je … Je ne sais pas. Il a l’air fou furieux. » Répondit-elle d’un ton hésitant, préférant ne pas prononcer à haute voix ce qu’elle craignait tout au fond d’elle-même. Peut-être qu’il ne venait pas pour elle après tout … Peut-être qu’il allait se laisser décourager par la porte et aller chercher d’autres victimes ailleurs. Cette seule pensée suffit à tordre l’estomac de la jeune fille avec encore plus de force, et elle se sentit blêmir. D’autres victimes, c’était pire encore … « Il va pas abîmer les bouquins, j'espère. » La stupéfaction fit sursauter Elva, et elle fixa l’homme avec incrédulité, avant de laisser échapper un petit rire nerveux. Au moins sa réflexion décalée l’avait tirée de ses idées morbides. « J’espère aussi. Et j’espère qu’il ne va pas repeindre la salle avec nos … » Elle fut coupée par de nouveaux coups de feu rapprochés, puis un grand coup sourd, comme si quelqu’un frappait sur la porte pour l’ouvrir. Et un craquement sinistre indiqua que s’il n’y était pas encore parvenu, cela ne saurait tarder. « Il y a une autre sortie ? » Demanda fiévreusement Elva au bibliothécaire, ses mains s’accrochant désespérément à son bras, le suppliant du regard pour qu’il réponde correctement. Le lapin ne voulait pas finir en ragoût. « Il faut sortir d’ici, il ne me … Il ne nous laissera pas sortir vivants. » Ajouta-t-elle avant de sursauter quand un nouveau coup fut donné à la porte, et qu’un autre craquement vint attester que la porte venait de rendre l’âme.



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Baba Yaga
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MessageSujet: Re: Mini intrigue 2   Mini intrigue 2 EmptyVen 24 Mai - 14:31

La peur se sentait dans toute l'université, les étudiants couraient dans des vas et viens incessants, et la police était déjà sur son chemin. Ce sentiment de chaos, de peur et de confusion remplissait la salle avec une aura que Baba Yaga adulait. Ces cris étaient le simple résultat d’un humain un peu trop déshumanisé qu’Ellinor avait pris plaisir à torturer jusqu’à le rendre soumis à ses moindres désirs. Dans ce cas, ce désir était celui que la sorcière conservait depuis toutes ces années : tuer Blanche-Neige et récupérer la gloire qui en suivra. Seulement, ces dernières semaines, Ellinor perdait tout son crédit aux cotés de Baba. Elle avait échoué maintes fois mais continuait à espérer que son seul nom suffirait à imposer le respect. Baba n’avait comme désir que de l'évincer une bonne fois pour toute. Baba avait donc entendu parler de son dernier plan : créer une fusillade dans une école afin de camoufler la mise à prix de la tête de la jolie Elva et, Baba voulait voir le résultat de ce plan par elle-même.

Dans un nuage de fumée noire, Baba se transporta de ses égouts à la bibliothèque magistrale de l'université d’Odense. Une bibliothèque, qui encore une fois, s'était vue restreindre ses œuvres de maître à la suite de la malédiction quand tous les contes avaient disparus. Son pas glacial résonnait sur le sol sec de la bibliothèque. Sa démarche était lente mais assurée. Camouflée derrière une allée de livres, elle observa la scène des trois petites personnes cherchant à comprendre le chaos auquel ils assistaient. Quelle triste scène, pensait Baba. Elle ne prit qu’une demi-seconde pour identifier Blanche-Neige ainsi que la Marraine bien que le protecteur présent ne fit que l’agacer un peu plus - ceux-là se retrouvaient toujours sur son chemin. D’un claquement de doigts, elle fit tomber plusieurs livres sur Mads, ce qui l'assomma pour quelques secondes. Elle ne pouvait lui permettre de la voir car il l’aurait reconnu et son plan aurait bien plus d'impact s’il n'était pas connu de la brigade.
Lorsqu’il fut au sol, Baba se dévoila devant le regard effrayé des deux filles. Elle montra son intérêt premier pour la jolie Blanche-Neige, n'hésitant pas à s’approcher jusqu’à attraper son joli minois entre ses longs doigts amincis par son amertume et sa méchanceté. Elle regarda dans le fond de ses yeux, avant de dire d’une voix grave démunie de tout sentiment: - Cette vieille sorcière a encore échoué. Quel gâchis. Ellinor n'était qu'une bonne à rien dont le seul atout était son pouvoir politique dans la ville. Baba prononça quelques menaces inaudibles à l’oreille humaine, avant de tourner sa tête vers la marraine. Par réflexe, elle exprima un signe de dégoût face à la jeune fille. Elle ne l’avait jamais appréciée : dans l’autre monde, elle avait le droit d’utiliser la magie sans qu’on lui reproche quoi que ce soit, car c'était soit disant ‘pour le bien’. Pour Baba, il n’y avait pas de bien et de mal dans la magie... La seule chose qui adoucissait sa haine envers son ancienne ennemie était que cette dernière avait perdu tout pouvoir dans ce nouveau monde et n'était pas prête de réaliser la vérité. Après avoir exprimé sa malveillance envers les deux filles, la vieille sorcière tourna ses talons et partit se fondre dans les longs couloirs de la Bibliothèque, s'assurant ainsi de ne plus dans le champ de vision des trois humains. En un nouveau claquement de doigts, Baba était de retour dans ses égouts, avec la preuve de l'échec défaite d’Ellinor. Peut-être que les filles ont essayé de suivre cette silhouette intrigante, mais celle-ci avait disparu comme par magie. Intraçable.

