Hummel. Comme le paternel, celui qui donne des coups de semelles. Lemmuh. Le muh. Le muet. Ce serait bien comme ça, celui qui parle pas. C'est Hummel. Hu-mmel. Kaj. Jak. Jak. Kaj. Kajak. C'est tout simple, c'est trois lettres, lève tes doigts, un, deux, trois. Kaj. Il se prononce à l'envers, en arrière, en avant, en avançant. Kaj tout simplement. vingt-huit années. Je gambade, je tirade, je vis et je meurs à la fois. le grand chapi-chapo. Tout grand, peut-être pas beau. Le pète au casque y parait. Il est pas bien futé, il est tout bien taré. Le chapelier qu'il s’appelait, le chapelier. Toqué. Fou. Sa tasse de thé, ce tic-tac qui lui pourri l'intérieur du crâne. Y'a des asticots là-dedans, des insectes pas jolis. Pas jolis. un vieux haut-de-forme, troué, à moitié trépassé. Il est bizarre, pas esthétique, mais, je me surprends parfois à le regarder, des heures durant. je tiens un atelier de vêtements, de costumes. Pas très masculin pour un homme de savoir coudre, parait que j'ai des doigts de fées, un peu magiques, un peu déterrés. Ils sont tout froids, ils sont tout blancs mes bouts d'ongles. Mais ça marche faut croire. Toujours. c'est plus que du passé maintenant. qui veut d'elle ? Qui veut de lui ? Qui veut de moi ? On ouvre sa bouche, on aime, on déteste. Pif, paf, d'un coup c'est le célibat qui te tends les bras. C'est comme ça, voilà. ingénieux, bancal, lunatique, possessif, sans gêne, mythomane, humiliant - selon le cas, bavard, tenace, intuitif, expressif, confus.

ALBIN LARSEN, médecin de famille
Quelque chose ne va pas dans cette famille, c'est un fait indéniable. Je les connais, tous autant qu'ils sont. J'ai eu la chance de voir à plusieurs reprises Caja Hummel, la mère de la soeur et du frère. Du moins, avant sa pendaison. Emportée par la dépression, par des voix qu'elle pensait entendre, l'on suppose à des hallucinations, ou bien un état de schizophrénie plus qu'inquiétant - ou peut-être qu'une tumeur était responsable de tout ceci ? Quoi qu'il en soit, les enfants Hummel ont eu la malchance de tomber sur le corps déjà vide cette femme. Si Else n'a malheureusement aucune chance et se fait jeter par son père dans mes bras, quant à Kaj, il en résulte une grande différence. Il est le fils prodige, et n'a pas le droit d'être malade. Pas lui, pas une personne de plus. Ceci, Tarben Hummel ne le supporterait pas. Il devrait ouvrir les yeux pourtant, laisser le voile de la vérité se glisser sous ses paupières closes.
Kaj présente un cas de bipolarité. Passant d'un extrême à un autre, un jour il peut à être rayonnant comme un soleil, le lendemain aussi bas qu'une pierre qui roule. J'aime à croire que rien n'est lié au hasard, que ce n'est pas venu seul. Petit garçon certes spécial, mais changé depuis le décès de la figure maternelle. Les enfants laissés pour compte, le père pris en charge bien vite, il y a eu un retournement situation que maintenant monsieur Hummel doit amèrement regretter. Ne pas s'être occupé de ses bambins le moment venu, là, où ils avaient le plus besoin de soutient. S'il met ceci sur le compte d'un lunatisme d'une violence hors-norme, nous avons essayés il y a des années auparavant de lui donner quelques calmants pour qu'il se canalise. Traitement bien vite arrêté pour faute de l'hystérie de la jeune soeur. Une dépression en enchainant une autre, Kaj est devenu ce qu'il est aujourd'hui. Quelqu'un d'instable, de bancale, double-face.

