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 5 ✖ l'histoire du danemark

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Baba Yaga
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MessageSujet: 5 ✖ l'histoire du danemark   5 ✖ l'histoire du danemark EmptyMar 28 Aoû - 18:17




L'HISTOIRE DU DANEMARK.


Pour vous aider à mieux comprendre l'environnement du forum ; ainsi que vous aiguiller pour l'élaboration de votre personnage nous avons pris grand soin à vous faire un bref résumé de l'histoire du Danemark, pour en faire ressortir les grands moments de l'histoire. Pour ce qui est des dates, des noms, et des évènements cela vient tout droit de Wikipedia (mais aucun copié/collé, on vous rassure).
On a découpé l'histoire danoise en trois parties (les mêmes que wikipédia), pour faciliter la navigation, et vous aider à mieux situer le tout. Il y aura, dans un premier temps l'histoire du Danemark dès 750, c'est à dire l'invasion des Vikings ; puis dans une deuxième partie vous trouverez l'histoire de la période moderne, donc depuis les années 1500 ; et pour finir en beauté avec une troisième et dernière partie, l'époque contemporaine : du XIXème siècle à nos jours.

Cependant, nous voudrions préciser dans cette introduction, que les traces de vies au Danemark remontent jusqu'à la préhistoire : cette région a vécu l'âge des métaux dans sa plus belle splendeur. N'hésitez pas à aller fouiller google si les informations trouvées ici ne vous suffisent pas I love you
droits réservés à wikipédia. article wikipédia sur l'histoire du danemark




Dernière édition par Baba Yaga le Mer 29 Aoû - 9:56, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: 5 ✖ l'histoire du danemark   5 ✖ l'histoire du danemark EmptyMar 28 Aoû - 20:39

LA CRÉATION DU DANEMARK.
DE L'AN 750 À 1500.


L'UNIFICATION DU DANEMARK :
Le Danemark est pour la première fois unifié en 936, sous le règne de Gorn le Vieuw ; qui en réaction à la tutelle imposée d'Henri Ier l'Oiseleur créa une fortification appelée le Danevirke pour se protéger des Saxons. Son fils Harald à la dent bleue (940-985) entreprend durant son principat la conquête de la voie maritime du Nord (la Norvège, entre autres) Le pouvoir du roi tel qu'on le connaît n'est cependant pas encore très développé ; on ne peut donc pas parler de "gouvernement". On le remarque aux nombreuses campagnes militaires désorganisées menées, jusqu'à l'arrivée au trône de Sven Ier.
Jusqu'au début du XIe siècle, les Danois sont appelés Normanni (hommes du Nord) ; ils fondent un commerce et s'assimilent aux populations rencontrées alors que les Vikings pillaient autrefois des régions entières et menaient la guerre.

D'ailleurs, on ne connaît pas les frontières du Danemark de l'époque : les écrits d'Alfred le Grand sur Les Voyages d'Ottar et de Wulfstan, appelaient "Danemark" le sud de l'actuelle Suède, y compris la Scanie, les îles de Falster, du Lolland et du Langeland ainsi que le Seeland et d'autres îles danoises orientales. Ce n'est que sur une pierre trouvée au nord de Jutland, que le Nord-Jutland est pour la première fois cité comme faisant partie du Danemark, peut-être une conséquence de l'unification sous Harald à la dent bleue. Pourtant, c'est au Xe siècle que s'impose l'appelation Danemark (qui semble résulter de l'appellation chrétienne et carolingienne de l'ancienne marche des Danes).

Sous Knut le Grand, le territoire danois s'agrandit dans une mesure considérable : il inclut l'actuel Danemark, mais aussi d'autres territoires de Suède, de la Norvège, et l'Angleterre en 1028. (après de nombreuses batailles comme Edmond côte de fer). Pendant que Hardeknud règne sous le nom de Canut III de 1035 à 1042, la Norvège s'émancipe. Harald patte de Lièvre devient roi d'Angleterre. Puis à la mort du roi en 1042, Magnus Ier de Norvège s'installe sur le trône. Le neveu de Knut le Grand, Sven Estridsson, refuse de le reconnaître comme souverain légitime. Magnus meurt cinq ans plus tard dans des circonstances indéterminées et Sven prend le pouvoir, qui revient ainsi en mains danoises.
L'union avec l'Angleterre prend fin en 1042.
La dynastie skioldungienne s'éteignit en Danemark en 1047 et fut remplacée par les Esthrithides.


BAS MOYEN ÂGE :
A cette époque ; l’Église ne cesse d'étendre son influence séculaire : la société agricole de 700 000 personnes est à la fin du XIe siècle, une société aux normes apparemment féodales : le clergé est devenu puissant, une noblesse séculière est apparue avec de grands propriétaires terriens qui constitue le noyau de défense du royaume ; ainsi qu'une minime bourgeoisie qui grandit parallèlement à la construction des villes ; et une paysannerie très nombreuse apparaît.