Le seul hic, dans tout ça ? Baba n’avait aucune idée que Mads était aussi résistant. En effet, ce dernier avait partiellement repris conscience durant cette mini-rencontre et l’avait reconnue d’un coup d’œil.
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Edith Bager

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MessageSujet: Re: Mini intrigue 2   Mini intrigue 2 EmptyVen 24 Mai - 17:11

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Je regarde par dessus mon épaule, c'est bon, ils m'ont suivi. Je m'assoie derrière une étagère, mes jambes ne me tiennent plus. Je retire mes chaussures à talons, s'il faut encore courir je ne sais pas trop où je préfère ne pas me tordre la cheville. J'entends le bibliothécaire et la jeune fille parler. « Il va pas abîmer les bouquins, j'espère. » Je souris. Ce n'est pas le moment de faire des blagues du genre, mais ça rassure un peu, et puis chacun évacue le stress comme il peut. Comme l'étudiante l'a dit, j'espère que ce n'est pas notre sang qui va faire la nouvelle décoration de cette bibliothèque. « Il y a une autre sortie ? » J'observe le bibliothécaire attendant sa réponse. « Vous êtes le seul à pouvoir nous aider. » « Il faut sortir d’ici, il ne me … Il ne nous laissera pas sortir vivants. » Je sursaute une nouvelle fois, mon cœur bat beaucoup trop vite que j'ai l'impression qu'il va exploser dans ma cage thoracique. La porte a été défoncée, il va falloir trouver une meilleure cachette, il risque de vite nous trouver ici, mais aucun d'entre nous ne semble réussir à bouger. La terreur me clou au sol. Je tente tout de même de jeter un coup d’œil dans l'allée principale, histoire de voir s'il est encore loin de nous. Il marche d'un pas lourd. « Arrêtez de vous cacher, je ne vais pas vous faire de mal mes belles. Enfin... Il n'y en a qu'une qui m'intéresse. » Sa voix résonne dans la bibliothèque. Une voix grave, on y sent une pointe d'amusement. Je suis horrifiée et regarde la jeune fille, elle est pétrifiée. Pourquoi lui en veut-il autant ? Même elle ne semble pas savoir pourquoi il la poursuit ainsi. Si ce qu'il dit est vrai, je pourrais partir tranquillement, je ne veux pas mourir maintenant et si je reste ici, près d'elle, c'est peut être ce qui va arriver. Mais je ne peux pas le laisser lui faire du mal, je ne suis pas comme ça. Et s'il disait cela juste pour s'amuser, voir si quelqu'un sort de sa cachette, il pourrait profiter de cette naïveté et la tuer. Non, je préfère encore rester ici que de risquer de me faire tuer bêtement.

Une avalanche de livres me sort de mes réflexions inutiles, le bibliothécaire est au sol, évanoui. Que s'est il passé ? La jeune fille semble tout aussi perdue que moi face à ce qu'il vient de se passer. Je veux lui demander si elle a vu quelque chose, mais avant même que je puisse ouvrir la bouche, ne femme apparaît alors, s'approchant de l'étudiante. Elle ne m'inspire pas confiance, son visage ne me dit rien, d'où sort elle ? Elle ne pouvait pas venir plus tôt pour nous aider ? Elle parle d'une sorcière, encore une tarée ! Elle relâche l'étudiante, se tourne vers moi. Je l'examine, son visage me dit finalement quelque chose, j'ai l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. Et elle repart de la même façon dont elle est arrivée. C'est insensé ! Elle est arrivée comment ? Et surtout, elle est partie où ? Elle est peut être avec l'autre fou. Je me tourne vers l'étudiante « Tu la connais ? » J'ai envie de suivre la femme pour lui demander de l'aide, mais avec le regard qu'elle m'a lancé, rempli de haine, je préfère rester ici. Et puis, il y a plus important ! Le bibliothécaire est toujours au sol, même s'il a repris conscience. « Vous allez bien ? » Mais avec tout ce raffut des livres tombés, l'autre psychopathe a réussi à nous localiser, j'entends ses pas qui sont de plus en plus près. J'essaye d'aider le bibliothécaire à se relever, il faut qu'on bouge sinon on va y passer « Si vous connaissez une autre sortie, c'est le moment de nous le dire. »

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Mads Söderqvist

Mads Söderqvist

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MessageSujet: Re: Mini intrigue 2   Mini intrigue 2 EmptyVen 24 Mai - 18:31