TARBEN HUMMEL, père d'Else et Kaj
Mon fils est parfait, tout ce qu'il y a de respectable. Il est galant, serviable, c'est un homme à part entière. Il n'est pas comme sa défunte mère, et encore moins comme sa cinglée de soeur. Je repose tout mes espoirs sur lui. Je vous en conjure, croyez-moi, c'est un bon garçon. Il réfléchi juste à voix haute, change d'humeur facilement, ceci est dans son caractère. Attendez, il sait même jouer du violon, coudre, je n'ai rien de mieux à demander. J'apprécierais qu'il reprenne l'affaire familiale, mais quant à lui en parler, c'est une autre histoire. Souriant qu'il est mon Kaj, toujours à montrer ses jolies dents blanches, sourire au monde, à la vie - ou est-ce une teinte d'ironie, d'hypocrisie sur son visage ? Je n'ose y croire. Après tout, il est le modèle même de ma personne, lorsque j'étais plus jeune. Comme lui. Un peu moins changeant mais tout de même. On parle de tel père, tel fils, alors qu'il en soit ainsi ! Je voudrais qu'il se sépare un peu de sa soeur, mais à peine le ton est-il donné qu'il hurle, que les livres volent et qu'il me traite de tout les noms. Je n'aurais pas dû les laisser seuls plus petits. Else l'empoisonne, elle le rend comme elle, je ne veux pas qu'elle fasse de lui un dégénéré. Mon fils va bien. Très bien. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Nous sommes une famille plus qu'appréciable. Oui. Nous sommes. Une famille. Unie. UNIE.

SOLVEJ LANG, ex-petite amie de Kaj
Je l'ai aimé Kaj. De tout mon coeur, comme lui a su me donner son âme. Autrefois, j'étais une habituée, j'aimais bien me promener dans sa boutique, voir ses costumes et surtout pouvoir l'analyser en train de travailler. Un véritable plaisir pour les yeux, comme pour les oreilles. Il chantonnant tout en cousant ce qu'il faisait, travaillant à une vitesse folle. Je ne sais comment nous sommes arrivés à nous prendre pour un véritable couple. Je suppose que ça nous est tombé dessus, du jour au lendemain. Autant bouffé par des qualités comme par des défauts, il était détestable autant que possible. Je l'aimais pourtant, je l'aimais. J'acceptais ses crises, ses coups violents, ses passages à vides, les beaux mots qu'il employait pour me définir. Je t'aime venant de son oreille paraissait comme la plus belle mélodie audible. Désillusion bien vite devenue réalité à cause de sa petite soeur. Else. Elle prend trop de place dans sa vie, il a préféré l'écouter, quant à elle, elle me faisait vivre un cauchemar. Tout était bon pour casser mon moral, pour me rabaisser aussi vite que possible. Me faire sentir inutile. Une voix brisante, un entêtement aussi fascinant qu'effrayant. Kaj est quelqu'un de bien, à quarante-cinq pour cent c'est un homme comme un autre. Jusqu'à ce que ses limites soient dépassées, jusqu'à ce que son cerveau n'arrive plus à suivre. Et lorsque celui-ci est en surchauffe, il est préférable de se cacher, de se terrer dans des égouts et attendre que la tempête disparaisse. Il n'y a plus rien à faire pour lui, il n'y avait déjà aucun remède. C'est un poison, un poison à lui tout seul.

PSEUDO/PRÉNOM:

Laura.

ÂGE:

17 ans.

Présence:

7/7 le rp ce sera autre chose.

Avatar:

Jackson Rathbone.

CRÉDIT:

tumblr.

