Petite sœur de Sofia, les deux filles ne sont pas vues depuis cinq ans lorsque Sofia a quitté la ville pour aller faire ses études à Copenhague après le décès de son père. Lejla n'avait que 12 ans. À l'époque, elles s'entendaient plutôt bien, une relation basique entre deux sœurs avec quelques chamailleries due à leur différence d'âge mas beaucoup d'amour. Mais en partant, Sofia a profondément blessée sa sœur qui a du se battre pour grandir sans père, sans sœur et avec une mère qui travaille beaucoup. Lejla a quelque peu mal tourné, juste dans l'espoir d'attirer l'intention de sa sœur, mais sans succès. Elle lui en veut énormément de son comportement mais espère secrètement la revoir le plus vite possible car même s'il elle prétend maintenant le contraire, Sofia lui manque beaucoup. Pour autant, les retrouvailles ne seront sans doute pas faciles. Surtout pour Sofia qui devra affronter la colère de a sœur et la conséquence de son acte égoïste. Comment peut-on encore s'expliquer après 5 ans d'e-mails impersonnels et de cadeaux d'anniversaires à côté de la plaque ?

Mattie et Sofia sont sortis ensemble pendant deux ans au lycée. Ensemble ils ont fait les quatre cents coups, ils sont beaucoup trop sortis, ils ont beaucoup trop bus. Sans être deux cancres complètement isolés du reste du monde, ils se sont tout de même construits leur petite bulle. Odense était leur terrain de jeu, leurs chambres étaient LEUR petit monde. Rien ne pouvait les séparer, pas même les disputes et les coups qu'ils se portaient à la moindre occasion. Une histoire parcourue par la jalousie et l'amour tellement fort qu'on ne sait plus quoi en faire. Un amour qui débordait, qu'ils ne contrôlaient pas plutôt embarrassés par son poids. Quand Sofia lui a annoncé qu'elle partait à Copenhague pour ses études, Mattie n'a rien fait pour la retenir, il n'a même pas versé une larme ou crié pour sa défense et son amour. Ils ne se sont pas non plus officiellement séparés... ils se sont juste tus. Sofia est partie en mettant Mattie dans un coin de sa tête, en essayant de ne plus y penser, de l'oublier. Chose qui n'a pas toujours été très facile bien qu'elle ne l'avouera jamais par honte et par fierté aussi. Mattie et Sofia c'est surtout une histoire de fierté. De peur aussi, peur de blesser l'autre, peur de se faire rejeter.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Aenean commodo ligula eget dolor. Aenean massa. Cum sociis natoque penatibus et magnis dis parturient montes, nascetur ridiculus mus. Donec quam felis, ultricies nec, pellentesque eu, pretium quis, sem. Nulla consequat massa quis enim. Donec pede justo, fringilla vel, aliquet nec, vulputate eget, arcu. In enim justo, rhoncus ut, imperdiet a, venenatis vitae, justo. Nullam dictum felis eu pede mollis pretium. Integer tincidunt. Cras dapibus. Vivamus elementum semper nisi. Aenean vulputate eleifend tellus. Aenean leo ligula, porttitor eu, consequat vitae, eleifend ac, enim. Aliquam lorem ante, dapibus in, viverra quis, feugiat a, tellus. Phasellus viverra nulla ut metus varius laoreet. Quisque rutrum. Aenean imperdiet. Etiam ultricies nisi vel augue. Curabitur ullamcorper ultricies nisi. Nam eget dui. Etiam rhoncus. Maecenas tempus, tellus eget condimentum rhoncus, sem quam semper libero, sit amet adipiscing sem neque sed ipsum. Nam quam nunc, blandit vel, luctus pulvinar, hendrerit id, lorem. Maecenas nec odio et ante tincidunt tempus. Donec vitae sapien ut libero venenatis faucibus. Nullam quis ante. Etiam sit amet orci eget eros faucibus tincidunt. Duis leo. Sed fringilla mauris sit amet nibh. Donec sodales sagittis magna.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Aenean commodo ligula eget dolor. Aenean massa. Cum sociis natoque penatibus et magnis dis parturient montes, nascetur ridiculus mus. Donec quam felis, ultricies nec, pellentesque eu, pretium quis, sem. Nulla consequat massa quis enim. Donec pede justo, fringilla vel, aliquet nec, vulputate eget, arcu. In enim justo, rhoncus ut, imperdiet a, venenatis vitae, justo. Nullam dictum felis eu pede mollis pretium. Integer tincidunt. Cras dapibus. Vivamus elementum semper nisi. Aenean vulputate eleifend tellus. Aenean leo ligula, porttitor eu, consequat vitae, eleifend ac, enim. Aliquam lorem ante, dapibus in, viverra quis, feugiat a, tellus. Phasellus viverra nulla ut metus varius laoreet. Quisque rutrum. Aenean imperdiet. Etiam ultricies nisi vel augue. Curabitur ullamcorper ultricies nisi. Nam eget dui. Etiam rhoncus. Maecenas tempus, tellus eget condimentum rhoncus, sem quam semper libero, sit amet adipiscing sem neque sed ipsum. Nam quam nunc, blandit vel, luctus pulvinar, hendrerit id, lorem. Maecenas nec odio et ante tincidunt tempus. Donec vitae sapien ut libero venenatis faucibus. Nullam quis ante. Etiam sit amet orci eget eros faucibus tincidunt. Duis leo. Sed fringilla mauris sit amet nibh. Donec sodales sagittis magna.