À partir de l’époque de Knut le Saint (fils illégitime de Sven Estridsen; 1080-1086) le Royaume de Danemark s’enrichit de merveilles, tout en gardant des liens étroits avec l’Église. (ec) On peut citer comme exemple l’acte de donation délivré pour la Cathédrale de Lund. L’argent destiné à la construction de l’édifice provient essentiellement d’amendes pour atteinte à l’ordre public ou inexécution de la Leding. Cette dernière était une obligation faite aux sujets de fournir au roi un certain nombre de navires, équipage compris, en période de guerre. Le manquement à ce devoir était punissable et le contrevenant devait généralement céder des terres9 Les efforts déployés par Knut le Saint pour accroître le pouvoir royal et faire rayonner l’influence du Royaume de Danemark sont vus d’un mauvais œil par une partie de la population, en particulier en raison de l’augmentation des impôts. Des nobles et des paysans se révoltent, avec l’appui du propre frère du roi, Olaf dit « la Famine »10 . Le roi est finalement assassiné le 10 juillet 1086 par des révoltés, à l'intérieur de l’église en bois de Saint-Alban, à Odense. Sous le règle d’Olaf, cependant, la famine et les épidémies frappent le royaume. L’Église répand l’idée qu'il s'agirait d’un châtiment divin provoqué par le meurtre de Knut. On rapporte alors des miracles qui se seraient produits près de la tombe de Knut. Erik, frère et successeur d’Olaf, envoie des émissaires à Rome afin de présenter au Pape les preuves des miracles en question. En réalité, l’objectif poursuivi était politique : il s’agissait d’affirmer le droit divin de la famille au trône du Danemark. La canonisation, intervenue en 1101, ainsi que le pèlerinage d’Erik à Jérusalem (au cours duquel il perdra la vie), sont révélateurs de la relation de plus en plus étroite entretenue par la monarchie danoise avec l’Église»11. Le Royaume et l’Église poursuivent des buts d’expansion communs, les deux parties œuvrant à la mise en place d’un pouvoir central.


LE ROYAUME CHRÉTIEN DU XII ET XIII SIÈCLE :

La Scandinavie au début du XIII siècle englobe les royaumes du Danemark, de la Norvège, de la Suède et les "Sword Brethren". L'île Estionienne de Saaremaa (connue désormais sous Ösel) est revendiquée par le Danemark, puis conquise par les Sword Brethren en 1227 ; et les territoires conquis par le Danemark à l'époque était dans l'actuelle Allemagne du Nord. Le Danemark devient un instant fief de l'Allemagne ; mais le royaume danois redevient indépendant par la puissance de Valdemar le Grand qui abandonne l'ancienne capitale Roskilde et fonde sa capitale à Copenhague (tout ça, avant les invasions diverses des Sword Brethren) Au terme d'une longue bataille avec Eskil (archevêque de Lund), Valdemar impose une monarchie héréditaire danoise consacrée par l'église. Mais très vite après son couronnement, il donne son épée pour imposer le christianisme et tourne le royaume vers la mer Baltique. Le royaume devient alors une puissance incontournable en Allemagne du Nord. Il acquiert durant son règne l'île de Rügen (1168), les pays slaves au nord de l'Elbe (Abodrites, Vélètes, etc.., le Mecklembourg (1184-1188), le Holsteint, la Poméranie, la Pomérélie (1210), le Laurenbourg annexé en 1214, et l'Estonie entre 1218 et 1219. L'estonie est entièrement ennexée en 1239. Mais l'emprise en Allemagne du Nord renforcée en 1214 se détend dramatiquement après 1225, l'hégémonie danoise s'évanouit et les morceaux de l'empire maritime se disloquent et s’effondre avant 1240. Avant la perte des dernières parties de l'éphémère empire balte, la crise est interne au Danemark. La monarchie affaiblie cesse d'être héréditaire et redevient élective en 1250, la charte de 1282 impose un contre-pouvoir socialement conservateur, l'assemblée nobiliaire ou diète.

L'île de Rügen est alors perdue en 1325, l'Estonie est vendu en 1347 à l'Ordre teutonique (Russie).


L'UNION DE KALMAR :


Après 1350, la Peste Noire inflige une grande perte de population en deux décennies au Danemark (et même en général à la Scandinavie), entraînant du même coup des bouleversements économiques et sociaux. Les Esthridithides s'étant éteints en 1375, la succession devient lithigieuse jusqu'à ce que la tutrice du Danemark, Marguerite Ire de Danemark, fille de Valdemar IV de Danemark, eût donné la couronne à Eric de Poméranie (1396). Elle l'avait déjà fait héritier en 1389 de son fils avec Haakon V roi de Norvège, Oluf, roi de Danemark et de Norvège. Elle le fait couronner roi de Suède en 1397, par l'Union de Kalmar, qui fondait les trois Etats en un sul, unissant le Danemark à la Suède et à la Norvège. Cette union est une aubaine pour le Danemark qui prend la tête économique et politique de l'ensemble. La Norvège a perdu son indépendance et devient jusqu'en 1814 une simple colonie danoise.