MOT DE LA FIN:

kaj, 13 ans
Ce n'est pas bien. Pas bien du tout dirait papa. Mais, qu'importe ce qu'il puisse en dire, la bougie ne lèche pas les murs, encore moins la couverture dans laquelle je me blottis avec Else. C'est mon idée, pas la sienne. Le petit attirail déposé sous mes yeux, je fixe l'aiguille qui bientôt fera son sale travail. Quand à la bougie, elle ne me sert pas qu'à illuminer le grenier, ni voir les toiles d'araignées. C'est encore une autre envie, une autre pulsion. Nous l'avons décidés, à deux, comme des grandes personnes, mais encore plus géantes, plus intelligentes. Les grands, c'est stupides, ça ne prend pas en compte ce qu'il y a autour. C'est égoïste, ça vous murmure tu dois faire ci, tu dois faire ça. Nous avons décidés d'entreprendre cette démarche. C'est un pacte, pas du sang, pas de vie, et de mort. Une promesse sous les yeux de la lune. Mon tour se passe, se déroule, je fixe avec satisfaction le bout de mon doigt. Il saigne, ça pique, ça me fait mal, mais ce n'est qu'un petit trou, il est bénin, pas très malin en même temps. Je ne grimace pas, je montre à Else qu'il faut être courageux. C'est ce que je suis, du moins, à ses yeux. Une marque, je la veux, et pas n'importe laquelle. Se piquer un peu la peau, ce n'est pas très grave, un jour ou l'autre, la plaie se referme. Comme les trous dans le corps, ils disparaissent le temps d'un baiser dit magique. Je veux qu'il reste en nous, visible, quoi qu'elle veuille. C'est mon désir, et un peu le sien en même temps. Pinçant ma lèvre inférieure, la bougie s'esclaffe, la flamme danse devant mes yeux. Les ombres s'élèvent autour de nous. Dans un carrousel, tout se met à tourner. La folie d'un cirque, qui emballé par les protagonistes, laisse la représentation continuer. Elle est presque fondue la pauvre, et un peu en dessous d'elle, c'est la cire chaude, dégoulinante. Elle ne sera plus là, bientôt sur ma peau déjà meurtrie par le sang. Je l'attrape, et tendue dans les airs, le temps s'arrête. Le tic-tac de la grande horloge me parait lointain, indécis. Puis la douleur, la fameuse, la grandiose qui dégouline sur mon doigt. Intérieurement, tout se calme, tout se fane. Suis-je donc passé dans l'au-delà ? Mes doigts se crispent sur la petite table faite de cartons usagés. Stoïque en tout point, je ne dois pas lui faire peur, sinon, elle partira, me laissera seul avec ma marque. Nous devons être deux, sinon, la promesse se casse, se brise. Veut-elle donc que nos rêves se cassent la figure ? Je ne crois pas. Arborant un sourire en coin de lèvres, c'est un coup de vent léger qui calme les ardeurs sur mon doigt. Il tremble, épileptique, tapé par un tyrannique. « Tu vois ? C'est pas douloureux. » Un peu seulement, le temps que tu oublies qu'elle existe, que tu penses à des choses plus agréables. Une balade sur la plage, des vêtement à en perdre la tête, un chat tombant sur un piano, qu'importe au bout du compte, tant que l'imaginaire vient à prendre le dessus. La cire doit sécher, mais, c'est au tour d'Else. Elle croit en moi, tout comme je crois en elle. Le petit objet coupable de la blessure, lui arrive entre ses petits doigts. Ils sont fins, comme des petites ficelles que prennent les enfants pour jouer. Ils sont soignés, ne sont pas sales comme les miens. C'est une fille, je suis un garçon. La différence est pourtant minime, pas très grande, de quelques centimètres, de quelques années. Elle retient une sale plainte quand le bout pointu traverse sa carcasse, bien vite pourtant, il est jeté sur le sol. J'essaie de le trouver de mes deux yeux, je ne vois pourtant pas assez. Gare à celui qui montera à pieds, il se plantera les ongles dans la petite aiguille à coudre. Haussant les épaules, Else ne s'avance pas, les mains collées contre sa poitrine. Je la regarde dans le plus profond des yeux, ma main se glisse sur celle qui sera la plus jolie à voir. « T'es sûr que ça fait pas mal ? » D'avant en arrière ma tête bascule, signifiant un oui catégorique. Je relâche la légère pression que j'expose sur sa petite paume, et si je ne suis pas le témoin de ce moment, je ne le serais certainement jamais plus. Je dois lui montrer ce qu'il faut faire en plus, sinon elle partira, comme tout le monde. Ma main se pose sur l'objet brûlant, le sang fait un bruit presque doux. Comme une pluie tombante sur la fenêtre, mais en plus soutenu, en plus subtile. La cire chaude coule. Un cri étouffé, des larmes qui grimpent aussi vite qu'elles peuvent redescendre, je repose sans ménagement la petite boule de soleil. Ses mains se tendent, son pied tape sur le sol. Elle va réveiller papa si elle continue. Froncement de sourcils, je passe ma main sur sa petite joue rougie et surtout, mouillée. « Bah, pourquoi tu pleures ? » Il ne faut pas, pas pour ça. Un jour tu trouveras la véritable raison de ton malheur, il n'en est qu'une façon de l'exprimer, par les pores de la peau, par celle physique. Elle s'efface pourtant un jour. Quant à la morale, c'est encore plus compliqué. Parait qu'on a des petites bêtes dans la tête qui nous poussent à faire des choses. Bien ou mal, je ne saurais le dire. Je ne les écoute pas, je n'écoute que ma propre voix qui résonne. Ce n'est pas joli, pas une mélodie digne d'un concert. Juste ma voix, mes idées, mes principes. Elle hoquette, se cache un peu derrière son gros pull en laine. C'est maman qui lui a tricoté, l'année passée. Elle y a passé des heures, des jours et des nuits. Dessus c'est un lapin, ou du moins, elle préfère dire un petit lièvre. Il est étrange, un peu raté quand j'y pense. Plissant le bout de mon nez, je continue de caresser ses traits en porcelaine. Il ne faut pas pleurer. Pas pour ça. Pas maintenant. Après tout, c'est une promesse par la cicatrice. Hummel en est devenu une philosophie, une façon de vivre. Et si un jour il s'avère que tu tombes, ma main déchue te sera tendue pour que tu te relèves. Qu'importe la chute, l'atterrissage sera doux. Je le jure sur ma peau atrophiée, sur le sang coulé, sur mes paroles murmurées.