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« J’espère aussi. Et j’espère qu’il ne va pas repeindre la salle avec nos … » ...nos cervelles, complète Mads dans sa tête. Oh, les pauvres couvertures de bois, de cuir, de plastique, parfois de simple papier plus épais... pauvres bouquins, sérieusement. Et pauvres cervelles. Il n'a pas le temps de lui couper la parole pour lui dire de ne pas être si négative – un nouveau coup de feu le fait tressaillir et il tourne machinalement la tête vers la porte. La porte qui tremble un peu sur ses gonds, comme si elle allait se défaire. Il comprend rapidement que le fou furieux essaie de rentrer par tous les moyens et qu'il va très certainement défaire le stupide verrou qu'il a réussi à tourner. « Il y a une autre sortie ? » Il tourne le regard vers la jeune femme, hébété, sans comprendre. Le mec va entrer et les tuer. Il lui faut un peu plus de temps pour s'habituer à cette idée. Elle lui fait vachement mal au bras. « Vous êtes le seul à pouvoir nous aider. » renchérit l'autre. Si elle dit ça, ils sont tous vraiment dans la merde. « Il faut sortir d’ici, il ne me … Il ne nous laissera pas sortir vivants. » « Mais... mais... » balbutie-t-il sans parvenir à formuler de paroles intelligibles. Le seul à pouvoir les aider. Il ne va pas les laisser ressortir vivant. Trop de responsabilités pour un Mads moyen, évidemment. Faut jamais faire trop confiance à un Mads moyen, ça a toujours les nerfs qui lâchent au pire moment.

Il s'apprête à se racler la gorge et à leur répondre quand un ultime coup d'épaule achève la porte. Automatiquement, il se baisse un peu et fait signe aux deux brunes d'en faire de même, distinguant avec peine l'homme armé entre les rayonnages. « Arrêtez de vous cacher, je ne vais pas vous faire de mal mes belles. Enfin... Il n'y en a qu'une qui m'intéresse. » Il jette un regard aux deux jeunes femmes. Il ne les a jamais vu de sa vie, ça, c'est sûr. Pourtant, son instinct lui crie qu'il ne serait pas bon de parlementer avec un mec armé – et encore moins de lui donner en offrande l'une des filles. Il pose un index sur ses lèvres pour leur faire signe de garder le silence puis leur désigne le fond de la bibliothèque... avant de s'affaisser comme une poupée de chiffon quand Guerre et Paix tome deux ainsi que ses petits copains lui tombent sur la gueule. Que foutait un classique russe dans le rayon littérature anglaise, Mads se le demandait bien. Il n'eut pas le loisir de s'en insurger, perdant conscience pendant une bonne dizaine de secondes. Mais quand il réussit enfin à clignoter lentement des yeux, le spectacle qui l'accueillit lui donna envie de replonger aussi sec dans les méandres de l'inconscience.

Il aurait volontiers laissé échapper un gémissement de douleur (il avait trop mal à la tête, certainement un traumatisme crânien ou une hémorragie interne (au moins)) mais il s'efforça d'avoir l'air... eh bien, d'avoir l'air le plus inconscient possible. Entre ses yeux plissés, il eut le loisir d'observer une sorcière dans sa bibliothèque en train de... de il ne savait trop quoi. Baba Yaga était le genre de sorcière, tu la reconnais tout de suite je te jure. Il sentit même un frisson d'appréhension lui remonter le long de la colonne vertébrale tant il détestait les sorcières. Surtout depuis cette foutue malédiction. Elle attrapa le menton d'une des brunes, la plus menue. « Cette vieille sorcière a encore échoué. » Il avait apparemment loupé une épisode. De plus, il n'eut aucun mal à capter la grimace qui défigura momentanément le faciès de Baba Yaga. Elle ne devait pas aimer son parfum, c'est le genre de grimace que font les femmes quand elles croisent des femmes qu'elles n'apprécient pas.

Ouf, Baba Yaga se tire, bon, c'est déjà ça de gagné. Il ne faut plus que désarmer un fou furieux, le foutre au tapis et puis... et puis quoi ? Essayer de comprendre ce qu'il s'était passé. Oui. Bonne idée, ça. « Vous allez bien ? » La brune aux yeux pailletés. Il hoche la tête sans rien dire et ce mouvement lui arrache un gémissement contenu de douleur. Il prend la main secourable que lui tend la jeune femme et se redresse, vacillant un peu avant d'hocher la tête à nouveau, genre ouais, je gère. « Si vous connaissez une autre sortie, c'est le moment de nous le dire. » Il la regarde. « Vous la connaissez ? Répondez-moi, vous la connaissez ? » Il les regarde tour à tour. Il est pressant. Baba Yaga ne se déplace par pour deux humaines, encore moins pour un protecteur. Finalement, il entend les pas lourds de l'autre psychopathe et s'empare de la main de la première fille qu'il voit. « Suivez-moi. » dit-il, en tirant l'une en avant et poussant l'autre devant lui, les forçant à courir en les talonnant. Il tourne de temps à autre le regard par-dessus son épaule et dirige à chuchotements furieux les deux brunes – à gauche, à droite, ici, la porte, là ! Quelques coups de feu résonnent et il jure en avoir senti un lui frôler la tête. Ils se faufilent donc derrière une porte que Mads verrouille avant de la bloquer avec une table. C'est une porte sans fenêtre, plutôt épaisse, qui cache la réserve de la bibliothèque. Ici, tous les livres non encore classés, ceux qui attendent sagement leur tour. Cool. Ils sont coincés maintenant. Il s'empare de son téléphone et envoie un texto à Andreas, son chef de brigade Babayagabibliothequeavecmecarme avant de faire signe aux filles de s'avancer de la petite salle exigüe. Il darde un regard brûlant sur elles. Il pense même pas à leur dire de prendre la porte de sortie d'urgence, non. Baba Yaga ici, je te jure, c'est limite pire. « Vous la connaissez ? » répète-t-il, la voix tremblotante.



