LE RELIGION AU DANEMARK.

Cé résumé ne réflète pas le Danemark actuel. Il s'en inspire et prend quelques libertés pour mieux s'insérer dans le contexte.

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Les danois appartiennent pour 80% à l'Eglise du Peupe Danois (de tradition luthérienne) qui n'est pas détachée de l'Etat d'un point de vue organique (mais la liberté de culte reste une importante valeur danoise). Bien qu'il soit possible de se retirer de ce culte, les habitants sont nombreux à s'y atteler avec chaque jour plus de ferveur en ces temps troublés. De manière générale, les personnes athées sont peu nombreuses et passent pour des excentriques. Le reste de la population est majoritairement de confession catholique ou musulmane.

L'Eglise luthérienne du Danemark se divise en onze diocèses, tous dirigés par un évêque (Copenhague, Elseneur, Roskilde, Lolland-Falster, Fionie, Aalborg, Viborg, Aarhus, Ribe, Haderslev et Groenland). Il est important de souligner que les femmes peuvent être pasteurs depuis 1947 et accéder à l'évêché. La mixité a fini par s'instaurer dans la plupart des temples. Les églises disposent toutes d'un petit conseil de religieux et de paroissiens élu tous les quatre ans et habilité à prendre des décisions concernant la vie de l'église. Au niveau global, la plus haute autorité de l'Eglise est un ministre des cultes, qui délègue des compétences régionales à ses évêchés. Les membres de l'Eglise paient un impôt annuel qui permet de donner des subventions à toutes les églises du pays. La quête peut se faire lors de certaines messes, mais c'est une arrivée récente dans la vie paroissiale.

Outre les messes et les cérémonies correspondant aux temps particuliers de l'année, les pasteurs ont un rôle social déterminant. Ils sont à l'écoute de la population et demeurent de précieux confidents, s'efforçant pour la plupart de n'émettre aucun jugement : nous sommes loin de l'image du curé d'un village campagnard français d'il y a quelques siècles qui veillerait sur ses ouailles. Les religieux et religieuses, qui peuvent se marier et fonder une vie de famille, sont généralement des personnes importantes dans la vie de leur commune. Plusieurs actions sociales sont menées chaque année dans l'espoir de ramener les égarés sur le chemin de la Foi.

D'un point de vue administratif, c'est l'Eglise qui se charge de recenser la population. Le baptême, auquel on procède par usage (sauf souhait contraire des parents) n'acquière une valeur spirituelle réelle que quelques années plus tard. Outre la cérémonie religieuse, on recense l'enfant et on délivre un certificat de naissance (nom des parents, date et lieu du baptême ...). Le culte accepte aisément que ses membres s'en retirent ou se convertissent à une autre religion. Lorsqu'ils ont 14 ou 15 ans, les jeunes suivent huit fois dans l'année de petits séminaires pour parler de leur Foi. Ceux qui souhaiteraient se détacher de l'Eglise le peuvent alors. Les villes revêtent les couleurs du Danemark durant la période de ce choix, dans un nationalisme bon enfant.


Des informations intéressant la police mais gardées secrètes puisqu'il s'agissait d'une confusion ont crée une polémique étouffée dans l'oeuf il y a quelques années de cela. Le ministre du culture incriminé a rapidement été relaxé et cet épisode semble aujourd'hui bien loin dans la spiritualité danoise.

MERCI A ELYON/ELODIE POUR CETTE ANNEXE. TOUS DROITS LUI SONT RÉSERVÉS.