kaj, 15 ans
C'est ma comptine, ma propre histoire, celle que je raconte à Else chaque soir. Une histoire vraie et fausse à la fois. Ses yeux dévorés par l'innocence me transpercent, elle a le sourire large du haut de ses onze ans. C'est une grande fille, mais, elle aime bien que je chante, que je lui fasse entendre ma voix. Les trois petits chats ont existé. Le premier, c'est la voiture de papa qui lui est passé dessus. Papa il a les cheveux gris, les lunettes sur le nez, un rat dans toute sa splendeur, ses grandes oreilles presque velues. Je me suis parfois mis à l'imaginer avec une grande queue nue, pointue, dégoutante. Comme lui. Comme tous. Il s’appelait Brownie mon petit chat, il était mignon, il ronronnait dans mon univers à moi, se frottait à ma jambe, m'écoutait. Mon ami. Il l'a tué mon ami. Une roue lui est passée dessus, sur le bitume, Brownie a fondu. Je crois que j'ai pleuré ce jour-là, j'ai un peu hurlé, et papa m'a dit qu'il m'en rachèterait un. Je voulais que Brownie moi, juste lui, pas un autre, il ne comprenait pas. J'ai passé mon après-midi à le fixer, la larme à loeil et le coeur en vrac. Le deuxième petit chat, nous ne le connaissons pas. C'est durant un hiver, le journal ouvert, la première page, ni le sport, ni une célébrité, non, bien plus macabre cette histoire. L'homme sans visage qu'il s'appelle. Rongé par le froid, mort par noyade, personne ne savait d'où il venait, ce qu'il faisait ici, et pourquoi sa tête était dans un tel état. Tout bleu, avec des cheveux si sombres. Blanche-Neige j'ose à le croire, mais en version garçon. Else aime bien que j'émette des hypothèses à ce propos, je ne sais pas pourquoi, et même si le vieux journal commence à brûler, elle le garde sous son oreiller. C'est son histoire du soir. Pinçant ma lèvre inférieure, c'est en me souvenant du dernier petit chat que mon estomac rat un bond. Lui, ce n'est pas une chanson qui me pousse à rire. Entre dérision et tristesse, nous ne devons pas être tristes. Je ne devais pas pleurer à l'époque, parce que j'étais, et je suis le grand frère. Je suis les bras qui accueillent ceux qui pleurent, les oreilles qui écoutent papa avec sa bouteille de vodka entre les doigts. Il a failli s'écrouler, pourtant, il est toujours debout, dans l'autre pièce, là où la lumière parait plus dense. Mes mains se serrent un peu plus sur la couverture. Elle était rousse maman. Je n'ai pas ses cheveux, Else non plus. Elle était si jolie. Les yeux rieurs, la bouche rosée et la peau tâchée de petites rousseurs. Son visage était comme ma soeur, en plus lumineux. C'était un jour d'été, qui se devait être comme un autre, les rires étaient à leurs paroxysmes. Il y a eu pourtant cette pièce, la cave, quelque chose pendant dans les airs. Des pieds, une robe de chambre, une corde. Il en a suffit de peu pour que tout ce que j'ai pu à avaler ce matin là, me sorte avec violence de la bouche. Flaque verte, oeuvre d'art funèbre. Ma main se glisse sur ma peau, la tire un petit peu. Depuis ce jour, ça me gratte à l'intérieur, ça me pique, comme si des petites aiguilles me poussaient à m'arracher mon cocon. Je ne veux pas terminer comme maman, je ne dois pas. Personne. Mes lèvres s'approchent du front lisse de ma cadette, se déposent dessus, une légère pression et un silence, lourd. J'ajoute, le sourire en coin de lèvres. « Le croque-mitaine viendra pas te dévorer. Tu es plus forte que lui, tu as une bête plus puissante à l'intérieur qui pourra le croquer, d'un coup de dents. » Corps redressé, la peur du soir qui s'insinue dans nos âmes, ce n'est pas un malin plaisir, mais une vérité. J'ai eu l'occasion de le voir, une fois, sa main crochue s'est glissée sur mon mollet, j'ai hurlé, plus fort que lui. Disparu sous le lit, dans l'armoire, quelque part, loin de moi. C'est un monstre plus méchant qui est dans mon coeur, une bestialité digne des films des vieilles années. Et derrière cette porte, s'éteint le dernier flot de soleil. Les ténèbres. Encore. Toujours.

