Øster. Raf. 32 ans. l'un des deux jumeaux dans Alice au pays des merveilles, Tweedle Dum précisément. en plus d'inventer des histoires pour les enfants, il s'occupe des illustrations. Pas très connu, et heureusement pour lui, il le vit au mieux ce côté inconnu qu'il donne. Malgré tout, ses dessins sont toujours poussés à la controverse. Il va dans le détail, parfois à la simplicité, certains parlent de doubles-sens un peu tordus - on peut supposer que c'est le côté Tweedle et histoires folles incompréhensibles qui ressortent. a passé les stades simples de l'étudiant, il s'est arrêté malgré tout, s'il a essayé la fac pour se diriger vers une quelconque médecine, c'est en plein milieu de sa première année qu'il a arrêté. Faute de quoi ? Pulsion ou simplement difficulté à suivre, personne ne saurait le dire, il a arrêté c'est tout. Pour se jeter dans une autre passion qui est - et a été toujours -, le dessin. Pour tout dire, rien n'est arrivé par hasard, c'est son frère qui désirait faire ce métier avant "l'accident". Pour lui rendre honneur ? D'une certaine façon, oui. célibataire. A dû être deux fois en couple dans sa vie, chose trop compliquée et son personnage laisse souvent à désirer quiconque voudra bien l'approcher. Trop nerveux, trop bancal parait-il. nerveux, introverti, doté d'une bonne capacité d'analyse, maladroit dans ses mots, imaginatif, inspiré, mélancolique, indécis, défaitiste, parfois excessif. Hugh Dancy.

je vais essayer au mieux de vous faire l'histoire de Raf points par points, je m'excuse d'avance si je m'exprime mal ou quoi que ce soit.

Il est né à Odense, dans une famille plus que simple, à vrai dire, très unie. Un père ayant un bon travail, un mère à la maison s'occupant de ses deux enfants. Parce que oui, il n'était pas seul. Un frère jumeau lui a été offert par dame nature, se nommant Anders. Deux frères s'entendant à merveille, bien qu'il étaient sujets à de violentes disputes. A savoir qu'Anders était l'aîné et Raf le cadet.

Si tout était fait pour que leurs existence soient des plus jolies, il n'en a rien été. C'est à l'âge de 12 ans, que des hurlements ont fait surface. Un sujet presque anodin, une gueulante plus rageuse que d'habitude, et bien évidemment, les conséquences qui ont suivis. Raf poussant Anders. Le trottoir, le cou de l'aîné, tout s'est déroulé très vite. Résultat des courses, la nuque brisée d'Anders, l'hôpital et un coma plus qu'inquiétant.

Rongé par la culpabilité et la rage, Raf n'est pas allé à l'école des mois durant, est resté au chevet de son frère, lui racontant des histoires abracadabrantesques supposant qu'il se réveillerait. Malgré tout, après quatre mois coincé dans cet chambre, il décède des suites d'un abandon de ses organes vitaux.

Prise en charge par un psychologue, rien n'y a fait concrètement. L'enfant autrefois jovial en tout point et joyeux, est devenu ce que l'on appelle une personne vide. Une coquille un peu cassée, un peu brisée, juste bonne à marcher sans but. Les terreurs nocturnes se sont enchainées alors qu'il venait tout juste d'avoir 14 ans. Cette scène à revivre, le décès, les mots qui fusent dans sa pauvre tête et cette sueur lui dégoulinant du front chaque nuit. A partir de ce jour, son médecin lui a donné des somnifères, ce qu'il prenait parfois sans compter. Un échappatoire ? Le seul endroit où il pouvait trouver la paix à vrai dire, sans pour autant se lancer dans de quelconques idées noires.