À première vue, ces deux là forment une drôle de paire. Sofia a été placé sous la tutelle d'Esben depuis son entrée dans la brigade du rubis. C'est donc la jeune femme qui doit assurer sa formation et à terme la mener à réussir l'examen pour devenir une véritable protectrice. Tout un programme quand on sait que Sofia n'a aucune envie de devenir protectrice et qu'elle commence à peine à assimiler le fait que les contes de fées existent réellement. Sans oublier qu'Esben est loin d'être un tuteur modèle, ce qui réjouit beaucoup Sofia (mais ne lui apprend pas grand chose..). Si les deux filles s'entendent plutôt bien pendant leurs rendez-vous consacrés aux contes, toujours prêtes à se mettre dans une galère ou à tenter quelque chose de stupide juste pour 's'amuser', il n'en va pas tout à fait de même dans la vraie vie. En effet, Sofia juge sa nouvelle amie de bourreau du travail et cherche à tout prix à la sortir de son boulot au plus grand dam d'Esben qui voit alors Sofia comme une gamine immature et irresponsable qui se repose sur ses lauriers. De quoi rendre leur relation électrique. Autant dire qu'elles ne passent pas inaperçues à la fois auprès des autres protecteurs, qui assistent à de drôles de scènes où Esben fait semblant de faire la leçon devant Sofia qui éclate de rire, mais aussi auprès de quiconque les surprend en pleine joute verbale dans la rue.

Andreas et Sofia se sont rencontrés dans un bar. Sofia n'avait absolument pas l'âge d'être là, encore moins avec un verre à la main assise sur un coin du comptoir. Étrangement, au lieu de réprimander la gamine et de la faire mettre dehors, Andreas l'a laissé faire, en la surveillant du coin de l'œil. Au lieu de la gronder il se contentait de réprimer ses ardeurs. C'est à partir de là qu'ils sont devenus amis, même un peu plus. Andreas se comportait comme un grand frère pour Sofia. Toujours là pour elle, toujours prêt à la raccompagner chez elle en cas de problème, toujours prêt à la disputer quand elle faisait une connerie. Si Sofia rechignait beaucoup à se soumettre à son autorité, elle était en même temps contente d'avoir quelqu'un pour veiller sur elle. Avec Andreas dans les parages, elle n'avait peur de rien. Puis Sofia est partie, laissant son ami se faire un sang d'encre sans donner de ses nouvelles. Il lui manquait beaucoup, mais après quelques mois c'était un peu trop tard pour s’excuser. En plus elle ne comptait pas revenir alors à quoi bon ? Quand Andreas a vu le nom de son ami dans l'Eventyr, c'est lui qui est allé à la chercher. C'est lui qui a su trouvé les mots pour lui faire comprendre et la faire revenir. Quelque part c'était logique, déjà avant elle n'écoutait que lui. Seulement aujourd'hui Sofia lui en veut beaucoup, il est son bouc-émissaire, la raison de son échec à Copenhague, de son retour forcé dans une ville qui ne veut plus d'elle et qui la déteste. Il la force à affronter ses démons en quelque sorte. Alors ils se disputent, elle l'envoie balader inlassablement, comme si elle avait peur de l'affronter. De son côté Andreas en veut beaucoup à Sofia de ne plus avoir donné de nouvelles, d'être partie comme une voleuse. Difficile pourtant pour eux de se détester alors qu'ils s'adoraient tant avant...

Difficile de se souvenir comment ils se rencontrés, à quelle époque, à quel endroit. C'était y a tellement longtemps. Mads a toujours été plus ou moins dans les parages d'aussi loin que Sofia puisse s'en souvenir. Ils traînaient ensemble à l'école malgré la différence d'âge, ils ont fait leurs premières conneries ensemble, et leurs secondes et ainsi de suite jusqu'au départ de Sofia... et même après. Mads est son meilleur ami, celui qui sait pratiquement tout, celui qui peut l'appeler à 3h du matin pour lui raconter une blague carambar, celui chez qui elle vient pleurer quand ça va pas mais aussi celui qu'elle fait rire à chaque instant. Si Mads est changeant et étrange aux yeux de tous, il est juste Mads aux yeux de Sofia. Elle le connaît par cœur, elle s'en fiche de son petit caractère. Leur amitié est au-dessus de tout ça, au-dessus des apparences et des règles, des principes. Mads et elle c'est hors norme, c'est au-delà de tout et à l'envers de toute tentative de règles. Ils n'ont pas d'obligations l'un envers l’autre, pas d'autre étiquette que celle de l'amitié. Pas de compte à se rendre, pas besoin de se justifier si on part faire ses études à Copenhague ou si on appelle pas tous les deux jours pour se raconter sa vie. C'est sans doute pour cela que le contact n'a jamais été rompu entre les deux. Même pendant l'exil de Sofia. C'est le seul qu'elle appelait très souvent, le seul qui venait la voir sans lui demander la même chose en retour. Maintenant Sofia est de retour, sans vouloir lui dire pourquoi ce qui ne lui ressemble pas. C'est louche. D'ailleurs Mads part souvent de long moments sans donner d'explication. Ça aussi c'est louche. Garder des secrets n'a jamais été lors forts, trop maladroits, trop proches.