En 1448, après la mort de Christophe de Bavière, Christian Ier de Danemark, de la maison d'Oldenbourg, est élu roi par les Danois : cet héritier par sa mère du duché de Sleswig et du comté de Holstein est ensuite nommé roi de Norvège en 1450, puis roi de Suède en 1457. Il réunit au terme de son règne le Holstein à ses États qui comprenaient aussi l'archipel danois, le Jutland et aussi le Sleswig dès 1460.

Mais l'union avec la Suède n'existe guère que nominalement : après avoir été plusieurs fois rompue de fait, notamment en 1448, elle fut enfin définitive après des situations sanglantes en 1523, à la suite de la révolte de Gustave Ier Vasa contre Christian II de Danemark. La Norvège reste néanmoins unie au Danemark, qui conserva de plus en Suède 5 provinces maritimes de la Gothie jusqu'en 1814. Les possessions en Mer du Nord, initialement norvégiennes (Groenland, îles Féroé) sont encore danoises, exception faite de l'Islande qui acquit son indépendance en 1944.
En 1479 est fondée l'université de Copenhague.


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MessageSujet: Re: 5 ✖ l'histoire du danemark   5 ✖ l'histoire du danemark EmptyMar 28 Aoû - 22:19

LA PÉRIODE MODERNE.
DE L'AN 1500 À 1800.


LA RÉFORME :
La réforme, originaire d'Allemagne et des idées de Martin Luther, a un fort impact sur le pays. L'Eglise nationale est aujourd'hui encore luthérienne. Au Danemark, le protestantisme ne s'étantpas autant grâce à l'enthousiasme populaire pour la réforme de l'Eglise, sauf dans certaines villes.

La Réforme est alors imposée au Danemark en 1536 à la suite d'une guerre civile de trois ans : en 1533 à la mort de Frédéric Ier, un conseil de régence composé d'évêques prend le contrôle du pays et refuse de reconnaître l'élection de Christian III, déjà converti au luthéranisme. Christian III sort vainqueur, avec l'aide armée de la noblesse et des mercenaires allemands, de la guerre des comtes, obligeant le clergé, la paysannerie et la bourgeoisie à le reconnaître comme roi. Les biens de l'Eglise sont alors saisis, ce qui augmente considérablement les revenus du nouveau souverain. L'Eglise danoise devient une église princière luthérienne et les prêtres sont contraints de prêter allégeance à cette nouvelle église.

Si Christian III ne participe pas à la Ligue de Smalkade en guerre contre Charles Quint (roi Allemand, en guerre avec François Ier), le Danemark est, en général, du côté des Protestants lors des guerres de religion des XVIe et XVIIe siècles. Il fait rapidement partie du cœur du luthéranisme en Europe et le pays connaît, au XVIIe siècle, une période de stricte orthodoxie luthérienne. L'Église devient un instrument de la monarchie renforcée pour gérer idéologiquement et moralement les populations. L'enseignement des doctrines de Calvin ou de Zwingli sont alors, évidemment, interdites.

La Réforme ne rapproche pas spécialement les intérêts danois et suédois. Les Suédois détestent les Danois depuis le "bain de sang de Stockholm" en 1520. Christian II, chef d'une politique tyrannique, y avait fait exécuté 80 nobles suédois.


LE XVI SIÈCLE JUSQU’À LA PREMIÈRE PARTIE DU XVII ÈME :
Le Danemark acquiert de nouvelles richesses durant le XVIe siècle, en partie grâce à l'épanouissement du trafic maritime dans l'Øresund. Le pays contrôlant les deux côtes du détroit du Sund, le pouvoir royal se permet de prélever une taxe de passage (modérée) occasionnellement. Le commerce de céréales entre la Pologne et les Pays Bas augmentant énormément, les souverains danois ne se génèrent pas de taxer par-ci par-là.

Le règne de Frédéric II (1559-1588) marque l'Âge d’or de la noblesse danoise : le pays rayonne de son exportation de grains et de bétail. Les nobles, qui disposent de surplus négociables, rachètent les terres des paysans libres pour en faire des tenanciers soumis à des paiements en nature ou à des corvées. Le système économico-social évolue vers la grande seigneurie peuplée de tenancier.

