Avant de vous inscrire, assurez-vous d'avoir fait un petit tour sur nos PVs et les scénarios de nos membres. Et si vous avez des questions quant à la réalisation de votre personnage: nous sommes à votre entière dispo!
C'est officiellement l'été à Odense! Le soleil brille fort, il fait 21° et c'est le moment de sortir votre bateau pour faire bronzer cette peau blanche!
Avez-vous pensez à dire bonjour au flood aujourd'hui?
Aussi, n'oubliez pas les mini-intrigues vont bientôt se conclure! Aussi, la fête des bateaux/notre premier topic commun est toujours en cours! Venez y faire un tour
(m) AU CHOIX ✻ pourtant t'es beau, comme une comète.
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Sofia Lindberg
BACK IN ANGER,“ there was nowhere to go but everywhere. ”
Date d'inscription : 01/05/2013 Nbre de Messages Postés : 159
Sujet: (m) AU CHOIX ✻ pourtant t'es beau, comme une comète. Dim 5 Mai - 0:11
MATTIE
Promis juré qu’on la vivra notre putain de belle histoire, ce sera plus des mensonges, quelque chose de grand, qui sauve la vie, qui trompe la mort, qui déglingue enfin le blizzard.
NOM:
au choix, qui sonne danois.
PRÉNOM:
matthes, mattheus ou mattias, quelque chose dans ce goût là (a). on le surnomme mattie.
j'avoue avoir un gros coup de cœur pour anton yelchin dans ce rôle mais il y assez peu d'avatars de lui, donc il est totalement négociable. aaron johnson, colton haynes ou emile hirsch pourraient le faire. j'ai aussi pensé à harvey newton-haydon, stephen amell ou garrett hedlund, mais ce n'est absolument pas une liste exhaustive, donc proposez moi ce que vous voulez.
abracadabra.
HISTOIRE:
L'histoire est totalement libre, rien de trop dramatique si possible. Il faut qu'il vive à Odense depuis le lycée au moins et qu'il n'ait pas fait ses études ailleurs qu'à Odense. C'était un adolescent assez turbulent, bagarreur, le genre à suivre les cours depuis la place près du radiateur et de la fenêtre au fond, mais pas pour autant un mauvais élève ou quelqu'un de stupide. Il n'avait pas froid aux yeux et adorait provoquer le destin, relever des défis (et faire la fête). Il est sorti avec Sofia pendant presque deux ans au lycée (jusqu'en terminale), elle est partie sans vraiment lui dire au revoir. Ensemble ils ont fait les quatre cents coups, ils se sont mis dans beaucoup de galères sans raison particulière autre que l'amusement. Ils ont vécu beaucoup de choses inoubliables ensemble. S'il a souffert du départ de Sofia (partie faire ses études à Copenhague après le décès de son père sans donner de nouvelles), il n'est non plus resté célibataire bien longtemps. Je l'imagine avoir eu plusieurs aventures, peut-être même une histoire sérieuse, c'est comme vous voulez. On pourra en discuter ensemble
connexions.
Sofia Lindberg :
Extrait de ma fiche :
Spoiler:
« Je parie que t'as jamais fait ça Lindberg. Tu vas pas me laisser tomber si près du but hein ? » J'ai un peu peur mais je ne dis rien et me contente de sourire. Je sais qu'il a peur aussi. On se laisse porter par l'adrénaline, nos pas sont si légers que les gens pourraient croire qu'on vole. « Tu oublies que c'est moi qui ait eu cette idée Mattie. » Il attrape ma main, elle est un peu moite et tellement plus grande que la mienne. C'est bizarre parce qu'il n'est pas beaucoup plus grand que moi. Ça me fait rire, je ne sais pas bien pourquoi. Sûrement les effets de la tequila qu'on a piqué dans le bar de ses parents. Je lui vole un baiser. Puis un deuxième. Ses lèvres ont un goût salé, il me fait penser à la mer. La jolie mer de Copenhague toujours un peu agitée, même quand la météo est au plus beau. Un troisième. Ses mains sur ma joue, elles accrochent comme des grains de sable mouillé. Dans mon ventre, il pleut des comètes; ça fait mal mais c'est tellement beau que j'en redemande. Encore et un encore je m'accroche à ses lèvres. « Combien tu m'aimes Sofia ? » Je ris, encore. C'est ma phrase. La première phrase que j'ai prononcé quand il m'a demandé une cigarette à la sortie du lycée il y a quelques mois. Il avait répliqué un truc stupide, je ne parviens pas à me souvenir quoi exactement. Ça n'a pas d'importance, j'avais aperçu dans ses yeux une lueur de surprise mêlée à de l'envie. Depuis, on s'est beaucoup disputés, beaucoup