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MessageSujet: Re: Mini intrigue 2   Mini intrigue 2 EmptyVen 24 Mai - 22:34


« Arrêtez de vous cacher, je ne vais pas vous faire de mal mes belles. Enfin... Il n'y en a qu'une qui m'intéresse. » La voix leur parvint clairement, et Elva sentit sa peau se couvrir de chair de poule, tandis que son estomac recommençait à faire des nœuds inextricables. Par réflexe, elle jeta un regard vers ses deux compagnons d’infortunes, comme pour s’assurer du moment où ils allaient brusquement se tourner vers elle pour la livrer en pâture au psychopathe qui errait à quelques mètres d’eux. Il voulait la tuer elle, et pas les deux autres, elle n’en avait pas douté jusque là mais elle en avait au moins la confirmation … Et comme le bibliothécaire et sa sauveuse ne semblaient pas enclins à sauver leur peau en livrant la sienne – ce dont elle les remerciait silencieusement de tout son cœur – elle envisagea de le faire toute seule comme une grande. Si elle avait eu un peu plus de cran, elle serait sortie de sa cachette, se serait dirigée vers l’étudiant armé, et aurait offert sa vie pour celle des deux autres … C’était beau et c’était héroïque à souhait, romanesque même. Elle qui soupirait et rêvait en lisant des épopées rocambolesque, elle n’avait qu’un pas ou deux à faire pour devenir elle-même la tragique sacrifiée d’un de ses romans fétiches …

Elle se redressa, avala sa salive, et se prépara à sortir de sa cachette, quand un éboulement de livres à ses côtés l’en empêcha. Le bibliothécaire était au sol, visiblement inconscient, et cela détourna la jeune femme de ses idées suicidaires pendant quelques secondes. Mais avant qu’elle n’ait pu l’atteindre pour vérifier qu’il allait bien, une femme apparut de derrière un rayon, se dirigeant droit vers elle. Elle dégageait une aura malveillante, et Elva sut immédiatement, en la voyant, qu’elle devait se tenir loin d’elle. Mais la nouvelle venue semblait au contraire avoir très envie de la voir de près … Ses doigts sur son menton étaient glacés, et son souffle empli d’une haine qu’elle avait rarement entendue jusque là, la faisant vaciller sur ses jambes. « Cette vieille sorcière a encore échoué. » Elva ne chercha même pas à comprendre ces mots, ni les paroles qu’elle murmura ensuite au creux de son oreille, et qui la glacèrent d’une terreur brute, bien plus effroyable encore que l’idée d’un tueur armé à quelques mètres d’eux. Il y avait une menace infiniment plus mortelle dans cette femme, que dans toutes les personnes qu’Elva avait pu croiser jusque là, tueurs et belle-mère réunis. Mais la femme la relâcha, s’intéressa quelques instants à l’autre jeune fille, puis les quitta sans autre cérémonie, laissant Elva pantelante. Et sans aucune envie de la suivre, c’était certain. D’où qu’elle vienne, où qu’elle aille, tant qu’elle disparaissait, ce serait le principal …