A ces jours, Raf est dessinateur et écrivain de livres pour enfants - ce qui était le rêve de son aîné, Anders. Mais, même si cette histoire date d'il y a plus de vingt ans maintenant, il continue d'hanter ses pensées, ses journées et ses nuits. Après tout, le repos, c'est pour les autres, pas vrai ?

il ne peut pas entrer dans un cimetière sans faire un malaise, ce sujet est tabou chez lui, la mort reste quelque chose d’indistinct, de mystérieux qu'il ne fait pas comprendre. A la simple idée d'aller à un enterrement le pousse à vomir ses tripes. Pour faire simple, si vous voulez lui faire avoir la tremblotte de sa vie, parlez de la faucheuse. Il ne passera pas l'arme à gauche, mais presque. en plus du décès, il ne peut pas entrer dans un hôpital. Tout ce qui touche cet endroit est malsain selon lui. Trop de mauvais souvenirs grimpent à la surface, et si un jour il s'avère qu'il se coupe, il essaiera de se débrouiller par ses propres moyens au lieu de prendre son courage à deux mains. est atteint de quelques troubles obsessionnels compulsifs. Rien de méchant, mais qui peut parfois lui pourrir la vie. Il en a quatre en particulier. Premièrement, il déteste les chiffres impaires, montez le son sur la télévision, arrivez sur 11 il fera tout pour changer jusqu'à 12 ou 10. Deuxièmement, son petit culte le matin est de se laver les mains. Une fois, deux fois, trois fois, jusqu'à ce qu'il considère qu'elles soient purifiées - parfois il peut même aller jusqu'à sang. Troisièmement, quand il descend des escaliers, il compte les marches à voix haute. Quatrièmement, quand il sort de chez lui, il se voit obligé de vérifier trois fois s'il n'a rien oublié. Il ferme, il ouvre la porte et regarde, jusqu'à ce que le nombre trois se fasse. depuis le décès d'Anders, Raf est tombé dans les terreurs nocturnes. Pour tout dire, elles ne sont pas régulières. Elles peuvent parfois s'enchainer durant des semaines, comme s'arrêter d'un coup. Son rêve ou plutôt, cauchemar est répétitif. La scène de la mort d'Anders, des injures lancées par son frère, le regret qui le bouffe de l'intérieur.

Les yeux rivés vers lui, ses membres tremblent, il va bientôt se casser, se briser en plusieurs morceaux que je vais devoir ramasser. Je le connais Raf, depuis plus longtemps qu'il le croit. Plus petit, je le regardais parfois par la fenêtre, avec son frère. Je ne sais plus lequel des deux était le plus grand. Après tout, est-il vraiment ce qu'il prétend être ? Assis sur le canapé, ses doigts se triturent avec la plus grande maladresse du monde. Il a mal. Il souffre. Depuis longtemps, trop d'années, trop de journées sans avoir pu souffler. Je lui offre le bénéfice du doute, de la trisse flagrante qui dégouline sur les joues. C'est sa faute, pas de la mienne. Je ne l'ai pas poussé moi, Anders, je ne l'ai pas laissé tomber. Glissant mes doigts dans mes poches, c'est ce que je lui murmure depuis que je suis entré dans sa vie. Je souffle, je dis ce qui n'est peut-être pas vrai ou tout simplement qui aurait dû l'être. Qui de nous deux est bon à jeter ? Ce n'est pas moi. Non. Non. Pas moi. Lui. Et je vois ses yeux rougies qui commencent à laisser un torrent déferler sur ses joues porcelaines. Par automatisme, je reste un peu béat tout en le fixant. Ses cheveux se collent un peu à son front, un peu partout sur son visage. Il veut se cacher de moi, de cette fatalité que je lui impose sans qu'il ai rien demandé. Assis en tailleurs, ma main glisse sur son visage, laissant ces quelques gouttes faire le tour de mes doigts. « T'es pas beau quand tu pleures. » Coeur battant contre mon torse, un peu plus vite, ma main s'interpose entre son visage et sa touffe de cheveux foncés. Silence des morts, silence des vivants. C'est tout juste si sa respiration ne s'impose pas à moi comme une logique, elle panique. Mon visage rapproché du sien, il se dévore la lèvre inférieure comme si sa peau en dépendait. Mon front se pose, nos nez se frôlent. Blancs des yeux qui se battent. Une guerre perdue d'avance. Elles continuent pourtant de se battre, vicieuses, un peu tortueuses. Les larmes. Les larmes. Les larmes. « T'es pas beau quand tu pleures. » Que je répète comme une chansonnette. Ses bras m'entourent, il me serre, et pourquoi pas ? Il s'est liquéfié, il s'est abandonné.
Arrête de pleurer, c'est pas beau un visage souillé.
Je l'ai provoqué, je le sais, mais, arrête de pleurer.
Arrête, de,
pleurer.