aimés aussi. Sans chercher à faire le ménage dans nos sentiments, on continue comme ça avec nos disputes. Parfois elles sont violentes, souvent on se fait peur, mais toujours ça s'arrange. « Gros comme ça. » Je lui vole la bouteille de son sac et la porte à mes lèvres avec maladresse. Elle est lourde. Je ne me décourage pas pour autant et en englouti une bonne partie. « Ça vraiment beaucoup! Hé! Arrête, laisse un moi un peu. » Il m'arrache la bouteille. Le verre cogne un peu ma bouche, ça fait mal mais il ne faut rien dire. Il est maladroit parfois Mattie, il m'aime de travers. Je le vois chargé avec son sac d'amour qu'il essaye de cacher tant bien que mal, faut surtout pas que je sache. Mais le sac déborde sur les côtés, vraiment il ne sait pas quoi en faire. Je voudrais bien l'aider mais je suis encombrée avec le mien aussi. C'est pas pratique, c'est lourd et ça fait mal. Mal au ventre, mal au cœur, le sac l'empêche de battre correctement. Il m'entraîne dans la nuit froide d'Odense. Le ciel est noir d'encre, sans étoile. Je crois que c'est normal parce qu'elles scintillent toutes dans ses yeux. Je n'ose pas lui dire, c'est un peu trop niais pour qu'il l'accepte en riant. À croire qu'il préfère quand on s'insulte. « Par là! » Je me baisse pour passer une clôture. Il ne m'attends pas, je me dépêche pour atteindre sa hauteur. Il brise la vitre, j'ai l'impression que le verre retombe au ralenti. Quelques éclats atteignent mes chaussures, ils scintillent, je trouve ça magnifique. Mattie est déjà entré, je le retrouve au rayon des cigarettes et des bouteilles. Je trouve que la nuit lui va plutôt bien, mais ce n'est pas à ça que je suis censée penser normalement. J'attrape une bouteille au hasard, ce n'est pas tellement ça qui compte. En fait, j'ignore ce qui compte vraiment. L'impression que rien n'a d'importance à part cette petite décharge le long de ma colonne vertébrale qui n'en finit pas de me faire vibrer. Il m'attrape par le cou et me fait pivoter. Sa main me tire un peu les cheveux, on s'en fout. Ses lèvre sur les miennes, je fais durer ce moment jusqu'à ne plus avoir de souffle. Une bouteille se casse, il sourit, j'essaie de compter les étoiles dans ses yeux. Des sirènes retentissent dans la rue. Elles nous font sursauter un peu trop facilement. Interdite, mon cerveau refuse de faire le lien entre le son et le besoin de prendre la fuite. Lorsque Mattie me regarde, je comprends qu'il est déjà trop tard. « Merde les flics! » On décampe en oubliant de récupérer notre butin. Voici le cambriolage de supermarché le plus court de l'histoire. « Vous êtes vraiment deux idiots, tous les deux » Techniquement ce n'est pas faux. Se faire attraper de la sorte, ce n'était vraiment pas malin. Pourtant, je n'arrive pas à m'en vouloir. Même prête à recommencer, rien que pour les picotements de l’adrénaline dans mon dos, l'impression de décoller du sol quand on s'enfuit dans la nuit, les baisers volés et ceux qui durent une éternité. J'ai un peu mal aux côtes pour avoir essayé de sauter une barrière. La soirée nous aura au moins appris qu'être cascadeur est vraiment un métier. Mattie fait semblant de prendre un air grave devant le discours consterné du policier. J'ai un peu plus de mal que lui à faire semblant, mon esprit toujours aux prises avec l'alcool a envie de rire. Le policier s'en va. Mince, je n'ai pas écouté ce qu'il racontait. C'est vraiment grave ce qu'on a fait ? Quelques minutes plus tard une ombre familière apparaît dans l'encadrement de la porte où l'on nous retient prisonnier. La mère de Mattie vient nous chercher. Ouf, ils n'ont pas appelé mes parents. J'aurais au moins la nuit pour préparer mon plaidoyer. Dans la voiture le silence règne. Je glisse ma main dans la sienne. Sans le regarder je peux deviner l'expression sur son visage. Un léger sourire amusé, une envie de rire étouffée dans la gorge. Je préfère rester concentrée sur sa main pour ne pas rire avec lui. La voiture freine, c'est mon signal. Sans un bruit j'ouvre la portière et me glisse dans la nuit sans me retourner. Je remonte le jardin sur la pointe des pieds sans un regard pour la voiture qui redémarre. Je sais qu'il me rejoindra quelques heures plus tard comme presque tous les soirs.