« Tu la connais ? » Elva tourna la tête vers sa sauveuse, et secoua la tête en réponse, avant de s’inquiéter elle aussi du sort du jeune homme assommé. Il reprenait conscience, même s’il semblait encore sonné … Il avait pris un sacré coup sur le crâne, il allait devoir faire des examens … A condition de sortir vivant d’ici. Visiblement. « Si vous connaissez une autre sortie, c'est le moment de nous le dire. » Elva était assez d’accord là-dessus. Il fallait le dire, maintenant ! Mais le bibliothécaire semblait avoir d’autres idées en tête. « Vous la connaissez ? Répondez-moi, vous la connaissez ? » Elva fronça les sourcils, bien trop consciente que l’étudiant armé risquait de débarquer d’une seconde à l’autre. « Mais quelle importance ? Dites-nous comment on sort d’ici ! » La femme avait disparu, et malgré son air définitivement mauvais, elle n’était plus la menace prioritaire à présent. Ils risquaient toujours de finir en descente de lit s’ils ne bougeaient pas très vite d’ici ! « Suivez-moi. » Il avait quand même fini par se souvenir du tueur armé, visiblement, et avait saisi la main d’Elva, tandis qu’il poussait l’autre jeune femme devant lui. A moitié baissés, à travers les allées ils se dirigèrent vers une porte en retrait, mais l’étudiant les avait vus bouger … De nouveaux coups résonnèrent, et ils accélèrent le pas, jusqu’à se retrouver en sécurité – pour l’instant – derrière une nouvelle porte fermée. La pièce était petite, encombrée. Même si la porte semblait épaisse, elle ne tiendrait pas longtemps sous les nouveaux assauts du fou furieux … Elva tourna sur elle-même, cherchant une nouvelle issue, se passant nerveusement la main dans les cheveux. Ils étaient foutus ! « Vous la connaissez ? » Elle se tourna vers le bibliothécaire, un peu étonnée qu’il revienne encore à la femme menaçante. « Je ne l’ai jamais vue de ma vie … Je n’ai même pas compris ce qu’elle m’a dit. Une histoire de sorcière ? » Répondit finalement Elva, avant de se tourner vers la seconde jeune femme. « Elle avait l’air de te connaître aussi, non ? » Ce qui était un double mystère, car pour l’instant, Elva avait cru que ce qui arrivait actuellement, arrivait uniquement à cause d’elle. Cette femme sortie de nulle part ne semblait pas prendre place dans le puzzle. « Ecoutez … Je crois que c’est de ma faute. Cet homme dehors, il veut me tuer, mais si vous sortez, peut-être qu’il vous laissera partir. » Lâcha-t-elle avec un soupir, avant de regarder ses deux compagnons d’un air inquiet. Elle voulait qu’ils s’en sortent, bien entendu, mais elle avait peur de faire face seule, une fois qu’ils seraient partis …

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Edith Bager

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MessageSujet: Re: Mini intrigue 2   Mini intrigue 2 EmptySam 25 Mai - 16:32

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« Vous la connaissez ? Répondez-moi, vous la connaissez ? » On est en danger de mort, et lui se demande si on a déjà vu cette femme. Il s'inquiète d'abord pour ses livres, ensuite pour avoir vu cette vieille folle, il a le sens des priorités lui, pourquoi a-t-il fallu qu'on tombe sur quelqu'un comme lui ? « On s'en fou de cette femme ! » Il a l'air étonné d'avoir vu cette femme. D'ailleurs, il n'était pas assommé par les livres lui ? Il pouvait pas nous aider quand elle est venue plutôt que de nous faire croire à une perte de connaissance ? « Mais quelle importance ? Dites-nous comment on sort d’ici ! » Au moins, elle reste saine d'esprit.. Malgré le psychopathe qui souhaite la tuer par tous les moyens. « Suivez-moi. » Enfin ! Il a enfin un un éclair de lucidité. Il était temps, l'autre taré est vraiment proche maintenant. Il prend la jeune fille par la main pour la diriger dans une direction qui, je l'espère, va nous mener à une sortie. Je les suis de très près, on zigzague entre les étagères. Je jette quelques coup d’œil par dessus mon épaule pour voir où est le taré. Il est beaucoup plus près que je ne le pensais. Il pointe son flingue vers nous. & tire. Par deux fois. Par chance, aucune d'elles ne nous ont atteint. On avance plus vite, et nous voilà enfin dans une autre pièce. Petite, sombre, et encombrée de nombreux livres. Mais je ne vois aucune autre issue. On est donc bloqués dans cette minuscule pièce jusqu'à ce que l'étudiant fou-furieux défonce cette porte, même si elle semble beaucoup plus solide que la première, et nous tue ? Ce bibliothécaire doit être de mèche avec lui, ce n'est pas possible d'être aussi con.