Puis, durant le règne de Christian IV (1588-1648) beaucoup de construction ont été entamées malgré la participation de l'armée danoise à la guerre de Trente Ans. En 1600, le pouvoir royal, à la tête d'une monarchie élective prélève les ressources des péages du Sund et contrôle de cette façon le commerce en mer baltique. Durant la dynastie des Holstein (richesse basée sur les revenus régaliens permettant d'entretenir une flotte puissante), ils régnaient sur sur un des royaumes du Danemark, étendu au Groenland, et même l'Islande, la Norvège et la Suède méridionale, Sleswig et même en Allemagne du Nord. Un partage du pouvoir est alors consenti avec une noblesse intouchable ayant réduit tous ses paysans au servage. L'autorité du pouvoir royal n'existe plus que par la richesse du Roi, qui peut ainsi imposer une politique étrangère autonome sans les subsides de la diète. La prépondérance en Europe du Nord n'est pas illusoire. Le Danemark d'alors, malgré ses divisions internes, n'est pas encore devenu la monarchie absolue et la puissance secondaire d'après 1690. Vers 1610, la flotte royale danoise protège même les ports français ouvert sur l'Atlantique ou la Manche, obéissant aux accords souscrits de défense et de commerce.

L'économie danoise bénéficie également de la Guerre de Quatre-Vingts Ans aux Pays-Bas, au cours de laquelle un grand nombre de réfugiés du pays qui est alors le plus avancé d'Europe s'établissent au Danemark, contribuant à son développement. Cette immigration aide à moderniser de nombreux aspects de la vie quotidienne et à établir des liens commerciaux avec les Pays-Bas.

La rivalité avec la Suède marque toute l'histoire moderne du Danemark. Chacun revendique l'hégémonie sur la Mer Baltique (six guerres en ont résulté: 1563/1570; 1611/1613; 1643/1645; 1657/1660; 1675/1679; 1709/1720).


LA GUERRE DE KALMAR (1611-1613) :
La guerre de Kalmar oppose la Suède au Danemark. Les détroits reliant la mer Baltique à la mer du Nord étant contrôlés par le Danemark, la Suède cherche depuis plusieurs années à obtenir une nouvelle voie commerciale qui passerait par la Laponie (peu peuplée) et le Nord de la Norvège, territoires alors appartenant eux-aussi au Danemark.
En 1607, Charles IX s'était proclamé roi des Lapons et du Norrland et avait commencé à collecter des taxes dans ces régions. Les péages dans les détroits étant la principale source de revenu du royaume de Danemark-Norvège, le roi Christian IV s'est rapidement opposé à la volonté suédoise de créer une nouvelle route commerciale et a protesté vivement.
En 1611, en réponse aux prétentions suédoises sur le nord de la Norvège, le Danemark attaque la Suède et une armée de 6 000 hommes met le siège devant la ville de Kalmar et prend la ville. Les troupes norvégiennes stationnées à la frontière ont elles reçu l'ordre de ne pas attaquer.
Le 20 octobre, Charles IX meurt et son fils Gustave Adolphe lui succède. Il demande immédiatement au Danemark de conclure un traité de paix, mais Christian IV voit alors une opportunité de remporter une plus grande victoire et fortifie ses armées dans le sud de la Suède.
Les Pays-Bas et l'Angleterre, également impliquées dans le commerce en mer Baltique, font cependant pression sur le Danemark pour qu'il signe la paix. Les Danois, bien que bien équipés et forts, manquent d'argent et sont amenés à signer le traité de Knäred le 20 janvier 1613.
Le Danemark obtient alors le contrôle sur la Laponie suédoise et la Suède est contrainte de payer une forte rançon pour les deux forteresses que les Danois occupent. La Suède obtient en revanche le droit d'être exempté du péage sur le Sound. L'Angleterre et les Pays-Bas obtiennent les mêmes droits.