Trois lettres, deux prénoms qui se rapprochent autant qu'ils peuvent se jeter contre un mur. Autrefois, ils étaient voisins. Kaj observait les deux frères s'amuser à travers une fenêtre en verre glacés. Ils s'aimaient, ils s'adoraient, s'en était presque grisant. La vie de Raf n'avait pas de secret à l'enfant qu'Hummel était. Il a vu la dispute, tout vu. Il a préféré se taire, se terrer dans une bulle de silence jusqu'à apparaitre dans sa vie un jour, comme si de rien n'était. La boutique de Kaj a été l'élément conducteur dans la rencontre entre les deux hommes. Depuis, le chapelier le détruit autant qu'il le soigne. Lui faisant se rappeler les souvenirs, s'improvisant même psychologue. La tête de Raf n'est plus qu'une bouillie infâme provoquée par les pulsions malsaines du fils Hummel. Dans un cas, comme dans l'autre, tout est bon à l'auto-destruction. Pile tu meurs, face, je te tue. Ce n'est qu'une marionnette un peu trop conséquente dans la vie de Kaj. Et il le gardera, encore et encore. Continuera à l'améliorer ou au contraire le détériorer. Jusqu'à ce que la mort le touche, jusqu'à ce qu'il passe dans la tombe.

BONJOUR, BONSOIR PETITE HUÎTRE. - soyons Tweedle jusqu'au bout.
Premièrement, si tu es là, je te hurle un grand merci beaucoup très ! Si tu es en train de lire là, c'est que mon petit Raf te botte et voilà, j'tokiffe ! J'vais essayer d'être rapide, histoire de pas trop te bassiner avec des longs blablas. Pour commencer, niveau de l'avatar, la négociation est difficile, Hugh a le parfait visage du type blessé et bouffé par la vie ! Comment ça c'est pas un argument ? Ouais, non ! Pouvez toujours voir, mais ça risque d'être chaud les marrons. Le prénom, bah j'aime bien Raf moi, j'trouve ça meugnon tout plein, mais si après ça vous intéresse pas trop, pouvez toujours voir tant que c'est danois. Le lien, bah le lien, comment dire ? Pour faire un grosso modo c'est le marionnettiste et sa marionnette, faut pas dire le contraire, Kaj a un petit problème au fond, tout au fond - de ce fait, n'hésitez pas à jeter un oeil à ma fiche pour voir vers quoi ça débouche. Bien évidemment, j'pensais que par la suite ça mènerait à un truc p'tête plus profond - même carrément, m'dites pas qu'ils sont pas shippables, sinon je pleure. De toute façon, on peut toujours causer par MP des rebondissements que ça peut avoir et j'en passe - y'a moyen de bien creuser avec ce genre de lien, j'pense du moins !

Sinon, niveau activité, une réponse toute les deux semaines me suffit amplement, je sais qu'il y a une vie IRL donc no problem ! Quelqu'un qui s'incruste ce serait vraiment chouette, en sachant que les membres et les admins sont des amours. Je laisse pas trop le choix en fait hehe. Sinon, que dire ? Si tu prends c'te puppy face mais, mais, je te gnugnut, je te poutoune jusqu'à la fin de ma vie. Non, en vrai, je t'aime et j'te fais un temple !