« Vous la connaissez ? »  & voilà, il recommence. Il s'inquiète encore pour cette bonne femme qui n'a pas songé à nous aider. Mais qu'est ce qu'il a dans la tête lui ? « Je ne l’ai jamais vue de ma vie … Je n’ai même pas compris ce qu’elle m’a dit. Une histoire de sorcière ? » « Encore une tarée... » Elle se tourne vers moi « Elle avait l’air de te connaître aussi, non ? » Elle semblait me connaître, en effet. Vu le regard qu'elle m'a lancé, elle avait une dent contre moi, mais pourquoi ? Bien que son visage me dit vaguement quelque chose, je n'ai aucune idée de qui elle est, ni même pourquoi elle m'a lancé ce regard plein de haine. « Je ne l'ai jamais vu avant aujourd'hui pourtant. » Je lance un regard au bibliothécaire. « Mais vous, vous semblez la connaître ! » Je sens un léger picotement sur mon bras me j'ai plus important à faire que de m'inquiéter de mon bras. « Ecoutez … Je crois que c’est de ma faute. Cet homme dehors, il veut me tuer, mais si vous sortez, peut-être qu’il vous laissera partir. » Et voilà, elle aussi elle perd la tête. Elle croit vraiment qu'on va laisser quelqu'un mourir sous nos yeux ? « Il en est hors de question. Je reste là. C'est un psychopathe, même s'il dit qu'il nous laissera en paix, je doute qu'il le fasse. J'ai aucune envie que ça devienne une tuerie, et encore moins faire partie de ceux qu'on va pleurer quand ils vont faire le bilan des morts. » Je commence un peu trop à m'emporter là, le stress me fait perdre de plus en plus mon sang froid. Et le picotement de mon bras se fait de plus en plus sentir ! Un coup d'oeil vers mon bras et je constate que la manche de mon blazer a été déchirée. Et c'est... Du sang. Du sang coule sur mon bras. Je m'étais trompée lorsque je pensais qu'il n'avait touché personne ce con. Je me dépêche de retirer ce blazer, que je ne mettrai définitivement plus, et le jette de l'autre coté de la pièce. J'inspecte mon bras, une de ces foutues balles m'a frôlée. Je regarde l'étudiante. « Tu crois toujours qu'il n'en veut qu'après toi ? Il est tellement furieux, qui va tirer sur tout ce qui bouge maintenant. » Des coups contre la porte retentissent. Mon dieu, comment un tel bruit peut avoir autant d'écho dans cette si petite salle aussi remplie ?! « J'espère que quelqu'un va l'arrêter avant qu'il arrive à ouvrir cette foutue porte... » Je m'assoie sur une des chaises près de moi. Les picotements me brûlent la peau. Les coups contre la porte continuent. « Cette porte ne vous protégera pas éternellement. » Ce ton sadique qu'a l'étudiant de l'autre coté de la porte me refroidit le sang à chaque fois que je l'entend.




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Mads Söderqvist

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MessageSujet: Re: Mini intrigue 2   Mini intrigue 2 EmptyVen 31 Mai - 21:45

WHICH SOUL IS IT.

- Good people don't just have a bad day and start shooting people.
- Maybe he wasn't a good person.

Pendant des mois, reproches, silence radio, c'est de ta faute, on est dans la merde. Et paf, un mec débarque avec un gun dans l'université et il se retrouvait avec une sorcière et deux magnifiques jeunes femmes sur les bras. Et le comportement de ladite sorcière (pas n'importe laquelle en plus, Baba fucking Yaga) n'était pas pour le rassurer. Entre l'évocation d'une autre sorcière et la grimace... Mads avait pas mal de matière à réfléchir. Il espérait juste que le réseau fonctionnerait ici et que Andreas recevrait son message au plus vite. Et viendrait. Et l'aiderait à comprendre. Si ça ne tenait qu'à lui, il aurait immédiatement appelé son chef de brigade pour lui demander des informations. Mais il n'avait pas le temps, parce qu'il avait toujours le mec avec le gun sur les bras. Théoriquement, il aurait du dire aux deux brunes de s'avancer dans la pièce, de suivre les flèches vertes (malheureusement non allumées ; restriction budgétaire) jusqu'à la sortie d'urgence. Mais non. Pas aujourd'hui. Il devait... il devait quoi en fait ? Leur demander si, par pur hasard, elle ne vivait pas avec sept nains ou n'avait pas une chaussure parmi d'autres qui ne le leur allait pas ? Génial. Imagine la tronche qu'elles vont tirer. Il ne put s'empêcher d'être lourd, pressant, à sans cesse leur demander si la sorcière leur disait quelque chose. Ses membres tremblaient d'un mélange d’incompréhension et d'adrénaline. Il se dit que la table, qu'il a accolée sur la porte pour empêcher l'autre d'entrer, est plutôt dérisoire. Mais c'est déjà ça. Il n'y a aucun moyen pour qu'il entrave l'entrée d'une étagère pleine de bouquins. Ca pourrait les abîmer ! « Je ne l’ai jamais vue de ma vie … Je n’ai même pas compris ce qu’elle m’a dit. Une histoire de sorcière ? » fit la plus menue des deux brunes, l'arrachant à ses pensées soucieuses à propos de ses livres. Oui. La brigade. Sorcière. Personnage de conte. Gros bordel. Fallait qu'il se concentre. « Encore une tarée... » « Vous avez pas idée. » marmonna-t-il pour lui-même avant de secouer la tête. C'est à force de ruminer et de marmonner comme ça que les gens te prennent pour un fou ; il faut qu'il chasse cette mauvaise habitude.