LA GUERRE DE TRENTE ANS ET SES CONSÉQUENCES :
En 1658, le royaume du Danemark et de Norvège cède les provinces danoises de "Terra Scania" et les provinces norvégiennes de Trondheim et de Bahusia à la Suède. En violet: les provinces révoltées qui repassèrent sous autorité danoise en 1660.
Le Danemark est alors un royaume relativement puissant. La politique européenne du XVIe siècle tourne largement autour de la querelle entre les forces catholiques et protestantes. Il est donc inévitable que le Danemark - un royaume luthérien fort et unifié - soit entraîné dans la guerre lorsque celle-ci intervient. Le Danemark a ainsi été tiré dans la Guerre de Trente Ans entre 1625 et 1629 pour sauver la cause protestante, mais cette intervention militaire de Christian IV est un fiasco pour le Danemark. Pire encore, la Suède intervient ensuite avec un grand succès dans la guerre.
Christian IV est toutefois considéré comme l'un des grands rois du Danemark. En plus d'avoir régné extrêmement longtemps - de 1588 à 1648 - il est connu comme l'architecte du royaume en raison des nombreux projets de construction qu'il a entrepris. Nombreux sont les grands édifices danois construits durant son règne.
La guerre de Torstenson, qui oppose le Danemark à la Suède entre 1643 et 1645 se conclut par une défaite danoise. Plusieurs provinces norvégiennes doivent alors être cédées en 1645 à la Suède (le Jemtland, l'Herjedalen et Idre & Särna), ainsi que deux îles de la Baltique (Gotland, Ösel).
Christian IV est désavoué par la diète. Il meurt en 1648. Frédéric III, qui lui succède doit d'abord restaurer l'autorité et le prestige royale. Il désire ardemment venger les humiliations aux Danois imposées par la reine Christine. Il attend le moment propice. Fort d'une alliance austro-danoise, il reprend les armes en 1657 alors que Charles X Gustave affronte en Pologne les Impériaux de Montecuccoli, allié de la République. La courte et terrible Guerre du Nord commence.
Mais le Danemark s'engage dans une guerre encore plus désastreuse qu'en 1643, toujours contre la Suède. Charles X Gustave conquiert la Scanie et profite d'un hiver anormalement froid pour faire traverser aux troupes suédoises les détroits en partie gelés en ski et traineaux sur la glace et de mettre le siège devant Copenhague en 1658. La capitale danoise résiste en un premier temps aux terribles attaques, mais elle est sauvée par l'intervention hollandaise qui brise l'encerclement. Les diplomates hollandais des Provinces-Unies s'efforcent alors de régler l'issue du conflit tout en imposant aux belligérants leur conception de la liberté de commerce. Ils gardent un souci d'équilibre entre puissances de la mer Baltique, assurant de facto leur prépondérance. Alors un Danemark au prestige dévalué, afin de conserver ses droits exclusifs sur les détroits, doit céder ses provinces les plus riches lors du traité de Roskilde, en 1658: la Scanie, le Halland et le Blekinge. Sa superficie est réduite d'un tiers et sa population passe de 800 000 à 600 000 habitants. Ce sont les actuelles frontières du territoire danois, stricto sensu en Europe continentale et en Baltique.


LA MONARCHIE ABSOLUE NÉE DE LA RÉVOLUTION DE 1665 :
La crise politique interne due aux dommages des guerres transforme le régime en 1660/1661. Une révolution absolutiste est menée par les bourgeois de Copenhague. Ils représentent un ordre non privilégié par la Diète, protectrice des nobles que les bourgeois jugent incapables malgré leurs odieuses faveurs de justice administrative et leurs exemptions fiscales. Frédéric III s'associe discrètement en soutenant les meneurs politiques : Hans Grave, évêque qui entraîne le clergé luthérien, Hans Nansen, bourgmestre qui conduit les bourgeois. Les coalisés obligent le sénat (Rigsraad) et la noblesse de la diète à abandonner leurs exemptions fiscales. En 1665, sous le même règne, une insurrection du peuple contre les nobles permet de faire promulguer la loi royale de 1665. Elle transforme la nature du pouvoir, la monarchie élective à prérogative limitée, dominée par la noblesse, fait place à une monarchie héréditaire absolue. Le transfert à la royauté d'un véritable pouvoir d'état, régalien, est assuré. Le pouvoir royal en use pour le bien du pays, réforme les administrations, améliore la législation, abolit le servage et proclame l'égalité de tous devant la loi. Les emplois publics sont ouverts aux roturiers, l'armée est modernisée à la manière hollandaise.
La Loi Royale est appliquée de 1665, jusqu'en 1848, année qui voit lancer la rédaction d'une constitution démocratique aboutie en 1849. Cette loi est complétée en 1683 par un code commun à tout le royaume, le Code Danois de Christian V de Danemark. L'État devient un état de grands commis bien organisé sous la domination de son seul roi tout puissant, père de tous ses sujets. Certaines des dispositions de ce code sont toujours en vigueur.
La minorité aisée de la population urbaine profite de ces incontestables avancées. Mais une société de grands propriétaires fonciers subsiste toute puissante sur la campagne. Il faut attendre 1788, pour que le pouvoir abolisse le domicile forcée, c'est-à-dire l'obligation pour les paysans de demeurer dans leurs lieux d'origine.
Christian V de Danemark et son ministre, le comte Griffenfeld, inspirateur de la révolution de 1665, anime un gouvernement danois qui admire le prestige du "roi soleil". Les efforts diplomatiques de la France en Scandinavie sont bien accueillis par ces dirigeants francophiles. Mais les rivalités locales l'emportent sur la sympathie.