La musique est assourdissante. Je ne sais pas comment j'ai réussi à entrer dans le club, c'est un petit miracle vu que je n'ai pas encore l'âge mais je ne vais pas me plaindre. Sur la piste avec un inconnu, je tente un instant de me sortir Mattie et ses histoires de la tête. « Qu'est-ce que tu fous Sofia ? » Merde, Mattie est là. On s'est disputé ce matin. J'ai déjà oublié pourquoi, mais je sais que je dois lui en vouloir parce qu'il se comporte comme le dernier des abrutis en ce moment. De toute façon la raison n'a plus d'importance, seule la haine compte, je le lis dans son regard alors que je me retourne de la manière la plus provocante que je puisse mettre en scène. « Tu m'as suivie ou quoi ? Qu'est-ce que tu veux, je croyais que j'étais pas assez bien pour toi. » Je le vois serrer les poings. Avant qu'il s'en cachait, comme s'il avait honte que je vois la colère s'emparer de lui si facilement. Mais maintenant il s'en fiche. Il se fout de tout, parfois de moi aussi. « Viens avec moi! » Sa main enserre mon bras violemment. Il me tire en arrière, loin de l'inconnu qui partageait ma danse. Je manque de trébucher sous sa force. « Lâche moi! Casse toi! » Je crie un peu plus fort que je l'aurais voulu, me débat avec force en continuant sur ma lancée avec un chapelet d'insultes. Sa peau sous mes poings comme un tambour. Je ne m'arrête pas, et continue de le marteler de coups. Peut-être qu'à force la douleur sur son torse lui fera comprendre celle qui me paralyse le cœur. Il attrape mes poignets en déployant toute sa force et les immobilise d'un seul geste. Il s'autorise même un sourire, le salaud. « Lâche moi, je te déteste de toute façon!! » Il commence à me faire vraiment mal et je sais qu'il le fait exprès. Les cris attirent les regards, Mattie n'aime pas ça. Il me lâche, faudrait pas qu'on fasse tomber le masque de sa gueule d'ange. Je sors rapidement de la boîte avant de nous faire repérer pour de bon. L'air glacial de la nuit me brûle le visage. Je sais que Mattie est sur mes talons, je voudrais lui dire de dégager mais je suis saisie par le froid sur ma peau, mes bras nus. L'occasion ne lui échappe. Il passe devant moi en un tour de main et plante son regard froid dans le mien. « Tu faisais quoi avec ce type ? » J'hausse les épaules et croise les bras pour me réchauffer. Sans succès. « Réponds moi Sofia ! » Sa voix tremble, le rouge lui monte aux joues et je sais que ce n'est pas ce n'est pas le froid. Il ferme les yeux un moment, j'aperçois sa mâchoire qui se resserre encore. D'instinct, je recule d'un pas. « Bordel Sofia! » Il me secoue comme un prunier, sorte de technique d'interrogatoire tribale. Je voudrais partir en courant. Le plus vite possible pour ne pas avoir à me justifier, pour ne pas avoir à crier encore. Je serre les poings moi aussi. Je ne vaux pas mieux que lui. « Ne me crie pas dessus! » Il lève les yeux au soleil. « Je fais ce que je veux ! T'as pas le droit de barrer comme ça sans répondre. T'as pas le droit de me cacher des trucs! Bordel Sofia, t'es à moi! Tu comprends ça ? T'es à moi! » La claque part toute seule. De toute ses forces, ma main sur sa joue. « C'est là que tu te trompes! » Il est interloqué, sonné une fois de plus comme s'il pensait que je n'allais pas réagir. J'en profite pour m'éloigner encore un peu et m'assoir sur le trottoir. Les minutes s'égrainent. Je reste dans mon coin et lui dans le sien. Il fait les cents pas pour se calmer et je me contente de trembler de froid. J'ai l'impression d'être là depuis une éternité. Je n'ai pas le courage de m'en aller comme ça, apparemment lui non plus ne se résout pas à m'abandonner. Une veste se pose sur mes épaules. Je sursaute tandis qu'il s'assoit à côté de moi en silence. Sa main attrape mon épaule, tendrement cette fois. J'essaie de me dégager mais il me rattrape en essayant de ne pas me faire mal. En silence toujours, je porte mes lèvres sur les siennes. Je m'y accroche de toute mes forces jusqu'à oublier le froid, l'endroit, et la douleur dans mes bras. Le nuage est passé. Je crois que lui non plus non comprend pas bien comment on n'en arrive là à chaque fois. Toutes ces émotions qui nous vont toujours trop grand, tellement grand qu'elles nous dépassent et nous échappent. J'aimerais bien les ajuster à ma taille mais elles ne se laissent pas faire. Elles se débattent jusqu'à ce que l'un de nous cède. Et on finit toujours par céder.