« Elle avait l’air de te connaître aussi, non ? » Il regarda d'un œil scrutateur la fille aux yeux pailletés, guettant ses réactions. Non, rien d'affolant, surprise légitime, incompréhension, ok, tout va bien, elle n'est pas de mèche au moins. « Je ne l'ai jamais vu avant aujourd'hui pourtant. » Il ne sait pas trop si c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle mais boit ses paroles. La plus menue non plus ne la connaît pas. Il ignore tout des règles du jeu de la malédiction si ce n'est que les personnages de conte replacent que dalle : ils ont des mémoires de merde. Les sorcières non plus, ils s'en souviennent pas. Il plisse des yeux en détaillant tour à tour les deux femmes. Il les a déjà vues, il en est sûr ! Mais où ? « Mais vous, vous semblez la connaître ! » « De loin. Très loin. Très, très loin. » dit-il d'un ton évasif en faisant une moue pour dédramatiser le tout. Ce n'était pas comme si elle avait déjà lancé une horde de farfadets maléfiques à ses trousses, un jour qu'il voulait aider ce pauvre Philippe à trouver sa dulcinée endormie. Des farfadets vachement teigneux en plus. Il avait failli y perdre un sourcil. « Ecoutez … Je crois que c’est de ma faute. Cet homme dehors, il veut me tuer, mais si vous sortez, peut-être qu’il vous laissera partir. » Mads fronça les sourcils. « Vous délirez, vous. » fit-il avec un air nonchalant, détaché, genre je suis parfaitement habitué, je me dis ça tous les jours en me regardant dans le miroir. L'autre se lance dans un discours qui laisse Mads pensif. Il les regarde toutes les deux, les yeux plissés, la moue songeuse, les doigts jouant d'un piano invisible dans le vide. Où ? Quel conte ? Quelle princesse ? Quel prince ? Quelle histoire ? Si ça se trouvait, ce n'était que des figurantes. Des personnages secondaires. Mais même là, il était sensé les connaître par cœur ! En même temps, allez foutre deux magnifiques femmes brunes aux yeux clairs à un gars paumé comme Mads. Ca aide vachement pas. Elles auraient pu tout aussi bien être Blanche-Neige chacune tout comme elles auraient pu être Belle ou même Cendrillon avec une teinture. C'est ça le problème avec les filles jolies, pensa-t-il soudainement. Elles font toutes penser à des princesses.

« Et puis, pourquoi il voudrait vous tuer, hein ? Vous avez l'air toute gentille et tout. » Il a l'air perplexe. « Puis mam'zelle a raison hein. Nous laissera pas sortir les mains dans les poches. On reste ensemble. Ok ? On reste ensemble. Vous êtes sous ma responsabilité à partir de maintenant. » Mais pas juste en temps que bibliothécaire. Il va falloir qu'il les ramène aux autres protecteurs, ces deux filles. Pour leur demander des explications sur le fait qu'une sorcière maléfique les a reconnues ou quoi ou qu'est-ce. Il tourne le regard vers Yeux-Pailletés et la détaille, avec une horreur non feinte, avec son bras qui pisse le sang et tout. « Putain, il vous a touché ? Merde. Merde, merde, merde. Vous saignez ! Evitez les bouquins, je vous en supplie ! » s'affole-t-il en la regardant retirer sa veste et inspecter son bras. Non, ce n'est qu'une éraflure. C'est déjà ça. Très héroïque, il déchire à regret une lanière de sa chemise – évidemment blanche, quelle journée de merde – et s'approche de Yeux-Pailletés. Là, il prend son bras avec autorité – mais une certaine douceur – avant de lui faire un bandage à la one again bistoufly et de lui embrasser l'épaule, très naturellement. « Bisou magique ! » qu'il dit en se redressant avant de reprendre son sérieux. « Cette porte ne vous protégera pas éternellement. » menace le gros malade de l'autre battant de la porte. « Bla bla bla. Bon. Direction le fond de la salle, y'a une sortie de secours. » fait-il. « Vos noms c'est quoi ? Moi c'est Mads. Je suis bibliothécaire. La meuf que vous avez vu, son blase, c'est... c'est Babe. (il s'efforce de garder son sérieux mais c'est dur) Une grosse folle. Genre carrément chtarbée. Elle... elle avait l'air de vous connaître et je connais des gens qui vont vous aider pour le replacer et tout, genre hypnose et techniques de fifou, j'vous fais la promesse que tout se passera bien mais là, faut se magner. Sinon, c'est l'autre avec son flingue qui va nous passer sur le corps. Je suis sur vos talons. » il fait sa tirade sans s'arrêter, leur faisant signe d'avancer après avoir aidé Yeux-Pailletés à se relever. « Vous en faites pas pour votre bras, c'est pas très grave. Et vous, on va pas vous offrir en pâture au malade mental qu'il y a derrière c'te porte. Vous êtes vachement glauque comme fille. » Il pousse un peu la plus proche de lui dans le dos, pour la faire avancer. « Allez. »



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Baba Yaga
MAITRE DU JEU no one can stop me for only i am in control
Baba Yaga

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MessageSujet: Re: Mini intrigue 2   Mini intrigue 2 EmptyVen 14 Juin - 17:50

Elva ayant décidé de quitter le forum, son tour est automatiquement sauté (et de manière définitive).
Vous pouvez cependant continuer le RP, comme si Blanche-Neige/Elva était un PNJ. Si vous avez des questions, n'hésitez pas!
Bonne fin d'intrigue I love you
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Edith Bager