LA GUERRE DE HOLLANDE :
Christian V est un prince d'une dynastie européenne. Il règne de 1670 à 1699. Par ses trois sœurs, il est le beau-frère de l'électeur de Saxe, de l'électeur palatin et du roi de Suède. Son frère est marié à Anne, reine d'Angleterre en 1702. Le sénat suédois qui gouverne au nom du jeune Charles IX renouvelle son alliance avec le royaume de France en avril 1672. Il n'en faut pas plus pour précipiter le Danemark, allié du Grand Électeur, dans le camp hollandais. Le contentieux dano-suédois est sensible, l'animosité entre les deux pays se vit au jour le jour sur les frontières norvégiennes, bardées de postes défensifs.
La Suède, fidèle à son allié français, attaque le Brandebourg. Il consent aussi à la demande de Louis XIV à faire diversion en Poméranie entre 1674 et 1675 car l'Alsace est envahie. De son côté, le Danemark attaque la Suède en occupant les évêchés de Brême et de Verden, possession allemande de la couronne suédoise depuis 1648.
En Brandebourg, le sort des armes évolue au détriment de la Suède. En 1675, à Fehebellin, l'armée suédoise de Carl-Gustav Wrangel, vieil ami de Turenne, est battue par le Grand Electeur. Ni le Brandebourg, ni le Danemark ne se résignent à traiter sur le pied du statu quo à Nimègue. Louis XIV s'obstine à obtenir une paix blanche pour son valeureux allié suédois. Pour ce point d'honneur, il fait avancer en 1679 ses troupes vers l'Allemagne du Nord, et l'armée de Créqui de menacer les positions de Christian V et de Fréderic Guillaume, son allié.
A la paix de Saint-Germain en 1679, le Danemark lucide se résigne à restituer ses conquêtes à la Suède. Mais le traité est facilement rédigé car Charles XI de Suède est un souverain prudent.


LA TROISIÈME GUERRE DU NORD (1700-1721) ET LE SIÈCLE DES LUMIÈRES :
Frédéric IV est le successeur de Christian IV. Il règle avec efficacité le cas litigieux de Slesvig, mais il espère une revanche contre la Suède. Les hostilité mettent rapidement hors d'état de combattre le Danemark, vaincu par Charles XII au début du conflit. La guerre qui s'éternise voit à son terme le retour de la famine et de la peste sur les rivages de la mer Baltique. Et la défaite finale de la Suède ne profite qu'à la Russie de Pierre le Grand. Les Russes orchestrent une fracassante entrée dans les enjeux économiques et politiques de la mer Baltique.
La francophilie demeure forte. Frédéric IV a l'insigne honneur, refusé à ses prédécesseurs, de se voir nommé "Sa Majesté" par le régent Philippe de France.
L'équilibre balte est souhaité par la Grande-Bretagne qui exerce son hégémonie maritime et économique à la suite de celle des Hollandais. Le Danemark est au début du XVIIIe siècle une puissance secondaire, qui n'a plus aucun rêve d'hégémonie militaire. Elle est restée une petite puissance uniquement parce que son roi, à la tête d'une monarchie absolue, est le gardien des péages du Sund. Le Danemark est en conséquence un état qui entretient par nécessité une bonne marine de guerre. La couronne danoise peut aussi discrètement garder sous sa coupe les anciennes îles en mer du Nord et les colonies acquises au lointain. Dérivatif de son obéissance au monde balte, il s'intéresse au mercantilisme, au commerce lointain, à la Chine et à la colonisation des Antilles.
Au siècle des Lumières, la Russie représente la puissance balte émergente, favorisée par la Grande Bretagne. A leur terme d'expansion au début du XIXe siècle, l'espace scandinave et balte doivent se plier à deux puissances de nature différente, le Royaume-uni et l'Empire Russe.


COLONIALISME :
Le Danemark conserva un certain nombre de colonies en dehors de la Scandinavie, débutant son mouvement d'expansion dès le XVIIe siècle et le poursuivant jusqu'au XXe siècle. Le Danemark fonda ainsi des colonies au Groenland et en Islande dans l'Atlantique nord quand il était rattaché à la Norvège. Christian IV, roi de 1588 à 1648 fut l'initiateur de ce mouvement de colonisation en développant le commerce maritime de son royaume avec l'extérieur. Il adopta la tendance mercantiliste qui était alors populaire dans les autres gouvernements européens. Le Danemark établit ses toutes premières colonies à Tranquebar, sur la côte sud de l'Inde, en 1620. Dans les Caraïbes, le Danemark fonda une colonie à Saint-Thomas en 1671, Saint-John en 1718, et acheta Saint Croix à la France en 1733.
Le Danemark conserva ses colonies indiennes, à savoir Tranquebar et également d'autres petites colonies de moindre importance, durant environ deux-cents ans. La compagnie danoise des Indes orientales commerça en dehors de Tranquebar. À son apogée, cette dernière et la compagnie suédoise des Indes orientales importèrent plus de thé que la compagnie anglaise des Indes orientales et vendirent 90 % de leurs marchandises à l'Angleterre, ce qui leur rapportèrent des profits considérables. L'ensemble de ces colonies et comptoirs commerciaux implantés en Inde devinrent moins actives au cours des guerres napoléoniennes. Les danois conservèrent néanmoins d'autres colonies, forts et divers comptoirs commerciaux en Afrique de l'Ouest notamment, essentiellement dans le but de faire du commerce d'esclaves.