kaj, 28 ans
Elle aurait dû rester là-bas, là où les fous sont rois. Elle aurait dû rester là-bas, avec ses cheveux blonds et pâles comme la neige. Elle aurait dû. Pourtant, c'est bien sa silhouette qui s'affiche dans les rues, qui se pose sous mes yeux. Elle est là. De retour. Dans toute sa splendeur, dans toute sa candeur. De retour parmi les morts, parmi les vivants ? Personne ne saurait le dire, pas même moi. Nous sommes les coupables, ceux à qui il faut lancer la pierre, ceux à qui le devoir de jouer les bourreaux revient. Je lui retourne la tête, son cerveau est entre mes doigts. Il dégouline. De bêtise, d'un imaginaire bien trop fragile. Je ne peux le maintenir, je ne peux le garder en cage. Il doit imploser, exploser. Il n'y a pas de remède, pas de potion magique contre son mal. Pourtant, certains facteurs ont provoqués sa chute, son déclin le plus complet. Dans le noir elle s'enlise, dans une vase purulente elle se glisse. Face à deux personnes, face à un monde qui n'acceptera jamais ce qu'elle est. Comme tout monstre se doit de l'être, comme toute personne se doit de vivre. Dans un endroit où elle était y a peu, là, dans une salle blanche, les idées se baladant de gauche à droite, les médicaments coulant à flot. Hedvig tu ne devrais pas revenir dans cette maison.
Tu n'aurais pas dû exister.
Tu n'aurais pas dû t'immiscer dans nos vies.