***
Je le regarde en tremblant. Il déteste quand je fais ça, je vois dans ses yeux qu'il ne sait pas comment réagir. Les bras ballants, le regard un peu éteint, il attend que je parle la première. Il attend que le nuage au-dessus de ma tête se dissipe. Patiemment même si c'est pas son genre. « J'ai été prise à la fac de Copenhague. » Sans lui laisser le temps de répondre. « Je crois que je vais accepter. » Je baisse un peu la tête, et évite sa réaction. Je ne saurais jamais ce qui s'est passé dans sa tête pendant cette fraction de seconde là. J'ai pas voulu voir, j'ai pas voulu savoir. Lorsque je relève la tête, son regard est froid. Il a eu le temps de le reconstruire, de chasser la surprise et sa véritable émotion. Comme toujours il se cache derrière son masque d'indifférence. Quand il le fait tomber, c'est souvent pour le pire. Il le fait exploser en milliers de petits morceaux de colère. En y repensant, je ne savais pas non plus comment j'aurais voulu qu'il réagisse. Je n'aurais pas supporté le poids de son chagrin en plus du bien, je n'étais pas assez forte pour tout ça à ce moment là. Pourtant, mon cœur aussi se brise devant son silence. « Tu vas rien dire ? » Il hausse les épaules, regarde un moment le mur de ma chambre devant lui avant de tourner à nouveau la tête vers moi. J'ai l'impression qu'il cherche ses mots. Je les vois courir dans son regard et se perdre dans le lointain avant qu'il ne puisse les rattraper. Quand il réussit à saisir une bribe de pensée, il inspire profondément... Mais finalement rien ne vient. Il hésite un instant de trop et laisser finalement retomber ses épaules mollement. Son regard glisse sur le sol, lui aussi cherche à s'échapper. Il ne veut pas me voir, lorsqu'il tourne le visage c'est seulement pour regarder mon front ou mes mains. Mon visage lui reste inaccessible. C'est comme ça depuis le décès de mon père. J'ai pu me réfugier dans ses bras, dans ses draps aussi, mais les mots lui échappent. Alors, je reste là à le regarder comme si j'attendais qu'il déplace des montagnes pour me faire sourire à nouveau. En fait, je n'attends rien. Je voudrais juste entendre le son de sa voix, les grelots de son rire, le souffle de ses murmures. Je voudrais l'aider pour que tout arrête de lui échapper, je voudrais lui rendre les mots qu'il perd, je voudrais guider son regard vers le mien. « Tu pars quand ? » Sa voix est neutre. Un acteur qui maîtrise parfaitement sa réplique. Moi, je fais pâle figure à côté. Aux prises avec la tristesse de le laisser tomber comme ça, la colère de ne pas le voir réagir et de rester là sans rien faire. Mais qu'est-ce que je peux encore exiger ? Après tout c'est moi qui m'en vais comme une voleuse, sans l'avoir prévenu avant, sans explications. J'ai beau parler, je ne me justifie pas pour autant. Ma voix fonctionne mais je ne dis rien. Rien qui puisse faire la différence, rien qui ne guérisse toutes les blessures que l'on s'inflige. « Au mois d'août. » Plus que quelques semaines avant le départ. Je voudrais lui dire que je suis désolée, mais il s'en ficherait de toute façon. Il repousserait mes excuses de la main, juste parce qu'il déteste ces mots, prétendant lui-même ne rien regretter. Encore un mensonge qu'il ne faut pas bousculer. Un baiser pour compenser. Il se laisse faire, patiemment, mais ne réplique pas. Je bats en retraite rapidement en détournant la tête. Il me rattrape avant que je ne m'échappe pour de bon, m'enferme sèchement dans ses bras. Est-ce qu'il est incapable de me détester pour de bon ? Encore une fois, il me prête son épaule en silence. Ce n'est pas vraiment la dernière fois qu'on se voit. Il y a encore quelques fêtes, quelques cours mais c'est ce qui ressemble le plus à un adieu à mes yeux. Des adieux maladroits, embarrassés de pudeur, de tristesse mal placée. Je me raccroche à ce souvenir faute de mieux. Faute de ne pas avoir su faire mieux que ça.