Edith Bager

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MessageSujet: Re: Mini intrigue 2   Mini intrigue 2 EmptyMar 18 Juin - 18:27


Le bibliothécaire prend mon bras afin de me faire un bandage avec un morceau de sa chemise. Il nous la joue très héroïque pour ça. S'il pouvait l'être depuis le départ au lieu de ne penser qu'à ses livres, ça aurait été mieux. Enfin.. Il a quand même songé aux dommages que je pouvais faire à ses foutus bouquins quand il a vu mon épaule. Ne pas mettre de sang sur les ouvrages, ouais et bien je vais faire du mieux que je peux mon coco. Comme si c'était la chose la plus importante du moment. & la jeune fille avec nous continue à s'excuser pour ce qui arrive et pour ce qu'elle vient de dire. Je les écoute plus que d'une seule oreille. Je n'ai qu'une envie, c'est que tout cela s'arrête. « Bisou magique ! »  il fait quoi là ? J'étais d'accord pour qu'il me bande le bras, pas pour qu'il me prenne pour une gamine. Il se relève, son intention n'était pas méchante mais ça m'a surprise et sortie de mes pensées. Bref. « Bla bla bla. Bon. Direction le fond de la salle, y'a une sortie de secours. » « Et c'est que maintenant que vous nous le dites ?! » l'étudiante à la même réaction que moi, tout en étant soulagée. Je le suis aussi, on a enfin un espoir de s'en sortir vivants, enfin j'espère ! « Vos noms c'est quoi ? Moi c'est Mads. Je suis bibliothécaire. » « Edith. » « Elva. » On a juste le temps de lui donner nos prénoms qu'il continue sa tirade, il nous parle de l'autre folle, Babe c'est quoi ce prénom encore ?! Je ramasse ma veste et grimace en sentant une vive douleur dans mon épaule.  « Vous en faites pas pour votre bras, c'est pas très grave. » « Ouais, ouais. » Il est bien gentil lui, je sais bien que c'est pas grand chose, mais ça n'empêche que la douleur est bien présente. « Et vous, on va pas vous offrir en pâture au malade mental qu'il y a derrière c'te porte. Vous êtes vachement glauque comme fille. » Il a bien raison, pour une fois ! Je suis de mauvaise foi, il nous a tout de même amenés ici, en sécurité. S'il n'avait pas été là, je ne sais pas comment tout ça aurait fini. Il pousse légèrement Elva pour qu'elle avance. Je les suis en donnant un coup d’œil à la porte contre laquelle l'autre taré continue à s'acharner.

La porte de secours était bien cachée mais on y est enfin ! Elva a du mal à l'ouvrir, elle ne doit pas servir souvent. J'espère juste qu'elle n'est pas fermée à clé. Une bonne ironie si c'est le cas. « Elle veut pas s'ouvrir. » Elva se tourne vers nous. Sa panique avait commencé à la quitter lorsque Mads nous a dit pour la porte, mais je vois à son regard qu'elle est revenue. Mads prend sa place et tente de l'ouvrir. Après avoir forcé un peu elle s'ouvre au même moment que la première. Bon timing. Mais le jeune homme blond qui tient dans sa main une arme n'est pas très loin, je le distingue à travers les étagères de livres. Il est silencieux, mais sa présence me rend nerveuse. Quelqu'un me tire par le bras, le mauvais bras. Je pousse un léger cri de douleur mais suis les deux autres. Le bibliothécaire ferme la porte dès que je suis sortie. Elva s'excuse pour m'avoir tiré ainsi. « C'est pas grave, c'était pour la bonne cause. » Nous somme dans un couloir, je n'ai jamais réussi à me repérer dans cette fac, même lorsque j'étais encore en étude, je me perdais tout le temps surtout lorsqu'il fallait aller dans des salles que je ne connaissais pas. Et même maintenant, je continue à me perdre parfois lorsque je vais voir Magnus alors qu'il est, bien souvent, dans la même salle. Il me fait souvent la remarque que c'est assez comique pour un architecte de se perdre dans un bâtiment, mais je n'en ai pas fait les plans, et puis tout se ressemble ici. « On va où maintenant ? Elle est où la sortie ?» Entre une élève et un bibliothécaire, je devrais pas me perdre. Les couloirs sont vides, ils ont dû évacuer tout le bâtiment, mais je pensais qu'il allait y avoir des flics autour de la bibliothèque, histoire de neutraliser celui qui a créé la fusillade. Mais non, on doit donc se débrouiller seuls face à un fou. C'est sympa ça. D'ailleurs, il est de nouveau en train de s'acharner contre une porte, celle de secours cette fois ci. Je souris, finalement sa fusillade est un peu ratée, on est tous en vie, et il passe plus de temps à essayer de défoncer des portes plutôt que de tirer sur des personnes, en l’occurrence nous. Même s'il m'a touché. Mads nous indique le chemin à prendre, et on repasse dans le couloir où tout a commencé.
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