Soren c'est un peu ce type chiant qui vous rappelle toujours que vous pourriez voir la vie du côté du verre à moitié vide plutôt qu'à moitié plein. Celui qui vous rappelle que vous êtes dans la brigade la plus pourrie en crise et complètement ridiculisée par cette affaire de malédiction. Le genre de mec un peu lourd qui vient tout le temps se moquer de la petite nouvelle comme si c'était une sorte de bizutage alors qu'on a franchement passé l'âge de ce genre de choses. Mais en même temps, ils s'aiment bien tous les deux. Sans savoir pourquoi Sofia vient chercher ses petits piques, ses remarques lourdes. Elle s'énerve puis s'en amuse, elle cherche aussi à la provoquer un peu. Ensemble, en dépit de leurs pseudos-disputes de gamins ils passent quand même de bons moments. Sofia passe souvent à la librairie dans les heures creuses, pour discuter un peu avec Soren. Elle lui apporte un peu de légèreté, d'humour dans sa journée. Elle diffère un peu de tous les autres protecteurs vu qu'elle n'y connaît rien pour le moment et que tout ça lui passe encore au dessus de la tête. Au contraire, elle se focalise uniquement sur les bons côtés, repoussant la douleur des évènements récents. De son côté, Soren ne juge pas la jeune fille. Avec lui, elle se sent libre et pas soumise au jugement et à l'évaluation perpétuelle de la brigade du rubis. Bref, une sorte d'amitié naissante. Maladroite et immature.

Sans savoir vraiment pourquoi ou comment, Sofia a atterri un soir chez Momo, un bar du quartier populaire d'Odense où elle n'avait jamais osé mettre les pieds quand elle était ado. Pas le genre de bar où on trouve des ados avec des bières, plutôt des grandes personnes avec des shots de vodka et éventuellement des flingues dans leurs poches arrières. Bref, Sofia s'était échouée là, sûre de pas croiser une vieille connaissance qui viendrait lui rappeler qu'elle n'avait pas gardé contact ni même pensé à lui rendre visite à son retour à Odense il y a quelques semaines. Une soirée solitaire avec un bon whisky en sommes. Solveij était là à remplir son verre inlassablement. Elles ont entamé la conversation, bien que l'esprit embué de Sofia ne soit pas très réactif ce soir là. Toujours est-il que les deux jeunes femmes sont rapidement devenues amies, ou du moins compagnes de beuveries. Elles s'organisent des soirées, parfois même des après-midi pour faire la fête et se raconter tous leurs petits soucis mais aussi tout un tas de choses inutiles sur leurs vies. Solveij est un peu comme la bonne humeur et l'ambiance festive de Copenhague qui l'aurait poursuivie à Odense. Et ce n'est pas pour s'en plaindre!

Leur rencontre n'a rien de banal. Sofia cherchait des informations sur un politique corrompu par la mafia dans un quartier plutôt dangereux d'Odense. Elle voulait impressionner avec son premier article, quelque chose de grand, de digne de ce qu'elle aurait pu continuer à faire dans la capitale. Après quelques jours de galère, la journaliste a finalement décroché un informateur. Un type louche dans un entrepôt qui devait embauché des gosses au black pour je-ne-sais-quoi. Il a bien voulu parler, dévoiler quelques petites choses. Rien de bien tangible. Mais Sofia a repéré la jeune femme, Kaja d'après ce qu'elle raconte. Le regard un peu apeuré, quelques sursauts à la mention du mot mafia et corruption. Elle glisse sur les questions. Intriguée, Sofia lui a posé quelques questions. Sans grands résultats. Son article est toujours en suspens, accrochés aux lèvres de Kaja qu'elle essaye désormais de revoir le plus souvent possible. Elle a forcément quelque chose à cacher, c'est évident... Reste à découvrir quoi. Sofia cherche à lui procurer un peu plus de sécurité, voyant bien que sa jeune informatrice ne se sent pas à l'aise. Quelque chose la terrorise. Il suffit juste de trouver ce que s'est, de gratter la surface, de toucher là où ça fait mal. Mais au-delà de tout ça, Sofia se laisse imperceptiblement glisser sur le terrain de Kaja, cherchant à la protéger, elle qui semble si fragile. Finira-t-elle par parler ? Sans le savoir, Sofia agira également sur le conte, La petite sirène. Tellement obnubilée par ses articles, par son propre monde qu'elle n'ouvrira d'abord pas les yeux sur la réalité si flagrante de la rouquine cherchant à fuir son monde.

à trouver

lien