Mattie et Sofia se sont rencontrés au lycée, ils sont sortis ensemble pendant deux ans à peu près. Ils s'adoraient et passaient presque tout leur temps ensemble. Ce n'était pas une histoire d'amour conventionnelle, ils ne se sont jamais vraiment considéré comme un couple à part entière parce que cette notion leur faisait peur et aussi parce qu'ils ne savaient pas trop comment s'y prendre. Ils étaient jeunes et peut-être effrayé de la réaction de l'autre alors ils n'ont rien dit. Pour autant ils s'aimaient et n'auraient jamais toléré la tromperie, ils étaient très possessifs l'un envers l'autre. C'est aussi pour ça qu'ils n'ont pas vraiment rompu quand Sofia est partie. Ils ont laissé tout ça en plan parce qu'ils ne savaient pas mettre un nom sur leur relation mais aussi parce que c'était un déchirement de se séparer de la sorte, de savoir qu'ils ne pouvaient rien faire pour que ça dure puisqu'elle ne comptait pas revenir très souvent. Au final, elle n'est même pas revenue du tout et Mattie lui en voulait beaucoup au début (encore aujourd'hui?). Sofia a eu beaucoup de mal à passer à autre chose et n'a jamais construit de véritable relation sérieuse depuis Mattie. Elle a hésité des milliers de fois à l'appeler, mais elle a laissé passer tellement de temps qu'elle ne savait plus comment s'y prendre. Comment on peut encore espérer rattraper les choses et s'expliquer au bout de plusieurs années ?
leia lindberg (la petite sœur) :
« Tu crois qu'elle va revenir ? » Les yeux rivés sur son café, Mattie ne répond pas. Quatre ans qu'elle est partie et il se retrouve encore à traîner avec la gamine. C'est pas beau de vieillir apparemment. Il ne sait pas vraiment ce qu'il fiche ici, il ne sait pas pourquoi il continue de la voir après toutes ses années. D'accord, il l'a vue grandir, et alors ? Leia tremble un peu sur sa chaise comme à chaque fois qu'elle aborde le sujet sensible. Il ne sait pas pourquoi elle s'entête à vouloir parler de sa sœur, c'est une perte de temps. « Je crois pas bébé » C'est vrai qu'elle reviendrait sûrement pas, l'égoïste, la lâcheuse. Leia grimace, elle déteste que on l'appelle comme ça. Sans savoir si c'est parce que sa sœur l'appelait comme ça ou bien si c'est parce qu'elle a tellement grandit aujourd'hui. C'est vrai qu'elle a grandi, il n'avait jamais vraiment fait attention jusqu'à présent, trop obsédé par la ressemblante flagrante avec Sofia. Elle a ses yeux, bleus qui tirent parfois sur le vert les jours de pluie ou quand elle est triste. Mattie lève les yeux de sa tasse pour chercher à la couleur de ses yeux. C'est bizarre, ils ne sont pas tout à fait verts. Elle semble si triste pourtant. Une montagne de chagrin, on peut même voir son poids peser sur ses petites épaules. Le silence se durcit. C'est devenu une habitude ses derniers temps. Les sujets de conversations se font plus rares maintenant. Sofia est partie depuis tellement longtemps que même la peine qu'elle a causé ne suffit plus à faire la conversation. Leia se sent vide, vide de chagrin, de colère, vide d'amour aussi. Il n'y a plus rien à tirer de sa sœur, plus la force de remuer encore et encore les même souvenirs qui commencent à s'effacer dans sa mémoire. Mattie rechigne à parler d'elle aussi. À quoi ça sert qu'il continue de demander. Elle est partie, elle nous a oublié, on a le droit de refaire nos vies, non ? Il le dit toujours avec un peu de colère dans la voix, les sourcils froncés. Comme s'il se justifiait. « Mattie... » Sa voix se brise