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MessageSujet: Re: 5 ✖ l'histoire du danemark   5 ✖ l'histoire du danemark EmptyMar 28 Aoû - 22:24

LA PÉRIODE CONTEMPORAINE.
DE L'AN 1800 À NOS JOURS.


XIX ÈME SIÈCLE :
En 1801, les royaumes de Danemark, de Suède et l'empire de Russie forment une alliance de neutralité armée face à la France, mais en opposition à l'Angleterre. Allié forcé de Napoléon Ier, le Danemark est cruellement traité par l'Angleterre, Copenhague est bombardé en 1807 par la flotte britannique au terme d'un blocus portuaire. En 1814, l'état danois entre en banqueroute. À la fin des Guerres napoléoniennes, Charles-Jean de Suède s'attaque au Danemark, forçant Frédéric VI de Danemark, à signer le traité de Kiel (14 janvier 1814). Ce traité transfère le royaume de Norvège du Danemark à la Suède, à l'exception du Groenland, de l'Islande et des îles Féroé, qui sont laissées au Danemark.
En 1816, la Prusse lui céde en dédommagement de ces cessions le duché de Lauenbourg. La royauté en sort très diminuée. En 1831, Frédéric VI de Danemark accorde à ses peuples des assemblées d'États provinciaux ; le 5 juin 1849, Frédéric VII de Danemark signe une première constitution parlementaire : la diète se compose de deux assemblées, le Folketing (Chambre du peuple) et Landsthing (Chambre des grands propriétaires).
Le règlement de la future succession au trône donne lieu en 1848 à une grande agitation, le Sleswig, le Holstein et le Lauenbourg ayant tenté à cette occasion de se séparer du Danemark, avec l'appui de la Prusse : après une guerre de trois ans, dans laquelle la Prusse eut le dessous, le traité de Londres du 8 mai 1852 termine le différend en assurant la succession, après l'extinction de la maison d'Oldenbourg, au prince Christian de Sonderbourg-Gtucksbourg. Mais les troubles nationalistes entre partisans danois et activistes allemands persistent dans les duchés. Toutefois, à la mort de Frédéric VII de Danemark (1863), l'Allemagne réunie à Francfort réclame l'indépendance du Holstein et du Sleswig, ce qui donne lieu à une nouvelle Guerre des Duchés en 1864, désastreuse pour le Danemark qui est opposée à un corps expéditionnaire austro-prussien. C'est le corps d'armée prussien, animéé par le général von Molkte qui prend l'initiative et conquiert le sud danois, passant d'îles en îles, infligeant une humiliante défaite. Le 30 octobre 1864, une paix est signée, par laquelle le Danemark céde à l'Empire d'Autriche et à la Prusse, qui s'étaient chargées de l'exécution fédérale, les duchés de Sleswig, de Holstein et de Lauenbourg.

Le Jutland est mis en valeur par le pouvoir, assisté des réfugiés danois.
De 1815 à 1914, plus de trois cent mille danois émigrent définitivement, la plupart vers les États-Unis d'Amérique. Un nombre bien plus conséquent de Danois a accompli l'aller et le retour. A la Belle Époque, l'éclatement des familles danoises entre îles et continents est parfois remarquable. Ce phénomène migratoire est d'ailleurs scandinave, encore plus accentué dans quelques provinces suédoises et surtout en Norvège.



DÉBUT DU XXÈME SIÈCLE :
En 1901, le régime parlementaire est instauré de facto. Durant les premières décennies du XXe siècle, le nouveau Parti radical et le plus ancien Parti libéral se partagent le pouvoir. Les femmes obtiennent le droit de vote en 1915 et quelques unes des colonies danoises sont vendues aux États-Unis. Durant cette période, le Danemark inaugure d'importantes réformes sociales et du marché du travail, jetant les bases de l'état-providence actuel.
Le Danemark reste neutre durant la Première Guerre mondiale, bien que le conflit affecte considérablement le pays. Le commerce a notamment été dérangé par le conflit et l'instabilité financière qui a suivi en Europe. En 1918, l'Islande devient un royaume en union personnelle avec le Danemark. Après la défaite allemande, le Traité de Versailles prévoit un plébiscite au Schleswig. À la suite de celui-ci, les habitants du Nord du Schleswig décident de rejoindre le Danemark en 1920. La frontière méridionale est ainsi fixée.
Le roi et certaines parties de l'opposition sont mécontents du fait que le premier-ministre Carl Theodor Zahle n'a pas profité de la défaite allemande pour récupérer une plus grande partie de la province, perdue lors de la Guerre des Duchés. Le roi et l'opposition veulent notamment récupérer la ville de Flensburg, alors que le gouvernement n'exige que les territoires où les Danois sont majoritaires. Pensant avoir le soutien de la population, le roi démet le gouvernement de Zahle suscitant la Crise de Pâques 1920. À la suite de cette crise, le roi promet de ne plus jamais intervenir dans les affaires politiques. Bien que la Constitution danoise n'ait pas été amendée, les rois danois ont tenu cette promesse depuis lors.
Aux élections de 1924, les Sociaux-démocrates conduits par le charismatique Thorvald Stauning deviennent le premier parti du Danemark, et le restent jusqu'en 2001. Après avoir dû quitter le pouvoir en 1926, les Sociaux-démocrates y reviennent en 1929. Stauning accepte alors de travailler avec certains partis « bourgeois », formant une coalition avec le Parti radical, pour dégager un consensus qui permet de mettre fin à la Grande dépression des années 1930.
Le 30 janvier 1933 en effet, la coalition gouvernementale et le Parti libéral, alors dans l'opposition, signent l'Accord de Kanslergade. Cet accord prévoit une extension des droits des travailleurs et des subsides étatiques aux agriculteurs. Cette réforme sociale jette les bases d'un État-providence. Lors des élections législatives qui suivent, en 1935, les Sociaux-démocrates obtiennent le score le plus élevé jamais obtenu par un parti politique au Danemark : 46 % des voix.


PENDANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE :
En dépit d'une déclaration de neutralité au début de la Seconde Guerre mondiale et de la conclusion d'un traité de non agression avec l'Allemagne nazie le 31 mai 1939 à Berlin, le Danemark est occupé par la Wehrmacht le 9 avril 1940, au titre de l'opération Weserübung. Contrairement à la plupart des gouvernements des pays envahis par les Nazis, le roi Christian X de Danemark et son gouvernement donnent l'ordre à l'armée de ne pas opposer de résistance et choisissent de rester dans le pays sous l'occupation qui se prolonge jusqu'au 5 mai 1945.
La spécificité de l'occupation du Danemark réside dans les conditions de l'occupation, très douces, si l'on excepte l'interdiction immédiate du Parti communiste. La nouvelle coalition gouvernementale, toujours sous la direction du premier-ministre Thorvald Stauning, essaye de pratiquer le compromis pour protéger la population. Le Parlement (Folketing) est autorisé à maintenir ses sessions, la police reste sous contrôle danois et les autorités allemandes se maintiennent à l'écart de la population. Cependant, au cours du temps, les exigences allemands deviennent inacceptables pour le gouvernement qui démissionne en 1943. Dès lors, les Nazis prennent complètement en charge le pouvoir.
On voit apparaître une résistance armée contre les forces d'occupation. Vers la fin de la guerre, les Nazis ont de plus en plus de mal à contrôler le pays, mais celui-ci doit attendre pour être libéré l'arrivée des Alliés.
L'exfiltration de la plupart des juifs danois vers la Suède est un évènement tout à fait remarquable de cette période. Elle se produit en 1943, lorsque les premières menaces de déportation se firent jour.
En 1944, l'Islande rompt l'union personnelle avec le Danemark, qui reconnait la séparation au terme immédiat de la seconde guerre mondiale.


DEPUIS LES ANNÉES 45 :
Après la guerre, en raison de la menace de l'URSS et des leçons de la Seconde guerre mondiale, le pays abandonne sa politique de neutralité. Le Danemark devient membre fondateur de l'Organisation des Nations unies et de l'OTAN, même s'il a tout d'abord essayé de former une alliance indépendante avec la Norvège et la Suède.
En 1948, les Îles Féroé obtiennent un statut d'autonomie. En 1953, d'autres réformes politiques sont effectuées avec l'adoption d'une nouvelle constitution: le Landsting, la chambre haute du parlement, est supprimé, le statut de colonie du Groenland est aboli et les femmes obtiennent le droit de monter sur le trône.
Une ébauche de "bloc régional nordique" a eu lieu dans les années 1960 avec le Marché commun du nord ou "Nordek" abandonné après le retrait de la Finlande. Un conseil nordique ("Norden"), créé en 1952-53, constitue le cadre d'une coopération active. Le 5 juin 1953, une nouvelle constitution, à régime unicaméral, à possibilité de succession féminine au trône, à régime parlementaire de jure, est signée par le roi Frédéric IX.
En 1960, le Danemark devient membre de l'association européenne de libre échange (AELE).
En 1972, les Danois acceptent par référendum de rejoindre la Communauté européenne et le Danemark en devient membre le 1er janvier 1973. Depuis lors, le Danemark est un membre hésitant de l'Europe, rejetant de nombreuses propositions et refusant notamment par référendum le traité de Maastricht le 2 juin 1992 (50,7 % de votes négatifs) et l'Euro le 28 septembre 2000 (53,2 % de votes négatifs).
L'Oresundsbroen, le pont de l'Øresund, relie depuis 2000, Copenhague à la ville de Malmö en Suède.


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