sur la fin de son prénom. À peine un murmure. Personne n'a du l'entendre. Mais lui a bien entendu. Il la connaît cette petite voix, pleine de doute et de questions auxquelles il ne saura jamais répondre. Sa main s'échoue lentement sur la cuisse de Leia. Il est trop près d'elle, beaucoup trop près. C'est vrai qu'elle est belle. C'est vrai qu'elle est grande maintenant mais qu'il continue de veiller sur elle sans savoir pourquoi. Il entend son cœur battre, à toute vitesse comme toujours. Il ne devrait pas mais c'est trop tard. Ses lèvres sur les siennes. C'était il y a un an. C'était une erreur aussi, pas de toute là dessus. L'embrasser c'était comme une brèche dans le passé. Une idée de ce qu'il aurait pu continuer à vivre si tout s'était déroulé comme prévu. Interdiction tacite de reparler de cette soirée là. Mattie continue de prendre soin de Leia, de veiller sur elle, de la sortir des galères dans lesquelles elle se met immanquablement. Il continue de lui faire la morale quand elle boit trop et qu'elle s'échoue chez lui parce qu'elle ne veut pas que sa mère la voit ainsi. Pourtant lui n'est pas vraiment un modèle de vertu non plus, il ne l'a jamais été. Et Leia qui continue avec ses regards et ses murmures, cherchant à rouvrir la brèche encore une fois. Elle oublie de faire la différence entre envie, amitié, et consolation. Rien n'est vraiment clair dans son esprit, mais elle préfère que les choses restent comme ça. Tous ses silences lui permettent de rêver encore, de s'accrocher à ses espoirs, inlassablement.
EN +
Je m'excuse pour le scénario le plus long du monde Si vous avez tout lu, c'est déjà un petit miracle et je suis comblée On peut discuter de tout les petits détails ensemble et aussi parler de l'évolution du lien, Mattie est autant votre personnage que le mien Je n'attends rien au niveau de la présence ou de l'écriture, juste que le personnage vous plaise et qu'on puisse RP ensemble : D'ailleurs j'aimerais beaucoup jouer de leurs retrouvailles donc je n'écris rien sur la situation actuelle, on verra tout ensemble au fur et à mesure, en espérant que tout s'arrange entre Mattie et Sofia, parce que quand même c'était un couple d'enfer .
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Sujet: Re: (m) AU CHOIX ✻ pourtant t'es beau, comme une comète. Mer 8 Mai - 0:05
Lejla Lindberg
Date d'inscription : 07/05/2013 Nbre de Messages Postés : 61
Sujet: Re: (m) AU CHOIX ✻ pourtant t'es beau, comme une comète. Mer 8 Mai - 0:07
Matttiiiiieee Désolé, il fallait que je poste et colton, quoi
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Sujet: Re: (m) AU CHOIX ✻ pourtant t'es beau, comme une comète. Mer 8 Mai - 0:08
va, tu peux poster comme tu veux, bébé puis Palvin est tellement mignonne
Sofia Lindberg
BACK IN ANGER,“ there was nowhere to go but everywhere. ”
Date d'inscription : 01/05/2013 Nbre de Messages Postés : 159
Sujet: Re: (m) AU CHOIX ✻ pourtant t'es beau, comme une comète. Mer 8 Mai - 0:13
Spoiler:
Avec Colton en plus!
Je vais défaillir Vous êtes trop beaux tous les deux
Lejla Lindberg
Date d'inscription : 07/05/2013 Nbre de Messages Postés : 61
Sujet: Re: (m) AU CHOIX ✻ pourtant t'es beau, comme une comète. Mer 8 Mai - 0:14
Avoue qu'elle a une frimousse qu'on a envie de protéger, quoi Ouais, on est trop beau et toi aussi Tous des canons !
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Sujet: Re: (m) AU CHOIX ✻ pourtant t'es beau, comme une comète.
(m) AU CHOIX ✻ pourtant t'es beau, comme une comète.